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TÉMOIGNAGE: MA GUÉRISON DE LA MALADIE DE LYME CHRONIQUE



LE MYSTÈRE DE MA MALADIE

Début 2015, je me réveille avec des douleurs dentaires diffuses et inexpliquées. En l'espace de 6 mois, mon état se dégrade à tel point que je suis contraint de rentrer vivre chez mes parents et d'interrompre ma carrière en cabinet d'avocats.

À cette période, je ressens, de manière aléatoire et quotidienne, la liste des symptômes suivants (par ordre d'importance) : des névralgies généralisées et quasi permanentes, neuropathies des petites fibres, des paresthésies (engourdissements, fourmillements, picotements), des tressautements de nerfs (spasmes nerveux / hyperexcatibilité nerveuse), des sensations de brûlures dans le cerveau (encéphalite), une électro-hypersensibilité (aggravation des neuropathies et des paresthesies au contact des composants électroniques d'appareils électromagnétiques : carte mère, processeur, alimentation, disque dur, etc.), des douleurs dentaires, crispation incontrôlée de la mâchoire (trouble de l'articulation temporo-mandibulaire), des migraines, des douleurs pulsatiles et violentes dans le crâne (frontal, pariétal, frontal, temporal et occipital), une pression intra crânienne (encéphalopathie), des douleurs dorsales et aux cervicales, des douleurs articulaires et musculaires migratoires, des douleurs abdominales, des douleurs dans les oreilles, des douleurs thoraciques, des troubles de la fonction intestinale (principalement selles molles), des allergies alimentaires soudaines (aux oeufs notamment), des tachycardies, une baisse de mon acuité visuelle, un mal des transports accru, des nausées, des bouffés de chaleur, des sueurs et des frissons inopinés, de l’irritabilité et de l’anxiété.

Je suis meurtri à tous les niveaux de mon être : physiquement et psychiquement.

Devant le tableau complexe de ma symptomatologie et l'impressionnante détérioration de mon état, je prends la décision de mettre ma carrière professionnelle entre parenthèses pour me consacrer pleinement à ma santé.

J'entame une interminable et désespérante errance médicale : neurologues, dentistes, ORL, internistes, cardiologues etc... 25 spécialistes au total, 10 mois d’errance. Le résultat est toujours le même : « Monsieur, vous n'avez rien ».

La seule piste évoquée par le corps médical étant celle de troubles psychosomatiques, je décide de pousser les investigations moi-même.

En peu de temps, grâce à mes recherches sur Internet et à l'exclusion de toutes les autres maladies par le corps médical suite à ma longue errance médicale (IRM, radio, examens neurologiques, prises de sang,), je comprends que je suis très probablement atteint d'une neuroborreliose. Je me souviens d'une piqûre d'insecte au niveau du cou, survenue un an plus tôt lorsque j'habitais en Alsace, région endémique de la maladie de lyme. Une tique m'aurait-elle inoculé un cocktail infectieux (jusqu'à une centaine d'agents pathogènes selon les chercheurs scientifiques) provoquant une immunosuppression, par ailleurs responsable du réveil d'autres pathogènes gardés jusque-là en latence par mon système immunitaire ? Une immunosuppression renforcée par une hygiène de vie peu désirable et de nombreuses pollutions environnementales ? L'idée tient la route.

La présence de la bactérie dans mon sang est ensuite confirmée par deux laboratoires allemands différents (un test de la goutte épaisse, et un test Elispot au BCA). Le diagnostic est enfin prouvé par sérologie et posé par un médecin : CD57 extrêmement bas (16) signe d’un système immunitaire épuisé par une infection chronique (le même marqueur qui est utilisé pour les malades du VIH), présence sans équivoque de Borrelia, Mycoplasma, Chlamydia, Yersinia, Epstein-Barr Virus (virus responsable de la mononucléose et réactivé par l’immunosuppression provoquée par la Borrelia), candidose chronique, acidose, différentes sensibilités alimentaires, carences nutritionnelles, une hypoxie (manque d’oxygène), un stresse chronique, un déséquilibre hormonal, une fatigue surrénalienne et une ischémie. Les co-infections bartonnella et babésia reviennent négatives, mais j'en présente les signes cliniques.


Résultats sanguins obtenus au BCA début 2016

Puisque l'infection n'a pas été traitée dès les premiers jours ayant suivi la contamination, la bactérie a eu le temps de former des biofilms et de coloniser l'ensemble de mon corps grâce à sa forme allongée et spiralée s'apparentant à un ressort. Cette particularité lui permet de pénétrer les tissus, les os, les cellules (infection intracellulaire), les nerfs, les glandes, et le cerveau (derrière la barrière hémato-encéphalique).

Je comprends avec effroi que la maladie est désormais considérée comme incurable et je ne trouve aucun témoignage de guérison en France.

J'apprends au sujet de la polémique mondiale autour de Lyme : épidémie silencieuse, persistance de l'infection après antibiothérapie, non reconnaissance de la maladie sous sa forme chronique, absence de prise en charge, non-fiabilité des sérologies, corrélation avec les maladies auto immunitaires... À ce stade là, je dors 14 heures par nuit. Les douleurs sont quotidiennes, permanentes et incontrôlables. Je ne pratique plus aucune activité sportive, je n'ai quasiment plus de vie sociale, aucune vie professionnelle et ma situation familiale est désastreuse. Mes parents sont en plein divorce et certaines amitiés ne survivent pas à l'épreuve. Je me sens seul, incompris et terriblement effrayé.

LA MISE EN PLACE D'UN PROTOCOLE HOLISTIQUE ET NATUREL

Après l'échec d'une trithérapie d'antibiotiques au BCA (Borreliose Centrum Augsburg), je décide de devenir mon propre soignant et je mets en place un protocole de soins global et 100% naturel.

Mes recherches m’amènent à comprendre que pour assurer une solution pérenne, il me faut adopter une approche:

- qui traite en profondeur le terrain et qui prenne en considération tous les aspects de la maladie, à savoir les 4 "i": infections (au sens large), inflammation, immunité et intoxication ;

– non invasive et sécuritaire, qui n'ajouterait pas à la charge toxique déjà trop élevée, et qui protégerait mes émonctoires, mon immunité et ma flore intestinale ;

- qui ne se contenterait pas de tuer les pathogènes mais qui viendrait aussi réparer les dommages et les déficiences induits par la maladie.

- que je pourrais mener indépendamment du système médical (qui ne propose à l'évidence aucune solution viable pour cette forme de la maladie) et sur le long terme ;

Je contacte des spécialistes du monde entier (principalement Canada, USA, Suisse, Belgique, Grande Bretagne, Allemagne), des Professeurs en médecine, des médecins membres du groupe chronimed, des malades, des associations, des cliniques spécialisées, des auteurs, des bloggeurs... En somme, toute personne susceptible de m'apporter de l'information utile et donc un peu d'espoir. Mailing, téléphone, Skype, vidéoconférences, réseaux sociaux, groupes de soutien, tous les moyens sont bons. Je me débrouille pour trouver les fournisseurs de plantes médicinales et pour importer la plupart de mes compléments alimentaires de l'étranger. J'insiste auprès des autorités médicales pour obtenir certains tests et démarche les meilleurs laboratoires étrangers. Mon chemin vers la guérison est semé d'embuches, la tâche n'est jamais facilitée mais mon instinct de survie me pousse à ne rien lâcher.

Le traitement se base en réalité davantage sur l'analyse de ma symptomatologie et de mon anamnèse que sur les résultats en laboratoires, ces derniers étant pour la plupart extrêmement onéreux et peu fiables en raison d’une mauvaise conception ou de normes statistiques inadaptées. Il n'est pas figé et se voit modifié au fur et à mesure de mes avancées.

À force de tâtonnements, de recherches et d'auto-analyse, je me concocte un protocole personnalisé où je mets notamment l'accent sur la charge virale, ce qui s'avérera être un élément clé dans ma guérison dans la mesure où l'immunosuppression provoquée par la piqûre d'insecte a tendance à réveiller sous des formes particulièrement agressives de nombreux virus herpétiques jusque-là gardés en dormance dans les ganglions nerveux. J'investigue aussi sur mon propre terrain, c'est à dire sur les raisons ayant offert aux agents infectieux un environnement favorable à leur développement, sachant que de nombreuses personnes restent en bonne santé (état de "porteur sain") malgré plusieurs piqûres. En d'autres termes, je tente de comprendre pourquoi l'infection a pris une telle ampleur dans mon organisme. Je découvre la présence de parasites lors d'une cure de déparasitage et je comprends que je souffre d'un syndrome d'activation mastocytaire depuis mes 17 ans. Je suppose une intoxication au mercure au regard de mes nombreux amalgames dentaires (plombages au mercure), une intoxication aux moisissures suite à un séjour de 6 mois en Floride, ainsi qu'une intoxication médicamenteuse suite à la prise de roaccutane (médicament à base d'isotétrinoÏne utilisé dans le traitement de l'acné sévère) pendant 9 mois à dose élevée.

Je comprends que tous ces facteurs ont largement contribué à affaiblir mon terrain et donc mon immunité.

Je consacre l'essentiel de mon temps à étudier, lire des ouvrages spécialisés, échanger avec des spécialistes du monde entier, assister à des conférences, trier l'information, et surtout tout mettre en œuvre pour me soigner : régime-santé, plantes médicinales (anti inflammatoires, anti infectieuses, détoxifiantes et toniques, sous forme de poudre, décoction et teintures), cure dépurative, drainante et détoxifiante des reins, du foie et de la rate, nettoyage des intestins, compléments alimentaires ciblés, réduction des sources de pollutions extérieures (hygiène électro-magnétique, produits cosmétiques et ménagers naturels...), détoxification lente et progressive des métaux lourds, promenade en mer et juste équilibre entre activité physique et repos. Chaque aspect du protocole, chaque plante, chaque complément alimentaire, est consciencieusement étudié et religieusement appliqué.



Chaque jour, j'étudie en moyenne entre six et huit heures. Ainsi, j’ai l’impression d’avancer. Savoir c'est pouvoir. Je consacre chaque mois à l’étude d’un sujet : parasites, candidoses, virus, alimentation, ondes électromagnétiques, moisissures, métaux lourds, carences alimentaires, maladies auto-immunes, système endocrinien, système immunitaire, système digestif, système nerveux, système