J'AI (ENFIN) IDENTIFIÉ LA CAUSE EXACTE DE MES TROUBLES ORL - TÉMOIGNAGE + PARTAGE DE MON TRAITEMENT

Pour rappel, depuis mes 17 ans, je souffre de troubles ORL chroniques (congestion nasale, écoulement post nasal, langue chargée) et je vis avec une gêne dans le haut de la gorge, comme si quelque chose était bloqué au niveau du larynx (et plus précisément du l’oropharynx côté droit). Je me racle souvent la gorge car quelque chose me dérange, mais rien ne sort. Cette situation réduit considérablement ma qualité de vie car cela me fatigue, m’empêche de dormir correctement, et cette zone est fragilisée donc je tombe malade au moindre coup de froid (ganglions gonflés, maux de gorge, rhino-pharyngites itératives).
Au départ c’était minime donc je n’y prêtais pas trop attention, mais en 2017 le problème a pris beaucoup d’ampleur au point où je n’arrivais presque plus à déglutir et à respirer. Comme j’avais déjà épuisé la voie des médecins ORL classiques et des traitements classiques (décongestionnants, sérum physiologique, vasoconstricteurs, etc), j’ai fait une cure thermale ORL de 3 semaines à Luchon. En parallèle, j’ai utilisé des sprays nasaux antiseptiques et briseurs de biofilms naturels (xylitol, EPP, argent colloïdal, huiles essentielles antimicrobiennes). Suite à cela, deux morceaux comme celui-ci étaient sortis :

On aurait dit un mélange de mucus et de sang. C’était très dur, littéralement incassable (comme calcifié). Après que ces deux morceaux soient sortis, j’allais mieux à 80% mais je ressentais encore une très légère gêne. J’ai alors fait une deuxième cure thermale ORL, espérant guérir à 100% et définitivement, mais ça n’a rien amélioré cette fois-ci. J’ai également consulté plusieurs médecins ORL : dont un à Londres et un à Singapour. J’ai passé une tomodensitométrie et une nasofibroscopie (exploration visuelle des fosses nasales, du pharynx et du larynx grâce à l’introduction d’une fibre optique fine). Je pensais qu’on verrait ce genre de « phlegme calcifié » mais rien n’est ressorti de ces examens si ce n’est une hypertrophie des cornets nasaux et une petite inflammation des sinus, diagnostics que j’avais déjà reçu par le passé mais qui n’apportaient aucune vraie cause et donc aucune solution.
En été 2022, mes symptômes ORL s'aggravent considérablement. J’ai du mal à respirer, à déglutir et à dormir. Au début du mois d’août 2022, je tente un jeune sec durant 6 jours, la reprise des bains dérivatifs, une purge à l’huile de ricin, et beaucoup de lavements à l’eau saline, et de sprays au xylitol, à l’argent colloïdal, et aux huiles essentielles. Je documente toute cette expérience sur mon compte Instagram (vous pouvez retrouver le récit détaillé en story permanente sur ma page Instagram adamnour_naturopathie). Mais rien n’y fait. Cette approche ne porte pas ses fruits. Elle est à l’évidence insuffisante et gagnerait à être davantage ciblée, mais pour cela encore faudrait-il que je comprenne exactement de quoi je souffre. J’ai peur car ma santé ORL se dégrade malgré tous les efforts que je déploie.
Lors d’un séjour en Grèce à la fin du mois d’aout 2022, mon état ORL est critique. Une après-midi à la plage, en naviguant dans les tréfonds d’Internet, je découvre la notion de « catarrhe », un terme médical ancien qui désigne l’inflammation des muqueuses provoquant une sécrétion excessive. En basant mes recherches à l’aune de ce nouveau terme, je suis amené à découvrir les travaux du docteur LightHill qui, dans l'un de ses articles, décrit parfaitement mes symptômes et tout ce qu’ils impliquent au quotidien : congestion nasale quasi permanente, écoulement visqueux et jaunâtre dans l’arrière-gorge, langue chargée (surtout au fond), crises d'éternuements, sensation de nez sec et gonflé, sensation de quelque chose de bloqué dans l’arrière gorge, palais qui gratte, yeux qui piquent, crachats visqueux, sensibilité au moindre coup de froid, aggravation de la sensation de gène à chaque infection ORL, fatigue, troubles cognitifs, morceaux très durs qui tombent dans l’arrière gorge, inefficacité des traitements classiques, etc. Je vous partage ici l’article en question, accessible sur le site du New York Time, dans les archives numérisées du journal : https://www.nytimes.com/1862/05/15/archives/catarrh-and-its-successful-treatment-by-dr.html
C’est la première fois que je lis un article qui évoque avec autant de précisions ce que je vis par intermittence depuis 13 ans. Malheureusement l’article date de 1862. Il ne reste pas grand-chose de ce médecin si ce n’est son livre : « Twenty-five Years Experience in the Treatment and Cure of Catarrh and Deafness », sorti en 1878 et disponible dans seulement deux bibliothèques à travers le monde : celle de l’université d’Harvard, et la National Library of Medicine de Chicago. J’appelle dans un premier temps la bibliothèque d’Harvard qui me répond que l’accès aux livres est réservé aux étudiants, aux chercheurs et aux professeurs de l’Université. La seconde bibliothèque, une semaine après ma requête, accepte de me l’envoyer gratuitement par mail en format numérisé. Ce livre ne m’est pas d’une grande utilité si ce n’est d’investiguer la piste vasculaire. Il me donne également de l’espoir puisque ce médecin affirme mordicus que cette condition est curable à condition d’être correctement prise en charge. Ceci dit, le médecin ne précise pas la nature des traitements administrés avec succès à ses patients. Par contre, il alarme sur le fait que non traité, ce syndrome s’aggrave avec le temps et peut provoquer, à terme, de la surdité. Autant vous dire, que je suis partagé entre la joie d’une nouvelle piste et la peur.

À force de recherches autour de cette nouvelle notion de « catarrhe », je comprends que ce qui est sorti en 2018 était en fait très certainement du biofilm. L’illustration ci-dessous du médecin ORL britannique VikVeer décrit bien le phénomène : certaines bactéries peuvent former du mucus qui s’infecte et qui se transforme avec le temps en biofilm très dur et adhérant à la muqueuse nasale. Lorsqu’ils se décollent, des morceaux de biofilm peuvent tomber dans l’arrière-gorge.

https://www.consultant-surgeon.co.uk/catarrh.html
Un biofilm est une communauté multicellulaire de micro-organismes (bactéries, microchampignons, microalgues ou protozoaires), adhérant entre eux et à une surface et marquée par la sécrétion d’une matrice adhésive et protectrice. Cette matrice permet aux micro-organismes de survivre, de résister aux antibiotiques et aux anticorps (réponse immunitaire de l’hôte).
D’après le docteur indien Mehak Agarwal (KG Hospital), les bactéries qui forment du biofilm dans la muqueuse du nez peuvent être :
Pseudomonas aeruginosa
Staphylococcus aureus (résistant à la méticilline) – appelé MRSA ou SARM
Streptococcus pneumoniae
Haemophilus influenzae
Moraxella et catarrhalis
Elle explique que ces bactéries s’accompagnent souvent d’un champignon, en l’occurrence du Candida Albicans.
J’étudie ainsi la composition exacte du biofilm. La matrice adhésive et protectrice est faite de :
Beaucoup de saccharides (sucre) c'est à dire du mucus, qui sont négativement chargés ;
Fibrine : Protéine du sang qui contribue à la coagulation ;
Minéraux : fer, calcium et magnésium, qui sont positivement chargés ;
Métaux lourds : fer, cadmium et aluminium.
La définition du biofilm correspond parfaitement à l’apparence de cette étrange glaire. On retrouve du mucus extrêmement dur (calcification par dépôt de sels de calcium ?), du sang (fibrine) et une couleur jaunâtre ( = infection bactérienne ?).
Des témoignages trouvés sur un groupe de soutien Facebook de malades de troubles ORL chroniques confirment cette piste.
Témoignage n°1 : Une femme qui témoigne après des mois de lavements avec des briseurs de biofilm : « Un jour, un espèce de triangle orange de mucus est sorti pendant mon lavement. Après cela, je me suis senti bien mieux. C’était dégoutant, le cœur du triangle était composé de vaisseaux sanguins ».

Témoignage n°2 : « J’ai été diagnostiqué porteuse d’un Staphylococcus aureus (résistant à la méticilline) et une suspicion de MARCoN’S. J’avais un énorme biofilm. J’ai utilisé un spray en préparation magistrale à base de mupirocine et de dexaméthasone pendant un an, et petit à petit le biofilm a disparu. Pendant longtemps, je crachais des gros morceaux très durs d’infection qui se sont avérés êtres du biofilm avec des microbes dedans. C’était horrible. Les morceaux étaient bloqués entre mon nez et ma gorge et il fallait que je les crache pour les faire sortir. Mais ça en valait la peine car çà a fonctionné ».

J’avais déjà envisagé toutes ces possibilités : des bactéries, du candida, des biofilms, du phlegme calcifié, et/ou des métaux lourds qui aggraveraient la situation (je me souviens encore espérer que la dépose de mon amalgame dentaire au mercure en Allemagne m’aide au niveau ORL), mais je n’avais jamais appréhendé le tout de manière si précise et cohérente en établissant un lien clairement défini entre toutes ces pistes.
J’avais en effet déjà suspecté la piste des biofilms dans la muqueuse nasale, d’où l’utilisation de briseurs de biofilms locaux (sprays au xylitol, à l’EPP et à l’argent colloïdal) en 2018 au moment de ma première cure thermale ORL, mais lorsque la glaire était sortie, j’avais exclu cette piste car je n’aurais jamais pensé qu’un biofilm puisse être visible à l’œil nu, et encore moins qu’il puisse être aussi gros. Pour moi, un biofilm dans le corps humain était forcément microscopique, et pas macroscopique.
Dans mon esprit, il n’y a plus de doute. J’ai enfin compris ce dont je souffrais après 13 années de souffrances ORL : une infection bactérienne qui s'est chronicisé en formant du biofilm, qui provoque de manière permanente une inflammation dans mon nez, et une réponse sécrétrice de mucus de la part de mon corps ! Je décide alors de mettre un bon coup de collier, de me plonger pleinement et de m’investir entièrement, comme jamais auparavant, dans la compréhension et la résolution définitive de ce problème qui réduit ma qualité de vie depuis 13 ans, et qui s’aggrave manifestement en l’absence de traitements adaptés. L’étude de ce sujet et les recherches me replongent dans mes pires souvenirs en me rappelant l’année 2016, où je passais le plus claire de mon temps à m’enquérir sur Internet au sujet de la maladie de Lyme. C’est une étape toujours anxiogène : réaliser la complexité de notre problématique de santé, la difficulté à trouver des médecins compétents, la difficulté à se faire fournir certains produits en France, lire des articles scientifiques à la pelle et souvent incompréhensibles à la première lecture (nécessitant ainsi toujours plus de recherches), lire le désespoir des autres malades sur les groupes de soutien Facebook et sur les forums, mais surtout, la solitude inhérente au processus de recherches et l’incertitude de pouvoir guérir un jour d’une problématique de santé atypique, chronique, peu connue et mal prise en charge.
Cependant, cette fois ci, c’est différent. Je suis en meilleur état de santé qu’en 2016 puisque je ne souffre plus des symptômes de Lyme. Ma situation globale est bien plus stable (j’ai un métier, une bonne hygiène de vie, une situation familiale équilibrée et apaisée) et surtout j’ai de l’expérience et des connaissances en la matière. Je ne pars pas de 0 comme ce fut le cas avec la maladie de Lyme. Je sais où chercher, comment trier l’information et les fournisseurs, commander les produits, prendre les plantes et les huiles essentielles, etc. Je maitrise ces notions et je dispose déjà de certains appareils qui me seront utiles à la maison (nébuliseur, diffuseur d’huiles essentielles, appareil pour laver le nez, brosse pour le brossage lymphatique, flacons de sprays nasaux vides). Je peux également compter sur l’aide de ma communauté Instagram et deux consœurs naturopathes, devenues des amies, qui m’aident peu ou prou à démystifier les arcanes de ce problème de santé et à accéder à certains traitements.
Surtout, je sais qu’il est important de garder un bon moral, une routine et une vie normale pour ne pas sombrer dans l’isolement et l’obsession, et dans mon cas la peur et la dépression. Je m’astreins à continuer mon sport, ma vie sociale, et à m’investir dans mon travail, malgré la tentation de céder à la peur paralysante, à la cogitation et à l’isolement.
Au fil de mes recherches, une stratégie globale s’échafaude et un protocole précis se dessine. Je veux guérir, et fissa ! J’avance à une vitesse supersonique. En 3 semaines, je suis capable de poser un diagnostic, d’étudier le sujet, d’élaborer une stratégie complète et de commander la majorité des produits (voir photo ci-dessous).

Pour guérir, je vais ainsi devoir :
Dissoudre progressivement la matrice protectrice du biofilm à l’aide de produits adaptés et ayant démontré une efficacité au niveau scientifique ;
Détruire les pathogènes à l’aide d’agents anti infectieux chimiques et naturels pris localement (sprays nasaux et nébuliseur d’huiles essentielles avec embout nasal et buccal) ;
Apporter du mouvement au niveau lymphatique et vasculaire pour favoriser l'expulsion du biofilm ;
Réensemencer en bonnes bactéries ma flore ORL et apaiser la muqueuse nasale (soins réparateurs).
L’opération chirurgicale n’est pas envisageable puisque les médecins ORL ne voient rien à l’imagerie (ne me demandez pas pourquoi, j'ignore la réponse), qu’ils ne connaissent pas cette problématique de santé et que toute opération impliquant les cornets nasaux est très risquée. En effet, les cornets nasaux sont des organes très innervés et cruciaux pour la fonction respiratoire, et toute complication pourrait gravement entraver ma respiration et provoquer un syndrome du nez vide.
1/ Dissoudre progressivement la matrice protectrice du biofilm à l’aide de produits adaptés et ayant démontré une efficacité au niveau scientifique. Parmi ces produits, on retrouve :
L’EDTA par voie orale et nasale (BEG spray) et sa forme végétale, l’IP6 : Chélate aluminium et plomb, magnésium, calcium et fer ;
Des enzymes prokynéotiques à haute dose pour dissoudre les polysacharrides : Serrapeptase, Xylitol, Xylanase, NAC.
Des enzymes fibronylétiques à haute dose pour dissoudre la fibrine : Lumbrokinase, Nattokinase. Les enzyme fibrinolytiques aident le corps à éliminer la fibrine, les caillots, l’agrégation plaquettaire, et les biofilms.
Les briseurs de biofilm alimentaires : le miel de Manuka 550 en spray et par voie orale, le vinaigre de cidre (avec de l’eau distillée par voie orale) ;
Le Chitosan par voie nasale : très efficace contre les biofilms des streptocoques.
La pectine de citron modifié : elle serait la seule substance à bloquer le Gal-3 qui participe à la formation du biofilm.
Je privilégie les meilleurs fournisseurs et les dosages élevés par voie orale et nasale. Je vous partage ci-dessous les fournisseurs que j’ai décidé d’utiliser :
Pour la Xylanase, le produit le plus dosé est de 35,000 XU :

Pour l’EDTA je choisis le produit suivant :

Pour l’IP6 :

Pour la Serrapeptase :

Pour la Lumbrokinase, mon amie naturopathe Sonya Lambert me recommande le meilleur produit sur le marché mondial. Il s’agit d’un fournisseur canadien :
