INFESTATIONS PARASITAIRES : CAUSES, MANIFESTATIONS ET REMÈDES NATURELS

Personne ne veut considérer l'idée qu'il abrite des parasites. Pourtant, c'est le cas de la très grande majorité de la population occidentale ! Et oui, les parasites ne sont pas réservés qu’aux zones tropicales et subtropicales. Et l’altération de nos flores intestinales (alimentation industrielle, médicaments entérotoxiques, naissance par césarienne, etc) n’y est pas pour rien, elle fait le lit des infestations parasitaires qui sont de plus en plus complexes et résistantes !
Ce problème est largement sous-estimé en France et dans les pays industrialisés qui estiment que les conditions d’hygiène et d’assainissement empêchent de contracter des parasitoses, et qui ont de ce fait abandonné la coutume de déparasiter le corps régulièrement.
La mondialisation (retour de voyageurs partis en région à risque, immigration), l’altération de nos flores intestinales, la pollution environnementale, et l’immunosuppression globale engendrée par nos modes de vie favorisent pourtant grandement ce phénomène.
Les parasites peuvent par ailleurs entretenir avec leurs hôtes (c'est à dire nous) une relation symbiotique. En échange de notre hébergement, ils nous aident à survivre dans notre environnement ultra-intoxiqué. De nombreuses publications scientifiques montrent que les parasites ont la capacité d'extraire les métaux lourds de leur hôte et de les condenser sous leur peau et dans leur paroi cellulaire. On suppose que le système immunitaire fait là un compromis : il laisse aux parasites qui peuvent lier de grandes quantités de toxines, l’opportunité de se développer, ce qui permet à la cellule de respirer. Cependant le métabolisme de l’hôte est altéré puisqu’il doit amener de la nourriture à ces organismes et lutter contre l’inflammation et les symptômes causés par les parasites (symptômes chroniques digestifs et extra-digestifs).
Le PROBLEME DE FOND reste donc une fois de plus la charge toxique globale trop élevée, l'immunosuppression et la dysbiose, obligeant notre organisme à s’appuyer sur les capacités d’un corps étranger pour palier à nos propres insuffisances enzymatiques et détoxifiantes. Vous comprendrez ainsi aisément pourquoi un corps immunodéprimé par un Lyme chronique est très attractif pour les parasites intestinaux et leur développement.
1- LA CLASSIFICATION & LES MODES DE TRANSMISSION
Il existe de nombreuses espèces, plus ou moins rares et dont la liste ne cesse de s’allonger au fil des découvertes :
Les vers ronds (nématodes) : Les ascaris, oxyures, trichocéphale, les vers tropicaux (l'anguillule et l'ankylostomeales mutuelles), et les vers rares (la trichine, l'anisakis).
Les verts plats (cestodes) :
Les segmentés : le ténia saginata, le ténia solium, Hymenolepis (nana et diminuta), et les cestodes rares (dipylidium caninum, echinococcus granulosus, e. multicocularis).
Les non segmentés (les trématodes) : Les douves hermaphrodites (Dicrocoelium dendriticum, fasciola hepatica, Clonorchis sinensis, Fasciolopsis buski, les schistosomes (ou bilharzies).
Les parasites contractés par voie orale (bouche) sont ingérés et peuvent rester dans l’intestin ou traverser la paroi intestinale et envahir d’autres organes.
Souvent, les parasites pénètrent dans la bouche par transmission oro-fécale :
· En touchant un objet ou un aliment contaminé. Par exemple, si une personne dont les mains sont contaminées touche une poignée de porte de toilette ou de la nourriture (dans un restaurant, un magasin d’alimentation, ou dans une maison), toutes les personnes qui toucheront la porte ou consommeront cette nourriture pourront contracter l’infection.
· Lorsqu’une personne ingère une matière contaminée par les selles d’une personne infectée ou d’un animal infecté, tel qu’un chien ou un chat.
· En buvant de l’eau contaminée avec des eaux d’égout non épurées (dans les régions où les conditions sanitaires sont mauvaises)
· En consommant des crustacés crus (tels que coques et huîtres) qui ont été élevés dans une eau contaminée
· En consommant des fruits ou des légumes nettoyés dans une eau contaminée
· En se livrant à des rapports sexuels qui impliquent un contact bouche-anus
· En nageant dans une piscine qui n’a pas été correctement désinfectée, ou bien dans un lac ou dans la mer à des endroits contaminés par les égouts.
· Certains parasites peuvent pénétrer directement dans la peau ( ankylostomes, schistosomes). D’autres sont transmis par des piqûres d’insectes.
Les parasites intestinaux n'ont pas tous le même degré de virulence. Les plus virulents, souvent contractés lors d'un voyage à l'étranger, dans une région à risque, se manifestent par des symptômes violents, comme des vomissements et/ou de la diarrhée. Le corps tente par-là d'expulser le parasite. Toutefois, des parasites moins violents et aux symptômes moins sensationnels peuvent s’accumuler insidieusement dans le corps, se reproduire, et provoquer des symptômes chroniques (digestifs et extra-digestifs).

2- LES LABORATOIRES
Vous pouvez faire faire à votre consultant une copro-parasitologie pour rechercher les parasites et les amibes dans les selles au :
Labo XV (15ème arrondissement de Paris) : Tél : 01 53 68 96 89 : les appeler pour qu'ils vous envoient un kit de prélèvement (contient les explications pour savoir comment procéder). La veille du prélèvement, prendre un remède légèrement purgatif peut parfois aider (mais ce n'est pas obligatoire).
Laboratoire Barbier (à Metz) : sur place à Metz. Ils envoient aussi des kits par correspondance.
Labo Kuate (19ème arrondissement de Paris)
Attention, mêmes si ces tests sont à l’heure actuelle considérés comme les meilleurs en France, ils ne sont pas infaillibles, pour au moins 3 raisons :
- Tous les parasites ne sont pas encore répertoriés en parasitologie
- Les parasites ne sont présents dans les selles que ponctuellement
- Ils possèderaient une enzyme permettant leur dissolution après excrétion du corps
3- LES MANIFESTATIONS
Les symptômes sont très variables. Les principaux sont :
Énergie : fatigue (chronique), faiblesse générale, léthargie, anémie.
Troubles digestifs : ballonnements, maux de ventre, constipation ou diarrhées, brûlures d’estomac, douleurs abdominales.
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