LES CÉLÉBRITÉS ATTEINTES DE LYME : POINT SUR LEURS PARCOURS ET TRAITEMENTS RESPECTIFS (EXCLUSIF)
Certaines célébrités ont grandement participé à la médiatisation de la maladie de Lyme. Point sur leurs histoires, leurs traitements et leurs contributions à la sensibilisation de la maladie de Lyme.
AVRIL LAVIGNE
Je commence par la chanteuse Avril Lavigne, pour qui j’ai une affection toute particulière puisque c’est grâce à elle que j’ai entendu parler de la maladie de Lyme pour la première fois, suite à son interview remarqué sur le plateau de l’émission Good Morning America, dans laquelle elle évoque en larmes la sévérité de ses symptômes (épuisement, sueurs nocturnes, difficultés respiratoires, douleurs) et la difficulté à obtenir un diagnostic (Lyme et Babésia).
La maladie est apparue au mois d’avril 2014 alors qu’elle était en tournée. “Le 11 avril, je me suis réveillée trempée et je me sentais très fiévreuse”.
Elle a pensé initialement qu’il s’agissait de la grippe mais les symptômes se sont rapidement aggravés. “J’essayais de me laver les dents dans le tour bus mais je n’arrivais même pas à me tenir debout”. Avril s’est alors tournée vers les médecins qui lui ont diagnostiqué une déshydratation et une fatigue liée à la tournée. Cependant, Avril avait du mal à croire à ce diagnostic. “Je fais des tournées comme celle-là depuis des années, je ne m’étais jamais sentie si mal.”
À l'occasion de sa dernière apparition publique pour son anniversaire en septembre 2014, elle décide de festoyer avec des amies à Las Vegas. “C’était horrible, je pouvais à peine manger et quand nous sommes allées à la piscine, j’ai préféré rejoindre mon lit.” Les symptômes se sont alors intensifiés, Avril ne pouvait plus bouger.
Dans le talk-show d’ABC, « Good Morning America », la chanteuse canadienne explique qu’elle a passé 5 mois immobilisée dans son lit : « J’ai été littéralement clouée au lit en octobre dernier. J’étais à Los Angeles et c’était la pire période de ma vie ». Et de préciser : « J'avais l'impression que je ne pouvais plus respirer, je ne pouvais plus parler ni bouger. Je pensais que j'étais en train de mourir. Je ne pouvais parfois pas me doucher pendant une semaine entière parce que je n'arrivais pas à tenir debout, comme si toute ma force vitale avait été pompée ».
Ce sont finalement deux amies, qui connaissaient la maladie de Lyme, qui lui ont suggéré que ses symptômes rappelaient cette infection, deux mois et demi après l’apparition de ses premiers symptômes. Avril se rappelle alors avoir été piquée par une tique en 2013. Elle a cependant eu beaucoup de mal à obtenir le diagnostic de la maladie. “J’ai du me battre. Les docteurs m’ont dit que j’étais folle et ils n’ont pas voulu me faire un test pour la maladie. J’ai du faire des recherches par moi-même sur internet”. Ce n’est que plusieurs mois plus tard que le diagnostic a été confirmé lors de la visite chez un spécialiste de la maladie de Lyme recommandé par son amie Yolanda Hadid. Elle a alors pu commencer un traitement spécifique.
« J’ai vu beaucoup d’amis disparaître, et je ne pouvais pas y croire » déclare la demoiselle. « Je me suis sentie si seule, mais pendant cette expérience et surtout maintenant plus que jamais, j’ai gardé un petit groupe d’amis solides sur qui je pourrai toujours compter » relativise-t-elle.
« Ma maman est restée avec moi pendant quatre mois, mon père est venu me voir. Chad [Kroeger] était également là pour moi. J’ai reçu énormément de soutien de mes amis, de mon meilleur ami, de Ryan Cabrera qui a été là pour moi, et avec qui on a fini par écrire ensemble mon nouvel album. J’ai pu voir qui étaient mes vrais amis, et qui était là pour moi. »
En 2017, Avril Lavigne remonte la pente et réussit à entrevoir la rémission. « Je me suis battue contre la maladie de Lyme à l’aide d’antibiotiques, d’antipaludéens et de plantes pendant plus de deux ans » explique-t-elle. Elle a également changé son hygiène de vie : “Mon régime est sans sucre, sans produit laitier, sans gluten, exclusivement à base de produits bio. Je fais du yoga, je médite, j’essaye de nager et de courir tous les jours.”
Passer deux ans au lit lui a fait perdre de la masse musculaire, raconte-t-elle. C’est suite à toutes ces rudes épreuves qu’est née le titre« Head Above Water ». « [C’est] la première chanson que j’ai chantée. J’étais fraîchement sortie de deux ans sans chanter. Je pensais que ma voix serait faible, finalement elle était plus puissante que jamais. La pause aura donc été bénéfique pour mes cordes vocales."
L’artiste a depuis fondé la fondation Avril Lavigne qui soutient la recherche et l’aide des personnes atteintes par la maladie. Un t-shirt imprimé de la pochette de son dernier single est d'ailleurs mis en vente au profit de sa fondation. Grâce à sa fondation, Lavigne a recueilli 175 000 $ au fil des ans pour la Lymelight Foundation, qui offre des subventions aux personnes atteintes de la maladie de Lyme.
Aujourd’hui, elle affirme être en très bonne santé. Elle ne s’estime pas guérie mais dit être en bonne santé, avoir repris goût à la vie et savourer les petits plaisirs du quotidien à leur juste valeur. « Je vis vraiment au jour le jour maintenant ! ». Reconnaissante d’être toujours en vie, elle se félicite de cette rémission et remercie la musique de l’avoir aidée dans cette thérapie. « Je travaille, j’écris, je voyage, j’espère remonter sur scène et chanter mes chansons. Je rencontre des gens, j’ai une vie, je peins, je cuisine, je sors avec mes amis. Ma vie est revenue ! Toutes les petites choses simples qui m’avaient été enlevées – prendre un café le matin, apprécier un bon verre de vin à la fin de la journée – je les ai retrouvées. Je suis reconnaissante ! Dois-je faire attention pour rester en bonne santé et ne pas rechuter ? Oui ! Mais je me dis que c’est le cas pour tout le monde ! On se sent toujours mieux quand on mange et dort bien».
YOLANDA HADID
Yolanda Hadid, la maman de Bella et Gigi Hadid, est un mannequin, décoratrice d'intérieur et une personnalité médiatique américano-néerlandaise, principalement connue pour avoir participé à l'émission de télé-réalité Les Real Housewives de Beverly Hills. Elle souffre de la maladie de Lyme depuis 2010. C’est indéniablement la personnalité publique qui a le plus sensibilisé la maladie. Je trouve son cas particulièrement intéressant car à la fois complexe (plusieurs facteurs aggravant) et très bien documenté. Yolanda est très transparente sur toutes les thérapies qu’elle a essayées. En même temps, elle est tombé malade juste après avoir signé un contrat de 4 saisons pour une émission de téléréalité américaine qui suit sa vie quotidienne.
Symptômes mentionnés : troubles cognitifs, fatigue, douleurs articulaires, faiblesse et douleur musculaire, paralysie faciale, sueurs nocturnes, migraines, troubles de la vision, anxiété, toux chronique, insomnie, engourdissements main droite, acouphènes, photosensibilité, chute de cheveux, sécheresse occulaire.
Infections identifiées : Borrelia (Garini, Afzelli Et Spierlman), Babésia, Bartonnella, Candida, HHV6, EBV, Marcon’s, Q-Fever, Yersiinia, Cladosporium, Chlamydia Pneumonia, Hépatite B, Encephalitis, Crypto Sordidum, Eubacterium, Rope Worm, Iodamoeba Butschlii, Cryptococcus Laurentii.
Errance médicale : 3 années d'érrance avec diagnostics erronés (notamment un syndrome de fatigue chronique, de dépression, de burn-out, d’allergies alimentaires). C’est le docteur belge De Merlier qui l’a finalement diagnostiqué.
Elle a dédié un livre à son combat baptisé « Believe Me: My Battle with the Invisible Disability of Lyme Disease » dans lequel elle explique avoir commencé à se sentir mieux grâce aux plantes anti bactériennes et aux nosodes homéopathiques anti bactériennes et diverses techniques de soutien de la détoxification (plantes drainantes et altératives, hydrothérapie du colon, etc), suite à l’identification et le traitement de nombreux co-facteurs qui l’empêchaient de mettre son Lyme en rémission :
- Explant surgery (retrait de ses implants mammaires suite à une rupture) par le docteur Feng à CleveLand, USA. Coût : 10 000 dollars. En effet, en 2006, Yolanda Hadid a subi un accident de ski nautique qui a causé la fuite d'un de ses implants mammaires dans tout son corps. Certaines substances chimiques présentes dans la composition des prothèses mammaires seraient responsables du développement de symptômes inflammatoires et/ou auto-immunes. Ce syndrome, appelé le syndrome auto-immunitaire/inflammatoire induit par les adjuvants, associe de manière inconstante à la fois des signes fonctionnels (fatigue chronique, troubles du sommeil, troubles cognitifs, perte de mémoire, douleurs ostéo-articulaires ou musculaires, faiblesse musculaire, cystite interstitielle ou bien encore intestin irritable), des signes physiques (fièvre, amaigrissement, adénopathies, syndrome sec avec xérophtalmie et/ou xérostomie), des signes biologiques (anticorps dirigés contre l’adjuvant suspecté, antigènes spécifiques des leucocytes humains, HLA), et enfin des signes histologiques.
- Profond déparasitage (plantes, lavements antiparasitaires du docteur Gubarev[1] à base de lait, médicaments antiparasitaires – coût estimé des médicaments antiparasitaires : 15 000 dollars), sous la houlette du docteur Klinghardt et du docteur Richard Horrowitz.
Principe et détails du protocole antiparasitaire Gubarev :
Il s'agit d'une série de lavements de rétention à pratiquer tous les 4 jours. Il existe 3 liquides différents qu'il faut retenir pendant au moins 15 minutes (idéalement 1 heure). Il faut par ailleurs ajouter un lavement purgatif à l'eau (2L) avant et après chaque lavement de rétention :
· 1er lavement de rétention : à base de 500 ml de lait entier de chèvre tiède : https://naturalia.fr/lait-chevre-sterilise-75cl , auquel vous rajoutez 2 cuillères à soupe de sel de mer – Retenez le liquide entre 15 minutes à 1 heure. Puis faites votre lavement purgatif à l’eau. Si c’est productif (que vous observez des parasites dans vos selles), continuez ces lavements tous les 4 jours jusqu’à ce que plus rien ne sorte. Lorsque plus rien ne sort, passez au lavement suivant :
· 2nd lavement de rétention : 500 ml d’eau tiède et 2 cuillères à soupe de bicarbonate de soude. Idem, retenez le liquide entre 15 minutes et 1 heure. Puis faites votre lavement purgatif à l’eau. Lorsque plus rien ne sort, passez au lavement suivant :
· 3ème lavement de rétention : 500 ml d’eau avec 30 gouttes d’huile essentielle d'eucalyptus. Idem, retenez le liquide entre 15 minutes et 1 heure. Suivi d'un lavement à l'eau (1 litre) ET au jus de citron (5-6 citrons)
L'intérêt est que cette méthode fait sortir les parasites sans les tuer. Les parasites adorent le lait. Ils sortent pour festoyer, et ne sentent pas le sel qui les paralysent. Puis vous pouvez l'expulser en entier avec le lavement à l'eau et sans causer de dommages. En moyenne, il faut compter 5 essais pour arriver à retenir 500 ML durant 15 à 20 minutes. Dans un premier temps, je vous recommande de faire plusieurs tentatives avec des petites quantités (c’est à dire celles que vous supportez, même si elles sont minimes) et d’augmenter progressivement jusqu’à la dose maximale que vous tolérez. Par exemple 0.1 L pour la première tentative, 0.2 pour la seconde, 0.3 pour la 3ème et ainsi de suite. Idéalement, pour que l’efficacité du lavement soit optimale, il faudrait pouvoir réussir à retenir 1 litre de liquide pendant 1 heure mais cela est difficile pour la plupart des gens. Si vous arrivez à retenir 500 ML durant 15 à 20 minutes c’est déjà̀ très bien.
Photos issues de son livre
- Amygdalectomie (ablation des amygdales) suite au diagnostic de PANDA’s. Le terme PANDA’S (Paediatric Autoimmune Disorders Associated with Streptococcus infections) désigne des affections neuropsychiatriques auto-immunes associées à une infection à streptocoques bêta-hémolytiques du groupe A, survenant chez des individus atteints de troubles obsessionnels compulsifs (TOC) et/ou de tics.
- Chélation des métaux lourds sous la houlette du docteur Klinghardt (plantes, DMSA, bains ioniques, sauna infrarouge portatif, etc)
- Opération des cavitations NICO, des dents dévitalisées et remplacement des couronnes toxiques par du zircone, par un dentiste holistique américain, le dr Moldovan.
Les cavitations NICO sont des cavités à l'intérieur des os des mâchoires qui sont très toxiques pour l'organisme, car remplies d’agents infectieux et de toxines. Elles surviennent généralement à la suite d’une dévitalisation ou de l’extraction d’une dent de sagesse sans nettoyage des alvéoles. À l’examen radiologique, ces zones osseuses semblent vides. Pourtant, elles sont remplies d’une matière graisseuse qui comprend des colonies de pathogènes produisant des toxines pro-inflammatoires qui se répandent dans tout l'organisme via les fibres nerveuses, provoquant au passage toutes sortes de névralgies. Nous y trouvons également des cytokines CCL5 (appelées RANTES) qui jouent un rôle important dans le développement de cancers et des maladies auto-immunes.
L’os a du mal à cicatriser, il devient mou, « mort », et provoque ce que l’on appelle une cavitation NICO (névralgies intérieures cavitations ostéonécroses), c’est-à-dire une grave dégénérescence osseuse de la mandibule concernée. Ces cavitations sont étroitement reliées à la persistance d’infections multi-systémiques et au développement du syndrome d’activation mastocytaire. Pour y pallier, un dentiste holistique doit nettoyer les cavités et désinfecter les os abîmés selon la technologie Piezo[2] afin de nettoyer l’os sans léser aucun tissu. Il utilise de l’ozone pour désinfecter la cavité et stimuler le saignement réparateur. Des membranes de L-PRF issues d’un prélèvement sanguin préopératoire combleront la cavité. Ces membranes, faites du plasma du patient, contiennent des informations cellulaires essentielles à la reconstruction d’un os sain et bien vascularisé. Cette opération n’est pas anodine et nécessite un chirurgien expérimenté et un traitement pré et post-opératoire exhaustif comprenant une supplémentation en vitamine D3/K2 (pour assurer la régénération osseuse), en vitamine C (pour stimuler le système immunitaire) et des infusions locales d’oxygène pour aseptiser le site de l’infection et ainsi éviter tout risque de réinfection.
[2] Le piezo est une méthode extrêmement rapide, sécuritaire et douce basée sur les ultrasons et dans laquelle l'instrument vibre / oscille à grande vitesse et ne peut pas endommager un nerf ou un vaisseau.
- Opération « Transvascular Autonomic Modulation » pour stimuler le système nerveux autonome. Cette opération consiste à augmenter le flux sanguin chez les patients souffrant d'affections du système nerveux en élargissant les veines avec un petit ballon gonflé.
Coach de santé privé, estimé entre 75 $ et 300 $ de l'heure : À l'hiver 2015, Yolanda a commencé à travailler avec une coach de santé privée, April Daisy White, car elle ne parvenait plus à gérer sa maladie, ni celle de ses enfants. Son cas et ses traitements étaient tellement complexes que Yolanda, par ailleurs fortement atteinte au niveau cognitif, n’arrivait plus à gérer. Daisy raconte au Post qu'elle a agit en tant que "détective de première ligne" pour Yolanda. C’était son bras droit. "Quand Yolanda m'a contacté pour la première fois, elle disait qu'elle avait besoin du cerveau de quelqu'un", dit White. C’est ainsi elle qui organisait les dossiers médiaux de Yolanda, bookait ses rendez-vous, l’accompagnait à ses rendez-vous, organisait ses traitements, l’assistait dans ses différents traitements à la maison (IV, bains ioniques, sauna infrarouge, etc), l’a soutenait émotionnellement. C’est aussi elle qui l’a orienté vers le docteur Klinghardt, qui l’a aidé à concocté ses propres nosodes homéopathiques, qui organisait ses voyages médicaux à l’étranger, etc. Yolanda a travaillé avec White tous les jours en 2015, et maintenant les deux travaillent ensemble au besoin. Elle l’appelle « son ange gardien ». C’est la dame aux cheveux blancs que vous voyez sur certaines photos. D’ailleurs Daisy me suit sur Instagram alors coucou Daisy si tu lis cet article ^^ Voici le site Internet de Daisy : https://www.daisywhite.com
Avant cela, Yolanda avait tenté sans véritable succès différentes thérapies qui apportaient au mieux un effet anti inflammatoire temporaire :
LDI (low dose immunotherapy) : C’est une solution buvable qui combine des antigènes spécifiques (des bactéries, des toxines ou d’autres substances étrangères qui induisent une réponse immunitaire dans le corps) avec une enzyme appelée bêtaglucuronidase. Cette enzyme attire les cellules T, qui sont des globules blancs spécialisés impliqués dans la réponse immunitaire, et recentre l’activité des cellules T sur les antigènes inclus avec l'enzyme. L'enzyme provoque ensuite la régulation négative ou la désensibilisation de la partie du système immunitaire qui réagit de manière excessive aux antigènes inclus.
Cellules souches en Corée (coût inconnu) : effet anti inflammatoire temporaire puis grave rechute (voir vidéo ci-dessous). La thérapie cellulaire, également appelée greffe de cellules souches ou greffe de moelle osseuse, consiste à remplacer la moelle osseuse qui produit les globules blancs anormaux – les cellules malade – par de la moelle saine.
Traitement des cellules souches embryonnaires par William Rader à Tijuana - coût : 30 000 dollars.
Cellules souches adipeuses aux Bahamas dans le centre « Okyanos Cell Therapy» : pour préparer son corps à l’explant surgery. Coût : 50 000 dollars.
Anti infectieux chimiques : antibiothérapies itératives, médicaments antipaludéens, antifongiques chimiques, antiviraux, etc
Ozonothérapie au Mexique : L'ozonothérapie, ou oxygénothérapie, est un traitement médical qui consiste à introduire dans l'organisme un mélange d'oxygène et d'ozone ayant une action analgésique et anti-inflammatoire. Yolanda est retournée à Tijuana au printemps 2015 pour une série d'hémoperfusion recirculatoire, ou RHP, avec le chiropraticien Louie Yu. Il fait passer le sang dans une machine de dialyse, qui le filtre et ajoute de l'ozone, avant de le repomper dans l'autre bras. Dans son livre, Yolanda dit s'émerveiller de la façon dont le sang est noir lorsqu'il sort et rouge lorsqu'il revient après avoir reçu un lavage à l'ozone, prenant cela comme un signe que le traitement fonctionne. Pourtant, les résultats ne durent que quelques jours.
Ozonothérapie dans la clinique Sponaugle (USA) – 6 semaines de traitement pour une valeur de 30 000 dollars – Autres soins administrés sur place : intraveineuse de nutriments, soins chiropratiques, hydrothérapie du colon.
Ozonothérapie dans la clinique allemande Infusio (Frankfurt) - Yolanda a passé 14 jours à suivre un traitement par cellules souches dans lequel les cellules sont extraites, cultivées pendant 10 jours puis réinjectées dans le corps. En fin de compte, dit-elle, la procédure d'avril 2015 "n'a pas fonctionné". Cout de la clinique : 25 000 dollars.
Hyperthermie dans la clinique suisse Paracelsus (qui a malheureusement aggravé sa situation puisque la chaleur est contre indiquée chez les femmes ayant des prothèses mammaires) – 3 semaines de traitement pour une valeur de 45 000 dollars. Autres soins administrés sur place : intraveineuse de nutriments, ozonothérapie, hydrothérapie du colon, neuralthérapie (la neuralthérapie consiste en l'injection épidermique ou intradermique d’une faible quantité d’anesthésique local dérivé de la cocaïne, la procaïne, pour traiter des maladies aiguës ou chroniques).
Caisson hyperbare : Le caisson hyperbare, également appelé caisson de décompression ou chambre hyperbare, est une installation médicotechnique étanche au sein de laquelle un ou plusieurs patients peuvent être exposés à une pression supérieure à la pression atmosphérique, ce qui permet principalement d'accroître l'oxygénation des tissus.
Séances de stimulation magnétique transcrânienne à l’hôpital (36 séances au total). La stimulation magnétique transcrânienne (STM) consiste en une série de courtes impulsions magnétiques dirigées vers le cerveau dans le but de stimuler les cellules nerveuses. Ces impulsions stimulent les neurones de la partie ciblée et modifient le fonctionnement des circuits cérébraux sous-jacents. Coût : 14 400 dollars pour 36 sessions.
Cérémonies Ayahuasca : l’Ayahuasca est une décoction naturelle issue de plantes (dont une éponyme) qui combinent deux molécules psychoactives : la N-diméthyltryptamine (DMT) et un alcaloïde béta-carboline (harmane) et qui, une fois absorbée, entraîne une modification des perceptions et des phénomènes hallucinatoires. Surnommé « abuelita » (grand-mère) par les locaux, le breuvage soigne depuis des milliers d’années les traumas, panse les blessures et guérit certaines maladies.
Protocole de Richard Helfrich (150 gélules par jour durant 1 an) - De tous ces échecs thérapeutiques, Yolanda dit que la supplémentation sur le long terme est ce qui l’a le plus aidé : ses marqueurs sanguins hépatiques, immunitaires et hormonaux étaient meilleurs.
Soins quantiques administrés par Aaron Phypers.
Depuis, Yolanda parvient à maintenir un bon état de santé (95% asymptomatique) grâce à une excellente hygiène de vie, son déménagement dans une ferme bucolique en Pennsylvanie, la supplémentation et la machine Wave1. Depuis 2018 (année où elle a atteint la rémission quasi totale), Yolanda indique avoir fait deux rechutes (l’une après une intoxication aux moisissures, et une deuxième après le choc émotionnel induit par le décès de sa mère).
ALLY HILFIGER
La fille de Tommy, fondateur de la prestigieuse marque de prêt-à-porter Tommy Hilfiger, fut infectée suite à une morsure de tique à l’âge de 7 ans et souffre depuis de la Maladie. Elle raconte son calvaire dans ses mémoires « Bite me: How Lyme Disease Stole My Childhood, Made Me crazy, and Almost Killed Me. »
Symptômes mentionnés : Douleurs articulaires, troubles cognitifs, fatigue chronique, anxiété, douleurs musculaires, troubles oculaires
Quand Ally Hilfiger avait sept ans, après qu'elle et sa famille soient rentrées de vacances sur la côte est des États Unis, la mère d'Ally a trouvé une tique sur elle. Elle a retiré la tique et l'a envoyée se faire tester dans un laboratoire, ce qui, comme le dit Hilfiger, "est plus que ce que la plupart des mères auraient fait dans les années 90". Les résultats sont revenus non concluants, ce qui n'était pas une réponse très utile. Ne sachant pas vraiment quoi faire de ces informations, la famille a continué à vivre normalement.
Peu de temps après, les douleurs ont débuté, commençant par les genoux. Elle se penchait et redressait continuellement ses jambes pour soulager les raideurs. Après cela, il y a eu de nombreux épisodes d'angine streptococcique, ainsi qu'une fatigue intense. Finalement, les douleurs ont migré jusqu'à ses hanches, puis à sa tête. Elle a commencé à avoir des migraines et elle ne pouvait plus sortir du lit. "J'ai traversé mon enfance avec beaucoup de symptômes, à la fois physique et psychiques", se souvient Hilfiger, en repensant à cette époque.
Les choses sont devenues encore plus préoccupantes lorsque ses symptômes sont devenus neurologiques : sa capacité à se concentrer, à lire et à retenir des informations a commencé à diminuer à une vitesse hypersonique. Personne ne pouvait comprendre ce qui en était la cause, alors les médecins ont attribué ces troubles cognitifs au TDA (Trouble déficitaire de l'attention à prédominance inattentive) et aux troubles d'apprentissage.
Puis, à 13 ans, Hilfiger a eu un accident de snowboard qui lui a disloqué la hanche droite, et c'est à ce moment-là que ses symptômes ont vraiment commencé à s'intensifier. Elle avait des douleurs lancinantes dans les membres et le dos, des migraines qui la laissaient alitée pendant des jours, et sa capacité à lire ou à retenir des informations était désormais nulle. Trois ans plus tard, elle s'est retrouvée en proie à de graves crises d'angoisse qui nécessitaient des visites aux urgences. Une attaque fut si grave que les médecins ont dit que s'ils n'avaient pas appelé les ambulanciers si tôt, elle aurait probablement eu une crise cardiaque.
La maladie de Lyme est assez mal comprise aujourd'hui, mais elle l'était encore plus à l'époque, et il était presque impossible de trouver des médecins connaissant Lyme. Les médecins que Hilfiger a vus ont énuméré une panoplie de maladies différentes qu'ils pensaient qu'elle pourrait avoir – polyarthrite rhumatoïde, sclérose en plaques, fibromyalgie, trouble anxieux, trouble d'apprentissage – mais aucun d'entre eux n’expliquait tous ses symptômes. « Tout cela était très déroutant », dit Hilfiger.
Ce n'était pas que les médecins ne soupçonnaient pas Lyme du tout. En fait, ils ont fait plusieurs tests de Lyme, mais chacun est revenu négatif ou borderline (ce qui signifie qu'une seule des 10 bandes testées dans le test Western Blot a montré des irrégularités, alors qu’un résultat positif nécessite généralement quatre ou cinq). Pourtant, même les tests négatifs ont montré suffisamment d'anticorps de la maladie de Lyme présents pour soupçonner une maladie de Lyme.
Hilfiger a donc continué à avancer dans sa vie bien remplie. Elle jouait dans une émission Off-Broadway, et produisait et jouait également dans l'émission de téléréalité MTV « Rich Girls » lorsque ses symptômes neurologiques se sont considérablement aggravés : sa capacité à traiter l'information, à comprendre ce que les gens disaient ou à récupérer des mots a encore plus chuté. C'étaient tous des effets à long terme de la maladie de Lyme, mais elle n'en avait aucune idée ; elle pensait qu'elle perdait la tête.
Tout est arrivé à un point critique lorsque Rich Girls a été diffusé, juste au moment où Hilfiger était sur le point d'avoir 19 ans. Tout d'un coup, elle a connu une grave dépression nerveuse. "J'ai eu un épisode psychotique complet pendant environ deux mois", se souvient-elle. Ses parents ne savaient pas quoi faire, et finalement son père a décidé que le meilleur choix et le plus sûr était de la faire interner dans un établissement psychiatrique. Il l'a endormie, l'a mise dans une ambulance, et quand elle s'est réveillée, elle était dans un service psychiatrique. Elle ne savait pas pourquoi elle était là, ni comment elle y était arrivée.
Un psychiatre de la clinique a effectué une série de nouveaux tests et analyses de sang, qui sont revenus montrer des niveaux hors normes de la maladie de Lyme. Elle a enfin eu un diagnostic.
Avec son nouveau diagnostic, Hilfiger a commencé un protocole d'antibiotiques par intermittence pendant environ 7 ans.
Ces antibiothérapies, bien sûr, ont eu un impact sur sa santé intestinale, bien qu'elle ne l'ait pas compris à l'époque. On lui a dit de prendre des probiotiques, mais on ne lui a pas dit comment les prendre correctement, et elle n'avait aucune indication sur la façon de structurer son alimentation ou ses médicaments. Elle avait 20 ans et menait sa vie comme le feraient beaucoup de jeunes de 20 ans : « Je fumais des Marlboro light, je buvais du Coca Light et je mangeais des céréales. »
Même sous antibiotiques, Hilfiger pouvait à peine quitter son lit au début, mais après quelques mois, ses symptômes ont commencé à s’amoindrir. Ambitieuse par nature, Hilfiger se plongeait immédiatement dans le travail dès qu'elle se sentait assez bien - mais inévitablement, après 3 à 6 mois de travail, son corps et son cerveau recommençaient à lâcher. Des douleurs articulaires s'installaient à nouveau et elle n’était plus capable de sortir du lit ou de se souvenir du nom de des gens de son entourage.
Ce cycle se répétait pendant des années : quatre ou cinq mois d'alitement, puis elle se sentait mieux et travaillait quelques mois, puis ses symptômes réapparaissaient. "C'était un manège fou, un cercle vicieux, faits de haut et de bas ", dit Ally.
Après environ sept ans d’antibiothérapie et de santé en dents de scie, Ally a dit à son père qu'elle ne pouvait plus continuer ainsi. Les courtes fenêtres de mieux n'étaient pas suffisantes pour continuer à prendre ces médicaments aux effets secondaires conséquents.
Détail de son suivi médical (informations issues de son livre) :
Le premier médecin : Docteur Phillip : antibiotique oral (tétracycline ®) et trois antibiotiques intraveineux + des antipaludéens.
Le second médecin : le Docteur Richard Horrowitz qui l’a traité avec plusieurs antibiotiques et antipaludéens, dont du Mepron ®.
Le troisième médecin : le Docteur Kenneth Liegner qui l’a suivi durant 3 ans dont 7 mois d’intraveineuse d’antibiotiques avec un cathéter central et le reste en antibiotiques par voie orale administrés de manière pulsée.
Le quatrième médecin : le Docteur Qungcai Zhang qui a utilisé une synergie de plantes médicinales à haute dose https://www.amazon.fr/Lyme-Disease-Modern-Chinese-Medicine/dp/0967721318
Le 5ème médecin : Dr D’Adamo : régime adapté à son groupe sanguin (profilage alimentaire)
Le 6ème médecin : Dr K : injections de pénicilline ® – elle précise avoir mal supporté le traitement
Le 7ème médecin : un médecin dont elle préfère taire le nom car il n’a pas reconnu son lyme chronique et lui a conseillé de prendre des antidépresseurs et de se mettre au sport
Le 8ème médecin : un infectiologue qui au vu de ses nombreuses antibiothérapies passées, a préféré axer sur la détoxification avec de fortes doses de glutathion
Après s'être essayée aux antibiothérapies et à la médecine chinoise avec le docteur Yoga Joe, Hilfiger a décidé d'essayer une nouvelle approche. Son père a trouvé un médecin homéopathe allemand (le docteur Thomas K. Szulc) et elle a décidé de travailler en étroite collaboration avec lui. Il l'a mise sous un régime de désintoxication très strict, a fait une cure de désintoxication IV - où son sang a été prélevé, passé à travers des lumières IV et réinjecté - et prenait beaucoup de plantes et de compléments alimentaires, ainsi que du peroxyde d’hydrogène. Après cela, ils se sont concentrés sur l'élimination de toutes les toxines environnementales, que ce soit le type d'eau qu'elle buvait ou les aliments qu'elle mangeait. C'était intense, et ça a pris deux mois et demi malgré le fait qu'ils s'attendaient à ce que ça prenne un mois, mais ça a marché. Elle se sentait bien, et mieux qu’après tous les différents traitements par antibiotiques qu’elle avait essayé par le passé. Elle se pensait alors complètement guérie de la maladie.
Elle se sentait suffisamment bien pour reprendre le travail. Elle a lancé une ligne de vêtements et travaillait comme une acharnée, et a rencontré celui qui deviendra son mari. Dans toute cette agitation, elle n'a pas maintenu une bonne hygiène de vie ce qui a entraîné une rechute très grave. Les médecins ont trouvé des parasites dans son corps, parmi une foule d'autres problèmes qui étaient survenus, tous résultant de sa maladie de Lyme persistante et d'un manque de traitement de maintenance.
Elle s'est donc engagée, encore une fois, à trouver un traitement qui fonctionnerait. Cette fois, elle est passée par une batterie de nouvelles approches:
Médecine ayurvédique avec le dr Gerson (10ème médecin) avec qui elle a pratiqué le Panchakarma (processus de purification et de réjuvénation en cinq étapes utilisé dans l'Ayurveda, une forme de médecine traditionnelle originaire de l'Inde)
Astrologie, méditation, thérapie craniosacrée, Reiki, écriture positive avec Sheila Bath (11ème thérapeute)
Remèdes homéopathiques avec le Dr Stanley Kacherski (12ème médecin)
"J'ai tout essayé" dit Ally.
Tous ses efforts n'ont pas eu le résultat escompté. Au lieu de se sentir mieux, elle s'est retrouvée aux urgences avec une migraine de 48 heures, et les médecins ont découvert un anévrisme dans son cerveau. C'est à ce moment-là qu'elle a compris qu'elle devait sérieusement reconsidérer les choses.
"Je savais que je devais apporter des changements majeurs", déclare Hilfiger. Elle a donc arrêté sa ligne de vêtements et elle et son mari ont déménagé dans les Caraïbes pendant trois mois. Là, elle a repris de nombreuses pratiques qu'elle avait maintenues lorsqu'elle travaillait avec l'homéopathe allemand. Elle s'est concentrée sur la prévention de toutes les formes de toxines en éliminant le stress, en mangeant sainement et en cultivant l'énergie positive. En fin de compte, cela s'est avéré être le meilleur traitement qu'elle aurait pu demander. Lentement, les effets à long terme de la maladie de Lyme dont elle souffrait depuis des décennies ont commencé à s'estomper.
Quand elle et son mari sont retournés aux États-Unis, elle savait qu'elle ne pouvait pas retourner à New York et au style de vie qui y était associé, alors ils ont déménagé en Californie. Dans ce nouvel environnement, elle a pu s'en tenir à son mode de vie peu stressant, sain et sans toxines. Elle ne s'est pas lancée dans de nouveaux projets de travail dévorants, choisissant plutôt de canaliser ses ambitions dans des efforts créatifs et réparateurs comme la peinture et le dessin.
Aujourd’hui Ally arrive à vivre avec la maladie. Elle alterne entre des jours où elle est asymptomatique et d’autres jours où elle ressent des symptômes, mais ceux-ci sont devenus contrôlables, « managables ». Elle consacre son temps libre à éduquer le public sur la maladie de Lyme chronique.
Voici ce que Ally dit faire pour maintenir un état de santé correct et traverser les journées avec des symptômes : « Le sommeil est un facteur majeur pour moi - je vise à obtenir 7 à 8 heures de sommeil chaque nuit afin de continuer à me sentir bien. Si je suis confronté à une situation stressante, je m'entraîne à lâcher prise, à me dire que les choses pourraient être pires et à me promener dans la nature. Mon régime alimentaire est également important. Je mange : faible en sucre, biologique, principalement sans gluten et sain. J'évite : les aliments transformés, le sucre brun et blanc, le blé et tout ce qui est inflammatoire pour moi, comme les poivrons, les aubergines et les tomates. Si je me sens très mal, je me rabats sur mon régime de groupe sanguin (par le Dr D'Adamo), mélangé à un régime ayurvédique (je suis un vata dosha). Les patients de Lyme manquent souvent de vitamines D et C, alors je me supplémente. »
THALIA
Thalia est une chanteuse mexicaine, une actrice et une femme d’affaires de talent. Depuis les années 80, elle n’a jamais cessé d’enchaîner les projets professionnels. Elle s’est surtout fait connaître du public en interprétant le rôle de l'audacieuse Marimar/Bella Aldama dans la telenovela mexicaine Marimar, en 1994. Ses telenovelas ont été regardées dans plus de 180 pays à travers le monde. Elle a vendu plus de 50 millions d'albums à travers le monde et elle est considérée comme la chanteuse la plus commerciale du Mexique au niveau international, selon AMPROFON (Association mexicaine des producteurs d'enregistrements sonores).
« Avant de contracter la maladie de Lyme, je n’avais aucune idée de sa puissance et de ses effets dévastateurs. Quand j’ai commencé à ressentir les premiers symptômes, je ne pensais pas du tout qu’il pouvait s’agir de la maladie de Lyme, parce que j’arrivais à la fin de ma grossesse. Je pensais que c’était normal. Ça a commencé pendant les 2 derniers mois de ma grossesse, quand j’étais enceinte de ma fille Sabrina. Je me sentais très fatiguée tout le temps, j’avais mal partout, j’étais clouée au lit en permanence. Je transpirais beaucoup trop, je souffrais d’insomnie et je ressentais une forte douleur dans la nuque .Mon cou était tellement raide que je n’arrivais pas à bouger la tête. J'avais des troubles cognitifs. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que quelque chose n’allait pas. »
Thalia a consulté plusieurs médecins ; a fait des heures de recherches, jusqu’à ce qu’elle retrouve ses symptômes dans la description de la maladie de Lyme et le lupus. Elle se reconnaissait dans les deux maladies et se rappelait avoir été piquée par une araignée peu avant l'apparition des premiers symptômes de la maladie.
« J’ai fait des prises de sang pour vérifier s’il s’agissait de la maladie de Lyme et les résultats ont été négatifs trois fois de suite. J’ai ainsi passé 8 mois sans aucun traitement. Un jour, je n’en pouvais vraiment plus et j’ai dit à mon mari « Mon amour, reste avec moi aujourd’hui parce que c’est probablement la dernière fois que tu me vois en vie . Je suis sur le point de m’effondrer et de mourir. Je n’ai plus la force de me battre et de continuer à vivre.’ » Des paroles que le producteur de musique, Tommy Mottola, son mari, n’oubliera jamais. « Il a eu tellement peur de me perdre qu’il a tout fait pour chercher les meilleurs laboratoires spécialisés dans le traitement de la maladie de Lyme. Par la suite, les médecins ont confirmé que je souffrais vraiment de cette maladie grâce au laboratoire Genova. J’ai enfin eu droit à un diagnostic concluant. J’ai ensuite suivi un traitement pendant deux ans et demi, je devais avaler une trentaine de comprimés par jour."
Le médecin qui l’a suivi et qui l’a suit toujours aujourd’hui n’est autre que Richard horrowitz. Le Dr Richard Horowitz est médecin interniste, membre fondateur de l’ILADS (International Lyme disease and associated diseases society), spécialiste depuis 26 ans de la maladie de Lyme et co-infections. Avec son épouse il a fondé le Hudson Valley Healing Arts Center de Hyde Park (New York), qui, en trois décennies, a traité plus de 12 000 patients souffrant de maladies transmises par les tiques.
La chanteuse a déclaré qu’il a fallu environ deux ans et demi en protocole médical, très intense, incluant cinq antibiotiques, les plantes anti infectieuses du protocole Cowden, et de la supplémentation, pour contrôler la maladie. Le traitement fut très douloureux avec beaucoup de réactions herx-heimer et des effets secondaires importants (dont une perte de cheveux - voir photo ci-dessous issu de son livre).
Thalia perdant ses cheveux à cause des effets
secondaires du traitement, photo extraite de son livre
Elle a également suivi un régime hypoglycémique, afin de limiter les symptômes de sa maladie : « Je ne pouvais rien manger qui contienne du sucre ou de la farine. Je ne mangeais même pas le riz que j’aime tant. Je ne pouvais tricher qu’une ou deux fois par semaine, mais du lundi au vendredi, je suivais une discipline très sévère. »
Bien qu’elle soit stabilisée depuis elle a dû changer ses habitudes pour optimiser son hygiène de vie et sa gestion du stress, car les symptômes peuvent réapparaître à tout moment. Depuis, Thalia dit alterner entre des périodes de pleine santé et des périodes de symptômes nécessitant contrôle médical et traitement, comme elle le relate sur son compte Instagram (voir photos ci-dessous). Elle consulte régulièrement un chiropracteur, et des soins de cup therapy (hijama).
Les autres célébrités atteintes (formes légères à modérées):
Christy Turlington : L’égérie de la marque de luxe Calvin Klein a souffert en 2007 de la maladie de Lyme. Par chance, elle a été soignée rapidement et a réussi à se débarrasser de l’infection.
Jamie Lyn Sigler : La fille du célèbre chef de la mafia dans la série Les Sopranos raconte sa bataille contre la maladie de Lyme et la sclérose en plaques dans son livre « Wise Girl: What I've Learned About Life, Love, and Loss ».
Shania Twain, cinq fois lauréate des Grammy Awards, a déclaré qu’elle craignait de tomber de scène après avoir été mordu par une tique en 2003 alors qu’elle faisait de l’équitation. Twain a déclaré : « Mes symptômes étaient assez effrayants car avant d’être diagnostiquée, j’étais très étourdie. Je perdais l’équilibre, j’avais peur de tomber de la scène. ». Shania Twain a ajouté : « J’avais des pertes de conscience » La maladie chronique de la chanteuse a contribué au développement d’un trouble de la voix, la dysphonie, qui a entraîné des opérations de la gorge et une thérapie.Elle a déclaré : « Ma voix n’a plus jamais été la même. Je pensais que j’avais perdu ma voix pour toujours. Je pensais que c’était fini (et) que je ne chanterais plus jamais, jamais. »
Richard Gere : En 2011, alors qu’il est sur le point de commencer le tournage du film Autumn in New York, avec l’actrice Winona Ryder, Richard Gere aurait été diagnostiqué avec la maladie de Lyme. L’infection l’aurait terrassé pendant une semaine avant d’être finalement traité à temps. L’ironie de cette histoire ? Le film en question aborde le thème de la maladie. L’acteur incarne un homme tombant passionnément amoureux d'une jeune femme malade, en phase terminale.
Il aurait connu l’agonie : Au magazine Slate, des sources auraient déclaré avoir vu l’acteur "se relever d'une maladie potentiellement fatale qui l'a immobilisé sur le dos, à la limite de l’agonie". Une autre source a rapporté : "Richard m'a dit qu'il pensait qu'il allait mourir. Il m’a dit: "Je me sentais terriblement mal, je voulais mourir. Il s'agit d'une maladie effrayante. Je me sentais comme si chaque once de force avait disparu de mon corps." En quelques heures, je pouvais à peine lever la tête de l'oreiller." L’acteur âgé de 68 ans aurait été guéri de la maladie sans hériter de douleurs chroniques.
Alec Baldwin : "Je me suis fait attaquer. C'est venu comme si quelqu'un avait claqué des doigts et m'avait jeté un sort". Ce sont les mots utilisés par Alec Baldwin lorsqu'il se confie sur sa maladie de Lyme. Interviewé le 9 juin dernier durant le podcast Hypochondriactor animé par le chroniqueur Sean Hayes et la médecin Priyanka Wali, MD, l'acteur est revenu sur les symptômes qu'il a enduré.
"Un été en août, je me tenais sur le porche de mon ami la nuit, et c'était une soirée fraîche. [...] J'ai senti littéralement cette vague passer sur mon dos et sur mes épaules et s'enrouler autour de moi. moi comme un frisso [...] je venais d'être attaqué. C'est venu comme si quelqu'un avait claqué des doigts et m'avait jeté un sort", se remémore l'acteur.
Depuis ce jour, chaque été, Alec Baldwin a subi les symptômes de la maladie de Lyme. Ce dernier raconte avoir été "cloué au lit avec des sueurs froides, des douleurs articulaires et des courbatures".
Dates clés :
- En 2011, lors d’une interview accordée au New York Times, Alec Baldwin a reconnu lutter contre la maladie de Lyme. Il a ainsi expliqué qu'il était très fatigué à la même période chaque année.
- C'est seulement en mai 2017, en tant que maître de cérémonie pour la Bay Area Lyme Foundation en Californie, que l’acteur a réitéré en ouvrant l’évènement sur ses expériences personnelles avec la maladie, rapporte le magazine People. Il explique avoir été piqué par une tique une première fois 17 ans auparavant, puis une nouvelle fois quelques années plus tard. “J'ai eu les symptômes de la maladie de Lyme chaque été, pendant cinq ans, tous les mois d'août. Les symptômes étaient semblables à ceux de la grippe, je transpirais énormément dans mon lit" a-t-il déclaré lors de l’événement. L’acteur a poursuivi : "La première fois a été la pire de toutes. J'étais seul, je n'étais pas marié à l'époque, j'étais divorcé de ma première femme. Je me suis dit : Je vais mourir de la maladie de Lyme dans mon lit et j'espère que quelqu'un me trouvera dans peu de temps !"
Sensibilise ses fans : Lors de la cérémonie, l’acteur a également déclaré : "Nous avons besoin de plus de chercheurs pour nous aider à trouver un remède, ou au moins un traitement qui fonctionne" avant de poursuivre : "La maladie de Lyme est tellement plus fréquente que ne le suggèrent les statistiques. J'ai de la famille et des amis atteints à New York, Los Angeles et partout ailleurs."
Ashley Olsen : C’est à l’été 2015 que la maladie d’Ashley Olsen, magnat de la mode et soeur jumelle de Mary-Kate Olsen, fut révélée au grand public. "Elle a été diagnostiquée à un stade très avancé, donc les mesures en cas de détection précoce n'étaient pas des options pour elle", a déclaré une source anonyme à OK! Magazine. Une source proche de la star a également confié au magazine Radar Online : "Elle ne peut plus travailler comme avant et elle doit rester chez elle pour se reposer. C'est très difficile. Elle est épuisée en permanence et ça la rend désagréable." La source a également ajouté : "Elle a essayé de reprendre sa santé en main, en allant à la gym et en prenant mieux soin d'elle-même."
Les apparitions en public de la jeune femme de 31 ans se font de plus en plus rares. Elle n’a jamais souhaité faire de commentaires autour de sa maladie.
Bella Hadid :
- En 2012, le top model découvre qu’elle est infectée par l'infection bactérienne de la maladie de Lyme. Un électrochoc pour la jeune femme qui se voit obligée de mettre un terme à sa carrière naissante dans le domaine de l’équitation. "Je ne pouvais plus monter, j’étais juste trop malade. Et j’ai dû vendre mon cheval car je ne pouvais plus m’en occuper" a déclaré la jeune femme au London Evening Standard. "C'était très émouvant pour moi. Je pensais que j'allais monter à cheval pour le reste de ma vie" explique le mannequin au Telegraph.
- Une lutte rendue publique lors du Gala Global Lyme Alliance en 2015, rapporte le magazine Etonline. Sa mère Yolanda Foster, elle aussi atteinte par la maladie, a déclaré : "Mes deux plus jeunes enfants, Bella et Anwar, ont également été diagnostiqués avec la maladie de Lyme chronique début 2012. Les voir souffrir en silence pour me soutenir dans mon combat a fait naître en moi un profond désespoir.” Ce soir-là, Yolanda s’est vu décerner le prix Power of One en reconnaissance de son combat continu pour sensibiliser le public à la maladie de Lyme. La jeune Bella a déclaré aux invités : “Je sais ce que c'est que de ne pas vouloir sortir du lit à cause des douleurs osseuses et de l’épuisement. Je sais également ce que c’est de ne plus vouloir socialiser ou être au contact des gens parce que l'anxiété et le brouillard cérébral n'en valent pas la peine.” avant d’ajouter : "Après des années, vous commencez à vous habituer à vivre de cette façon avec la maladie, au lieu d’essayer de guérir et de continuer votre vie.”
Sensibilise ses fans : à travers ses nombreux réseaux, le mannequin âgé de 26 ans partage régulièrement des photos montrant les soins qu’elle doit effectuer au quotidien : perfusions intraveineuses, repos, hospitalisation… La jeune femme parle régulièrement de sa maladie pour aider à sensibiliser la population sur l'état de santé de milliers de personnes à travers le monde.
Une carrière plus forte que la maladie : malgré l’infection, Bella a réussi à devenir l'un des modèles les plus convoités de sa génération, marchant sur les podiums de Tommy Hilfiger, Versace, Dior et Chanel. En faisant preuve de persévérance, le jeune mannequin est parvenu à se hisser à l’international.
Comme sa maman, Bella se traite par les plantes, l’ozonothérapie, la complémenttation, la LDI, et elle est suivie par le docteur Klinghardt.
Justin Bieber a pris la parole sur Instagram pour évoquer ses récents problèmes de santé : "On m'a récemment diagnostiqué la maladie de Lyme et en plus j'ai aussi un sérieux cas de mononucléose chronique qui affecte ma peau, mes fonctions neurologiques, mon énergie et ma santé en général."
Georges Bush : Dates clés : Août 2007, le Washington Post rapporte que le 43e président des États-Unis aurait été traité pour ce qui semblait être Lyme en août 2006. A l’appui ? Les dossiers médicaux publiés par la Maison-Blanche. Le Président aurait d'abord remarqué une éruption cutanée sur le devant de sa jambe gauche, un érythème migrant, et aurait immédiatement informé le personnel de la Maison-Blanche. En 2007, près d'un an plus tard, le magazine rapportait que l'état de Bush avait atteint “une résolution complète” et était “sans récurrence” grâce à un traitement. Au total, 11 médecins ont été impliqués dans son suivi médical.
La cause : Le porte-parole de la Maison-Blanche, Scott Stanzel, a déclaré au Washington Post : "Il n'est pas rare que le président ait des piqûres de tiques quand il fait du vélo." Ses médecins lui ont conseillé de porter des pantalons longs, des chemises à manches longues et d'utiliser des insecticides quand il se rend dans des zones à risque.
La star hollywoodienne Kelly Osbourne a souffert de la maladie de Lyme pendant dix ans. En 2004, Kelly a été mordue par une tique alors qu'elle était dans une pépinière de rennes. La chanteuse a ensuite souffert de douleurs chroniques, d’une fatigue chronique, de crises d’épilepsie. Elle était, dans ses souvenirs, dans un état de zombie, prenant de nombreux médicaments sans réelle efficacité. "Mes ordonnances n'arrêtaient pas de s'accumuler. Je ne pouvais pas dormir, alors ils m'ont donné Ambien. Quand Ambien m'a donné la nausée, ils m'ont fait passer au Trazodone, mais cela m'a donné un reflux acide, alors j'ai dû prendre un antiacide tous les jours. J'ai pris de l'extrait de canneberge et des antibiotiques parce qu'un médicament m'a rendu sujette aux infections des voies urinaires. Analgésiques - pour un ancien accro aux analgésiques - pour soulager les maux de tête et de corps. Je ne plaisante pas - j'avais même des pilules pour faire face à l'anxiété que j'avais en prenant autant de pilules ».
Quand j'ai reçu une autre ordonnance qui m'a laissé à peine capable de parler, j'ai été réduite à une boule sur le canapé, et ce fut mon point de rupture. J'ai pris mon sac de pilules et mon fiancé [Matthew Mosshart; les deux se sont séparés en 2014] m'a conduit chez ma mère. Je les ai tous assis, un par un, jusqu'à ce qu'ils s'alignent sur la longueur du comptoir. « Je ne peux plus vivre comme ça », leur annonce-t-elle. "Je suis un légume."
En dernier recours, elle a appelé Philip Battiade de la clinique allemande Infusio, un praticien de médecine alternative. Je l'avais rencontré pour la première fois lorsqu'il soignait mon frère pour la SEP. « Lorsque j'ai rencontré Philip, je lui ai assuré que je n'avais pas utilisé de médicaments sans ordonnance depuis des années et que je pensais avoir la maladie de Lyme. J'avais commencé à entrer mes symptômes dans des quiz en ligne, et les résultats revenaient sans cesse favorables à Lyme. Pour la première fois, quelqu'un m'a écouté et j'ai été testé. Les résultats ont été positifs : j'avais la maladie de Lyme neurologique de stade III. J'étais soulagé de savoir enfin ce qui se passait, mais j'avais aussi très peur ».
Osbourne s'est rendue en Allemagne pour essayer la thérapie par cellules souches, qui, selon elle, a permis d'atténuer ses symptômes.
« Je suis monté dans un avion et je me suis envolé pour le centre de traitement de Philip en Allemagne. J'ai commencé une thérapie par cellules souches. Plutôt que d'essayer de tuer la maladie avec des antibiotiques, ce traitement a fonctionné pour renforcer mon système immunitaire afin que mon corps puisse combattre et se débarrasser de la maladie par lui-même, ce qui est une guérison beaucoup plus complète et durable. Je suis resté deux semaines. Je revivais des émotions et des sentiments à nouveau ».
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