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L'IMPORTANCE DE LA DETOXIFICATION EN CAS DE LYME CHRONIQUE


Les toxines de la borréliose


Les personnes atteintes de syndromes infectieux multi-systémiques présentent généralement une charge toxique importante dans la mesure où :

  • Les borrélies vivantes fabriquent et excrètent des déchets métaboliques (biotoxines) toxiques pour l'organisme.

  • En mourant, les bactéries relarguent des toxines (endotoxines) inflammatoires pour le corps humain et responsables de réactions Herxheimer.

  • Les borrélies produisent de l'ammoniaque qui remonte au cerveau et provoque un brouillard cérébral. En effet, la borréliose entraîne « une défaillance du fonctionnement des cellules parenchymateuses qui peut avoir pour conséquence une incapacité à convertir l'ammoniaque en urée et a pour résultat une augmentation des niveaux sanguins d'ammoniaque ».

  • Une fois que les bactéries de Lyme pénètrent dans le cerveau, la bactérie Borrelia active les macrophages et les incite à produire de l'acide quinolinique, responsable de pulsions suicidaires et troubles cognitifs.

  • Les résidus laissés après la lyse des bactéries spirochètes peuvent continuer à être pathogènes pour le corps humain et le système nerveux central.

  • Le corps libère des toxines naturelles en réponse à la présence de la bactérie.

  • L’infection perturbe le métabolisme du corps (tout particulièrement au niveau enzymatique) ce qui compromet les fonctions de détoxication.

Les toxines peuvent affecter n'importe quel système ou organe du corps humain. Selon les docteurs C. Shoemaker et H. Kenneth Hudnell., « la borréliose produit de nombreuses biotoxines qui ont une affinité pour le tissu cellulaire, notamment les neurotoxines avec un tropisme moléculaire important pour les structures des lipides, le système nerveux central, les nerfs périphériques, les muscles, les articulations (liquide synovial et cartilage), les poumons et bien d'autres tissus ».

« Les neurotoxines sont attirées par le système nerveux, absorbées par les terminaisons nerveuses et pénètrent à l'intérieur du neurone jusqu'au corps cellulaire, ce qui finit par perturber les fonctions vitales de la cellule nerveuse. En principe, les toxines sont déversées dans le liquide interstitiel, le sang et la lymphe, et diffusées dans tout le corps jusqu'à ce qu'elles puissent être éliminées par l'organisme. Mais vu leur affinité avec les nerfs, elles peuvent traverser l'intestin grêle et être remises en circulation sanguine, ou se loger dans les tissus affaiblis et adipeux, les cellules graisseuses et le cerveau [1]».


Les toxiques environnementaux

Les polluants de notre ère (ondes électromagnétiques, métaux lourds, moisissures, toxines, produits chimiques, pesticides, additifs alimentaires, perturbateurs endocriniens, antibiotiques, sucre raffiné, graisses trans, COV, nano particules), fortement immunosuppresseurs, perturbateurs endocriniens et neurotoxiques, couplés au stress chronique imposé par le modèle de nos sociétés modernes, sont autant de facteurs potentiellement explicatifs de cette explosion d'infections persistantes et de symptômes multi-systémiques et chroniques.

D'ailleurs, de nombreuses personnes positives à la maladie de Lyme rapportent avoir commencé à ressentir leurs premiers symptômes suite à une exposition aux moisissures, à de la peinture fraîche, à une forme de mercure (notamment à l'occasion de la dépose d'un amalgame dentaire), à l'installation d'un compteur Linky, à la rénovation de leur maison, à un déménagement, à la prise d'un médicament ou à l’administration d'un vaccin, et non suite à une morsure de tique. Ces personnes étaient jusqu’alors porteurs sains de la borréliose mais le choc immunitaire provoqué par le toxique environnemental a affaissé leur immunité au point d’activer les bactéries et autres microbes déjà présents, mais jusque-là gardés sous contrôle.

Il apparaît ainsi primordial de mettre en place un changement de vie globale pour éliminer toute source de pollution délétère qui augmente la charge toxique globale déjà trop élevée, affaisse l'immunité et perturbe le système hormonal et neurologique sur une base quotidienne.

Ces différents toxiques ne sont peut-être pas alarmants lorsqu'ils sont considérés isolément, ponctuellement, à faibles doses et sur une personne en bonne santé. En revanche, l'exposition chronique et cumulée tout au long de l'année à l'ensemble de ces toxiques pose un véritable problème de santé, d'autant plus lorsqu'une personne est particulièrement sensible ou qu'elle combat un syndrome infectieux multi systémique.

Il n'y a que très peu d'intérêt pour une personne atteinte de la maladie de Lyme à engager des soins antiseptiques et détoxifiants, si cette personne se réintoxique en parallèle quotidiennement du fait de son environnement immédiat.

Remédier à une maladie environnementale, c'est par définition commencer par éliminer toutes les sources de pollution extérieures afin de se créer un habitat sain, et donc, un environnement propice à la guérison.


Une saturation des voies de détoxination

En plus d'offrir un environnement favorable aux infections froides, l'accumulation progressive mais certaine de substances toxiques et xénobiotiques finit par perturber les processus physiologiques les plus subtils du corps humain, surcharger les émonctoires, et inévitablement affaiblir de manière chronique le système immunitaire.

D’après les naturopathes, le corps dispose de cinq émonctoires principaux : le foie, les intestins, les reins, la peau et les poumons. Le foie élimine les toxines et les déchets par la bile, les intestins par les substances fécales, les reins par l’urine, la peau par la sueur et le sébum, et les voies respiratoires par le CO2 et les glaires.

Lorsque l'infection est ancienne, le corps est non seulement saturé par les toxines environnementales citées plus haut, mais aussi par les toxines relarguées par les pathogènes et les toxines naturellement produites par l'organisme en réponse à la présence de la bactérie. Des estimations récentes de biopsies de graisse effectuées dans différentes universités de la planète montrent qu'en moyenne, un patient en bonne santé a environ 20 000 produits chimiques différents dans ses tissus tandis qu’un patient malade en arbore plus de 30 000. Ce qui n’est pas sans surprise lorsque l’on sait que la production mondiale de produits chimiques fabriqués par l’Homme est passée de 1 million de tonnes à 400 millions de tonnes par an entre 1930 et 2000.

Une charge supplémentaire due au traitement anti-infectieux peut amener l'organisme à saturation, et provoquer des crises Herxheimer sévères qui aggravent l'état de santé du malade.

Avant de commencer le traitement anti-infectieux, il faut donc toujours prévoir une cure dépurative, drainante et détoxifiante des principaux émonctoires, dans un souci de prévention des phénomènes contre-productifs et délétères d’auto-intoxication.


C’est pour toutes ces raisons qu’il apparaît primordial de procéder à une détoxification profonde de l'organisme, avant, parfois même pendant, et après tout traitement anti-infectieux, et d'adopter une hygiène de vie très stricte afin de ne pas y ajouter des toxines supplémentaires.

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