BIOFILM ORL : POINT SUR CETTE PREMIÈRE ANNÉE DE TRAITEMENT

UN MALHEUREUX CONSTAT
Après 1 an de traitement, j’ai le regret de constater que la situation n’est pas mieux 😞. Au contraire, ma santé ORL s’est dégradée en raison du développement du biofilm et des effets secondaires des traitements, et je souffre de beaucoup de mucosités et d’un encombrement dans la gorge quasi-permanent. C’est pénible et difficile à vivre, mais je garde bon espoir et je m’accroche…
Ce nouveau diagnostic de biofilm change la donne et me permet de cibler un maximum mes tentatives thérapeutiques. J’ai de nouvelles perspectives de traitement pour l’année à venir, et je reste convaincu de pouvoir guérir.
UNE ANNÉE CHARGÉE, EMPRUNTE D’EFFETS SECONDAIRES
J’ai été très occupé durant cette année qui fut intense (travail, vie personnelle, décoration). Ainsi, je n’ai pas été parfaitement régulier et pleinement investi dans mes traitements. Mais surtout, j’ai dû faire face à de nombreux effets secondaires que j’ai mis du temps à identifier et à apprendre à moduler. En effet :
➖ Au départ, les traitements me provoquaient beaucoup de troubles cognitifs et de maux de tête. En ouvrant du biofilm et en remuant autant d’infections, des déchets microbiens, des toxines, des lipopolysaccharides, de l’ammoniaque, de la dopamine, des opiacés, des métaux lourds et j’en passe, sont relâchés, remontent au cerveau et peuvent provoquer des troubles cognitifs, de l’insomnie et des céphalées de tension. Aujourd’hui cela va mieux.
➖ Le BEGI spray provoquait parfois des saignements du nez. En cas de saignements, je permutais avec un spray au Miel de Manuka, qui présente les mêmes propriétés (briseur de biofilm + antimicrobien) mais qui a l’avantage d’être par ailleurs naturel et cicatrisant.
Mais le plus difficile est que de manière cyclique (toutes les 2 semaines en moyenne), je souffrais de symptômes évocateurs d’une infection aigue (gorge qui pique, ganglions qui gonflent, augmentation de la congestion nasale et des mucosités, parfois même fébricule et toux). En ouvrant du biofilm, des bactéries vivantes (voir conférence ci-dessous du Professeur Lauren O. Bakaletz) et cachées dans le biofilm sont remises en circulation, ce qui provoque des symptômes d’infections aigues ORL. Cet effet secondaire est le plus difficile à vivre.
➖ J’ai remarqué que les enzymes systémiques prises par voie orale me provoquent des démangeaisons au bout de 10 jours de prise.
Sur les conseils de mon chiropracteur (qui est d’ailleurs le 1er professionnel de santé qui a su identifier le biofilm en le voyant sur ma photo), j’ai essayé d’augmenter de manière drastique le dosage des enzymes systémiques, or cela a perturbé mon microbiote. Lorsque vous prenez des enzymes pour cibler les biofilms ORL, elles peuvent également affecter les bactéries bénéfiques dans votre intestin, perturbant ainsi l'équilibre du microbiote.
En règle générale, ces perturbations sont réversibles lorsque vous arrêtez de prendre les enzymes ou que vous ajustez leur utilisation. Le microbiote intestinal est une communauté dynamique de micro-organismes qui peut se rétablir et se rééquilibrer au fil du temps. Les biofilms (mini couche de micro-organismes adhérant à une surface en contact avec l'eau, comme l'intérieur de la bouche ou les intestins) sont naturellement présents dans le corps, et en grande quantité dans le système digestif. C'est là que s'implante la bonne flore indispensable à notre organisme. En cas de perturbations du microbiote, il faut laisser aux biofilms le temps de se reformer pour que la bonne flore puisse s'implanter.
Pour pallier cet effet secondaire majeur, je prends désormais les enzymes systémiques par cures espacées, et juste avant les repas plutôt qu'à jeun. Cela peut aider à réduire leur impact sur le microbiote intestinal en les diluant dans le contexte des aliments. J’ai par ailleurs intégré des probiotiques, des liants systémiques et des anti-infectieux naturels, en parallèle des cures d’enzymes, pour aider à maintenir l'équilibre du microbiote intestinal.
➖ J’ai repris les lavements du nez avec de l’eau saline, à laquelle j'ai rajouté des agents briseurs de biofilm (xylitol, MMS, Johnson's baby shampoo), mais l’ajout de ces agents brulaient mes fosses nasales et enflammaient ma muqueuse nasale. J’ai donc décidé de les retirer.
DES QUESTIONS ENFIN RÉSOLUES
Pourquoi le biofilm est invisible à la nasofibroscopie ?
Le biofilm est encastré dans la muqueuse des voies respiratoires supérieures, ce qui le rend difficile à observer à l'aide d'un endoscope lors d'une nasofibroscopie. Le biofilm est souvent niché dans les sinus, les cavités nasales, ou les cryptes de la muqueuse, et il peut être dissimulé par des tissus environnants.
Pourquoi les chirurgiens ORL ne proposent-ils pas de retirer chirurgicalement le biofilm ?
Dans certains cas graves, une intervention chirurgicale peut être envisagée pour retirer le biofilm et les tissus infectés. Cependant, cela est généralement considéré comme une mesure délicate de dernier recours.
Retirer chirurgicalement un biofilm peut être une tâche complexe et inefficace en raison de certaines caractéristiques inhérentes aux biofilms. Voici quelques raisons pour lesquelles il est difficile de retirer chirurgicalement un biofilm :
- Structure en couches : Les biofilms sont formés de micro-organismes, tels que bactéries, champignons ou algues, qui s'agrègent et se fixent à une surface. Ils sécrètent ensuite une matrice extracellulaire qui les enrobe et forme une structure en couches protectrices. Cette matrice offre une résistance mécanique et chimique, rendant difficile le retrait complet du biofilm par simple chirurgie.
- Pénétration dans les tissus : Les micro-organismes du biofilm peuvent pénétrer profondément dans les tissus, ce qui rend difficile leur élimination complète par une intervention chirurgicale standard. Même en retirant la couche superficielle, les micro-organismes présents en profondeur peuvent survivre et régénérer le biofilm.
- Risque de dissémination : Lors d'une intervention chirurgicale, il est possible que le biofilm se disperse dans d'autres parties de l'organisme, ce qui pourrait aggraver l'infection ou favoriser la formation de nouveaux biofilms ailleurs.
Quelles sont les causes profondes des biofilms ORL ?
Le développement d'un biofilm dans les voies respiratoires supérieures, y compris dans la muqueuse ORL, peut être influencé par plusieurs facteurs. Voici quelques raisons possibles pour lesquelles certaines personnes développent un biofilm ORL :
- Prédisposition génétique : Certaines personnes peuvent avoir une prédisposition génétique à développer des infections chroniques ou des biofilms. Les caractéristiques individuelles du système immunitaire et de la réponse inflammatoire peuvent jouer un rôle.
- Infections récurrentes : Les infections fréquentes des voies respiratoires supérieures, comme les sinusites chroniques ou les otites récurrentes, peuvent favoriser la formation de biofilms. Les micro-organismes responsables des infections peuvent s'accumuler dans les muqueuses et former des biofilms protecteurs.
- Dysfonctionnement du système immunitaire : Un système immunitaire affaibli ou dysfonctionnel peut avoir du mal à combattre efficacement les infections et à empêcher la formation de biofilms.
- Exposition à des facteurs environnementaux : L'exposition à des environnements humides, à la pollution, à la fumée de cigarette et à d'autres facteurs environnementaux peut favoriser la croissance bactérienne et la formation de biofilms.
- Chirurgie ou interventions médicales : Des interventions médicales telles que la chirurgie des sinus, les implants médicaux ou les cathéters peuvent favoriser la formation de biofilms en créant des surfaces propices à l'adhésion bactérienne.
- Conditions médicales sous-jacentes : Certaines conditions médicales, telles que le reflux gastro-œsophagien, le diabète ou d'autres maladies chroniques, peuvent altérer l'environnement des voies respiratoires et contribuer à la formation de biofilms.
- Usage excessif d'antibiotiques : L'utilisation excessive ou inappropriée d'antibiotiques peut perturber l'équilibre de la flore bactérienne normale et favoriser la croissance de micro-organismes résistants et la formation de biofilms.
- Habitudes de vie : Le tabagisme, une mauvaise alimentation, le stress chronique et d'autres habitudes de vie peuvent affaiblir le système immunitaire et augmenter le risque d'infections et de biofilms.
MON BIOFILM ORL N'EST PAS LIÉ À MA MALADIE DE LYME
J’ai pu lire ci et là que des personnes croyaient que j’avais rechuté de mon Lyme à cause de ce biofilm, ou que je traitais ce biofilm dans le cadre de ma maladie de Lyme. C’est faux. Mon biofilm muqueuse ORL n'est pas une co-infection de Lyme et je n’ai jamais rechuté en 5 ans. C'est un problème dont je souffrais avant de contracter la maladie de Lyme et qui est complètement indépendant de celle-ci.
Plusieurs bactéries peuvent former des biofilms dans la muqueuse des voies respiratoires supérieures, y compris la muqueuse ORL. Voici le nom des bactéries qui sont connues pour former des biofilms dans cette région :
1. Streptococcus pneumoniae : Cette bactérie est souvent associée aux infections des voies respiratoires supérieures, notamment les infections des sinus et de l'oreille moyenne. 2. Staphylococcus aureus : Une bactérie commune qui peut provoquer des infections dans diverses parties du corps, y compris les voies respiratoires supérieures. 3. Haemophilus influenzae : Elle est associée à des infections des voies respiratoires, en particulier chez les enfants, et peut causer des problèmes tels que la sinusite et l'otite. 4. Moraxella catarrhalis : Une bactérie souvent impliquée dans les infections des voies respiratoires supérieures, en particulier chez les enfants et les personnes âgées. 5. Pseudomonas aeruginosa : Cette bactérie peut être un agent pathogène opportuniste dans les voies respiratoires, en particulier chez les personnes ayant des systèmes immunitaires affaiblis. 6. Actinomyces : Ces bactéries peuvent être présentes dans la bouche et la gorge et contribuer à la formation de biofilms. 7. Candida albicans : Bien que ce ne soit pas une bactérie, Candida albicans est une levure souvent associée à des infections fongiques des voies respiratoires supérieures, et elle peut également former des biofilms.
Il est important de noter que différentes bactéries peuvent contribuer à la formation de biofilms dans la muqueuse ORL, et les combinaisons peuvent varier en fonction de chaque individu.
TU PENSES SOUFRIR D’UN BIOFILM ? VOICI LES SYMPTÔMES ASSOCIÉS
La majorité des infections bactériennes forment des biofilms. On estime que 80 % de la biomasse microbienne sur la planète réside sous forme d’un biofilm. La formation de biofilms est au cœur de la problématique des infections chroniques (Lyme chronique, sinusites chroniques, amygdalites, parodontites, pneumonies, infections urinaires chroniques, SIBO, rhino-pharyngites chroniques, mucoviscidose, troubles digestifs chroniques, etc). De façon surprenante, ce sujet est peu évoqué par les médecins en cas d'infections chroniques.
Les symptômes d'un biofilm peuvent varier en fonction de l'emplacement où il se développe et des types de micro-organismes impliqués. Les biofilms peuvent se former dans différentes parties du corps, y compris les voies respiratoires supérieures, la bouche, les dents, les implants médicaux, les voies urinaires, les voies digestives et d'autres surfaces. Voici quelques symptômes généraux associés aux biofilms :
1. Infections récurrentes / chroniques / résistantes : Les biofilms peuvent rendre les infections plus résistantes aux traitements et provoquer des infections récurrentes ou chroniques dans une zone spécifique du corps.
2. Douleur et inflammation : Les biofilms peuvent provoquer une irritation et une inflammation chroniques des tissus environnants, entraînant des douleurs, des brûlures ou des sensations d'inconfort.
3. Formation de plaques ou de dépôts : Dans la bouche, les biofilms peuvent contribuer à la formation de plaques dentaires, de tartre ou de dépôts sur les dents, ainsi qu'à la formation de la plaque mucoide .
4. Mauvaise haleine persistante : Les biofilms dans la bouche ou les voies respiratoires supérieures peuvent contribuer à la mauvaise haleine persistante.
5. Troubles ORL chroniques : Les biofilms dans les voies respiratoires supérieures peuvent provoquer une sensation de gorge encombrée ou de mucosités excessives, de congestion nasale, d'écoulement post-nasal, de douleurs aux sinus, etc.
6. Complications liées aux implants : Les biofilms peuvent se former sur des implants médicaux tels que les cathéters, les prothèses ou les pacemakers, entraînant des infections et des complications.
7. Changements dans la couleur ou l'aspect des sécrétions : Les biofilms peuvent provoquer des changements dans la couleur ou la consistance des sécrétions, telles que le mucus ou les écoulements.
Il est important de noter que les symptômes des infections liées aux biofilms peuvent varier d'une personne à l'autre en fonction de la réponse individuelle du corps et de la localisation de l'infection.
NOUVELLE PERSPECTIVE
Après cette année d’essais et d’erreurs, je pense que la stratégie visant à détruire progressivement le biofilm et à éliminer les bactéries est peine perdue et douloureuse. J'ai ainsi élaboré une nouvelle stratégie, plus douce, que je dévoilerai uniquement en cas de réussite. La suite au prochain épisode.
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