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DOSSIER : TROUBLES O.R.L ET NATUROPATHIE

Cet article – dossier représente 5 années de recherches, d'études en école de naturopathie et d'herboristerie et d’expérimentations sur le sujet. Vous découvrirez des explications sur la congestion nasale, toutes les causes sous-jacentes des troubles ORL dont personne ne parle, et un éventail de solutions naturelles. Chaque conseil a été longuement recherché et expérimenté personnellement. L’article est au final très étoffé mais je crois qu’il vaut la peine d’être entièrement lu si vous êtes concerné par cette problématique. Le temps pris pour lire et mettre à profit ces informations(sur conseils personnalisés de votre conseiller en naturopathie) représentent un gain de temps inestimable pour vous.


COMPRENDRE LES TROUBLES O.R.L

  • Les problème ORL aiguës les plus courants


La sinusite est une inflammation des muqueuses qui recouvrent l’intérieur des sinus.


Une rhinite est une inflammation de la muqueuse qui tapisse les deux fosses nasales.


La rhinopharyngite est une infection du rhino-pharynx, la cavité qui s’étend des fosses nasales jusqu’au pharynx.


L'angine correspond à une infection au niveau de la gorge, et plus précisément au niveau des amygdales.


Une pharyngite désigne une inflammation du pharynx.


L'amygdalite est une infection du pharynx et des amygdales palatines.



Les symptômes attribués aux troubles O.R.L peuvent être divers et variés :


  • L’obstruction nasale : sensation de nez bouché

  • Écoulement nasal : soit antérieure en mouchant (rhinorrhée), soit postérieure (jetage postérieur). Ces écoulements peuvent être aqueux (de l’eau), plus ou moins épais, voire purulents.

  • Le trouble de l’odorat : Anosmie ou hyposmie.

  • Gêne dans la gorge

  • Les douleurs : les algies faciales (nasale, péri-orbitaire, frontale et même dentaire) ainsi que des maux de tête (céphalées d’origine naso-sinusienne souvent diagnostiquées à tort comme des migraines). Ces douleurs, souvent invalidantes, sont dues soit à une hyperpression par un confinement d’air ou de sécrétions dans les sinus, soit par une exagération d’effort.

  • Crises d'éternuements

  • Sécheresse nasale

  • Démangeaisons du palais

  • Picotement des yeux

  • Salive visqueuse

  • Langue chargée (blanc, vert, jaune)

  • Hyper-réactivité aux différents allergènes

  • Vertiges

  • Difficultés à déglutir

  • Douleurs/gonflement des amygdales etc...


Tous ces troubles peuvent être provoquées par des virus, des bactéries, des parasites, des champignons ou encore des allergènes (pollen, poussière, acariens, substances chimiques, un aliment, pollution environnementale, moisissures, poils d’animaux etc). Le problème peut par ailleurs être favorisé par une déviation de la cloison nasale, c’est à dire une déformation de la paroi intérieure du nez qui favorise la survenue des infections.


Ces troubles s’accompagnent généralement de mucosités, le corps essayant de se nettoyer des agents pathogènes, des allergènes, et des toxines par la sécrétion de mucus.



Lorsque ces troubles sont récurrents ou permanents, nous parlons de troubles ORL chroniques. Il existe de nombreux facteurs qui participent à chroniciser ces différents maux, ou qui en sont la cause principale, et dont on entend très peu parler.




  • Qu’est ce qui favorise la chronicité de ces troubles et dont on entend peu parler ?


Une infection fongique dans les sinus : Une sinusite aspergillaire est une infection chronique des sinus (le plus souvent le sinus maxillaire) causée par un champignon du genre des Aspergillus. Aspergillus fumigatus est l'espèce la plus souvent mise en cause. Voir photos sur cet article. Attention aux âmes sensibles.


Du flegme coincé dans le nez / les sinus : Le flegme est une sécrétion juteuse dans les voies respiratoires pendant la maladie et l'inflammation. Le flegme contient généralement du mucus avec des virus, des bactéries, d'autres débris et des cellules inflammatoires détruites. Sa couleur peut varier du transparent au jaune pâle ou foncé et vert, du clair au marron foncé, et même au gris foncé selon les constituants. Lorsque le flegme est coincé dans le nez ou les sinus, il provoque une importante congestion nasale et un écoulement post-nasal.


=> Voir cette vidéo qui filme une opération visant à retirer le flegme coincé dans le sinus sphénoïdal.


Les mucocèles sphénoïdales sont des formations pseudokystiques expansives, d'évolution lente, qui se développent au sein de la cavité sinusienne sphénoidale. On parle de mucopyocoele lorsque la mucocèle est infectée. Voir cette vidéo d'une opération visant à retirer la mucocèle infectée suite à une complication de polypes.


Une infection MARCoN’s (Staphylocoques Négatifs à la Coagulase Multiple Résistante aux Antibiotiques) : une infection à staphylocoque résistante aux antibiotiques qui réside profondément dans le nez.


Une infection parasitaire à Capillaria : Capillaria hepatica, est une espèce de nématodes de la famille des Capillariidae. Cette espèce est l'agent de la capillariose hépatique des mammifères, et peut très rarement parasiter les sinus de l'être humain.


Les polypes : ce sont des formations fréquentes qui ont une forme de goutte et qui se forment autour des ouvertures des cavités sinusiennes. Un polype ressemble à un grain de raisin sans pépins et sans peau. À la différence des polypes du colon ou de la vessie, les polypes du nez ne sont pas des tumeurs et par conséquent n’entraînent pas une augmentation du risque de cancer. Ils sont simplement le reflet d’une inflammation, bien que des antécédents familiaux de la maladie puissent être présents. Les médecins peuvent réaliser une biopsie du polype afin de s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un cancer. Les polypes peuvent se développer à l’occasion d’une infection du nez ou des sinus et disparaître après le traitement de cette infection, ou se former lentement et persister. Les polypes nasaux peuvent se former si un corps étranger se trouve dans le nez.


  • Pourquoi le nez se bouche-t-il ?

En plus de l’excès de mucus et de la présence de corps étrangers dans les cavités ORL qui peuvent à eux seuls boucher le nez, le nez se congestionne lorsque les cornets se gonflent trop de sang et obstruent le passage du flux d'air dans les voies nasales. Le passage aérien est alors partiellement fermé. On parle "d’hypertrophie des cornets nasaux". Il existe deux types d'hypertrophie des cornets : l'hypertrophie de l'os turbinale (le moins commun) et l'hypertrophie de la muqueuse turbinale (objectivable par scanner).

Cornets hypertrophiés Cornets en bonne santé


Les cornets sont des formations osseuses enroulées sur elles-mêmes, et recouvertes d'une muqueuse érectile qui se dilate (c'est la vasodilatation) et se contracte (c'est la vasoconstriction) alternativement de chaque côté toutes les 3 à 5 heures. C'est le cycle nasal qui permet de réchauffer et d'humidifier l'air inspiré.


En cas d’hypertrophie, l'oxygène contenu dans l'air inspiré ne peut alors pas rejoindre les poumons, puis passer dans le sang grâce aux alvéoles pulmonaires. Le sang est donc moins oxygéné, ce qui entraine une mauvaise oxygénation du cerveau, et souvent des troubles cognitifs.


Si vous souffrez de troubles cognitifs, vous pourriez ainsi bénéficier d'un nettoyage profond de la sphère O.R.L.


Plusieurs phénomènes peuvent induire une augmentation de volume de la muqueuse de ces cornets. Ce peut être une simple rhinite virale, une allergie, une inflammation de diverses origines (présence de microbes, de toxines, d’une blessure), une sécheresse, ou un dérèglement du système vasomoteur qui régule le cycle nasal.


Les multiples changements d'hygrométrie et de température auxquels nous sommes soumis (chauffage, climatisation dans les magasins, dans la voiture, mais aussi professionnels : bouchers, poissonniers et toutes professions soumis à ces changements de température) provoquent une alternance de vasoconstriction et vasodilatation de la muqueuse des cornets qui va progressivement augmenter de volume. Or parfois, il suffit d'une faible variation de ce volume pour entrainer une difficulté respiratoire.


Les cornets ne sont pas les seuls à jouer un rôle de filtre, il y a aussi les poils et la muqueuse nasale (qui tapisse les cornets et les cavités nasales).


  • Trop de mucus ou trop de sécheresse ?


Le cas particulier de la déshydratation des voies aériennes supérieures : Dans certains cas, les sinus et la muqueuse nasale sont complètement desséchés. On pourrait presque parler de sinusite pressionnelle ou « sèche ».


Cette sécheresse peut provoquer des céphalées de tension. En effet, les sinus sont aérés par les fosses nasales et si les espaces de communication entre nez et sinus sont congestionnés ils ne fonctionnent pas bien et l’air ne passe pas bien. La modification de cette aération crée une surpression sinusienne douloureuse par sensibilisation des branches du nerf trijumeau. Il s’ensuit une symptomatologie douloureuse principalement faciale.


  • Des troubles digestifs ?


En cas d'hypochlorhydrie, les aliments ne sont pas suffisamment digérés. Au lieu de fournir des nutriments aux cellules grâce à leur passage dans l'intestin, les protéines stagnent et pourrissent. On parle de « putréfaction intestinale », phénomène produisant de l'ammoniac. L'acide chlorhydrique se voit remplacé par des acides nocifs, qui remontent dans l'oesophage (= reflux oesophagien). Parallèlement, la paroi l’intestin se met à sécréter des mucosités dans le but de se protéger des acides excédentaires. Si la gorge se remplie sans manière apparente, c'est que l'intestin se bat pour conserver son équilibre.


  • Des troubles dentaires à l'origine des troubles O.R.L ?


Les racines des molaires supérieures (dents arrières supérieures) sont très proches du plancher des sinus maxillaires. Chez certains personnes, une dent infectée attenante au sinus maxillaire peut être une cause d'infection chronique des sinus.

  • Et si c'était vos mastocytes ?

Le syndrome d'activation mastocytaire (SAMA) est une pathologie immunologique dans laquelle les mastocytes libèrent de façon inappropriée et excessive des médiateurs chimiques, provoquant un ensemble de symptômes chroniques, y compris des symptômes O.R.L tels que la congestion nasale, les éternuements et la toux.


Les éléments déclencheurs peuvent être certaines substances (toxines environnementales, moisissures, aliments riches en histamine, certaines substances contenues dans certains compléments alimentaires ou médicaments chimiques, certaines hormones notamment au moment de l’adolescence, de la grossesse et des menstruations), les températures extrêmes, les odeurs (y compris des parfums ou de la fumée), l'exercice ou l'effort physique, les traumatismes physiques (piqures d’insecte par exemple) ou un fort stress émotionnel.


LES SOLUTIONS NATURELLES

  • Mes sprays préférés pour aseptiser la sphère ORL


> « Xylitol » de la marque « Xlear » :

> Spray à l’argent colloïdal « argentyn 23 » :

> Spray à la propolis de Aagaard :


> Spray "nasal clear" de standard physician :

  • Mes deux plantes préférées pour lutter contre l’inflammation


L’euphraise est une excellente décongestionnante de la sphère ORL. Elle touche autant les voies nasales, les sinus, la gorge, la trompe d’Eustache que les oreilles. Ses actions anti-inflammatoire, anticatarrhale, astringente et anti-histaminique en fait la reine des écoulements nasaux de toutes sortes, jusque dans la gorge, en passant par les oreilles. Qu’il y ait irritation, inflammation ou infection, l’euphraise calme, apaise, assèche, normalise. Elle diminue l’hypersensibilité des muqueuses et aide à enrayer les infections. C'est une plante qui pourrait sembler paradoxale, car elle décongestionne toute la sphère ORL, même si elle est astringente. Ceci pourrait nous donner l’impression qu’elle assècherait trop, mais comme on l’utilise surtout en cas d’écoulements importants, elle normalise les sécrétions des muqueuses et fait donc de la place pour l’air qui doit passer dans les conduits respiratoires supérieurs. Elle est utile en cas d’irritation, d’infection, d’écoulement excessif.

Elle est particulièrement indiquée lorsque les sécrétions sont très liquides et irritantes. C’est probablement la plante la plus efficace en cas de rhume de foins et de sinusite. Pour traiter dans ce système, on prend l’euphraise sous forme de teinture, en interne. Bartram la suggère également en douche nasale, d’autres la mentionne en gargarisme pour la gorge. Recommandation : teinture très concentrée des parties aériennes de la plante fraîche, récoltée à la floraison. Dosage « 1 :2, alcool 35%, 30 à 40 gouttes, jusqu’à 4 fois par jour» (Winston). OU douche nasale de l'infusion concentrée.


Le bourgeon de cassis est un excellent anti-inflammatoire, stimulant de la synthèse de cortisol. Il agit efficacement sur la sur-réaction de l’organisme face à l’allergène et calment toutes sortes d’allergies. La forme concentrée du bourgeon est à privilégier pour son efficacité démultipliée.


  • Comment lutter naturellement contre la vasodilatation des cornets ?


Il faut éviter toutes les substances vasodilatatrices telles que la nicotine, la marijuana, l’alcool et l’histamine et opter pour des vasoconstricteurs naturels, c’est-à-dire des substances qui rétrécissent les vaisseaux sanguins des muqueuses.


Mes deux huiles essentielles vasoconstrictrices préférées sont :


L’huile essentielle helichryse italienne : elle a une activité drainante et vasoconstrictrice sur les capillaires due à la forte concentration en terpènes. Elle va réduire la perméabilité des capillaires (vaisseaux qui ferment la boucle de la circulation sanguine) tout en augmentant leur résistance et donc moduler la circulation sanguine en fonction des besoins de l'organisme.


L’huile essentielle de lentisque pistachier : l'alpha pinène en grande quantité va fluidifier les vaisseaux lymphatiques et donc la circulation de la lymphe vers les vaisseaux sanguins grâce à une action vasoconstrictrice similaire à celle de l'huile essentielle d'hélichryse italienne.


Pour prendre ces huiles essentielles, vous pouvez opter pour un nébuliseur professionnel. Le nébuliseur est un appareil médical qui sert à prendre un remède liquide sous forme de fines particules, par voie nasale ou buccale. C'est beaucoup plus efficace qu'une inhalation. Le nébuliseur transforme le liquide (ici eau + huile essentielle) en une fine vapeur froide qui sort en jet très doux pas un embout nasal (ou buccal comme sur la photo ci-dessous). Dans cette vapeur se trouve les particules micronisées de l'huile essentielle. Ces particules sont directement absorbées par la muqueuse nasale, partent dans le sang, et vont très rapidement atteindre le cerveau mais aussi les alvéoles pulmonaires. Le fait que les particules soient micronisées rend le passage à travers les muqueuses instantané. Cela ne brûle pas, juste une sensation un peu piquante les 2-3 premières secondes.

Vous pouvez aussi les utiliser par voie orale.


  • Mes trois plantes préférées pour tonifier les muqueuses ORL


Le plantain a comme propriétés d'éliminer le poison dans le sang, d'éliminer le mucus excédentaire et de disperser la «chaleur», tout en tonifiant les muqueuses et la peau. Le plantain réduit l'inflammation, soulage des démangeaisons, aseptise la peau et ses tanins forment une couche protectrice contre l'entrée de microbes. Il aidera à la formation de nouveaux tissus sains. Il baisse la production de mucus, surtout au niveau respiratoire. Son action légèrement expectorante tonique des muqueuses et la présence de mucilage aideront dans les affections suivantes: rhume ; asthme/rhinite allergiques (le plantain démontre des effets anti-allergiques), sinusite ou congestion nasale.


La feuilles de molène permettent d'adoucir l'irritation et, éventuellement, de refaire les muqueuses de l'o.r.l. Elle aide aussi à diminuer la congestion lymphatique autour de cette région (dont congestion nasale) en fleurs.


La prunelle traite l’irritation des muqueuses nasales et des cavités sinusales. C’est également une excellente antivirale.


  • Comment régulariser la production de mucus par la naturopathie ?


Le sureau régularise la production de mucus et diminue l'inflammation dans les trompes d'eustache et la sphère ORL. C’est une plante qu’on utilise pour les personnes sujettesaux rhinites, rhumes, otites etc. C'est un mucostatique, c’est-à-dire qu’elle stoppe la production de mucus sans assécher (contrairement au lierre terrestre, l'hysope). Elle régule le mucus et à faire couler les congestions. C'est une excellente antivirale.


La racine de réglisse soulage la congestion en aidant à desserrer et à fluidifier les glaires dans les voies respiratoires de sorte qu’elles peuvent être expulsées du corps. Ce remède peut également lutter contre les virus qui causent une surproduction de mucus.


Le NAC : L'acétylcystéine fluidifie le mucus et favorise l'expectoration.


Côté alimentation, il sera conseillé de supprimer :

  • Les produits laitiers car ils forment le mucus qui recouvre le tractus digestif et respiratoire. Le lait n’est pas facile à digérer et il est également un allergène.

  • Le gluten dans le blé, le seigle et l’orge peut aussi causer des mucosités excessives. Dans certains cas, le retrait du gluten suffit à décongestionner complètement le nez : Voir à 18 min 16 de ce documentaire diffusé sur France 5.

  • L’alcool peut causer des excès de mucus et des problèmes de sinus.

  • Le sucre, le sodium (des quantités excessives de sel), les aliments fermentés.

  • La caféine et surtout les boissons gazeuses qui contiennent à la fois du sucre et de la caféine.

  • les fruits secs, les sardines, les anchois, les additifs alimentaires, les conservateurs, les produits à base de soja.


Il faudra surveiller ses réactions à :

  • La viande rouge à haute teneur en matières grasses et les viandes transformées. Surtout pour ceux qui ont la MPOC.

  • Quelques fruits et légumes comme les avocats, les tomates, les épinards, les champignons, le chou, les pommes de terre, et les aubergines.

  • Les bananes, les fraises, et la papaye peuvent également entraîner une augmentation des niveaux de mucosités.

  • Le poisson fumé, le maquereau, les œufs, le chocolat, les produits de maïs et les aliments frits


Il conviendra de rajouter les aliments qui aident à réduire l’excès de mucus :


  • Le miel : Le miel est un antiviral, antibactérien et antifongique, ce qui lui permet de soulager l’irritation et éliminer les mucosités. Il possède des propriétés antiseptiques qui stimulent le système immunitaire ce qui permet de lutter contre les infections plus rapidement.

  • Le jus de citron : Le citron est très bénéfique pour diminuer les mucosités. C’est un antibactérien et est riche en vitamine C ce qui aide à lutter contre les infections.

  • Le gingembre : Le gingembre renforce la réponse du système immunitaire et diminue l’inflammation dans le corps. C’est un décongestionnant naturel et il est utilisé pour lutter contre les infections de la gorge et des voies respiratoires. C’est un agent détoxifiant puissant qui lutte contre les déséquilibres sous-jacents qui peuvent conduire à un excès de mucus dans le corps.

  • Le curcuma : Le curcuma est un antiseptique, ce qui aide à réduire les mucosités en éliminant les bactéries qui causent la production excessive de mucus. En outre, cette épice renforce le système immunitaire.

  • L’ail : Manger quelques gousses d’ail cru est un remède efficace contre les glaires dans la gorge. Les propriétés expectorantes de l’ail et le soufre aident à expulser l’excès de mucosité. Mâcher deux gousses d’ail cru sur un estomac vide.

  • Les oignons : L’oignon possède des propriétés antibiotiques, anti-inflammatoires et expectorantes qui aident à vous débarrasser des mucosités. En outre, il stimule le système immunitaire et accélère le processus de guérison.

  • Les carottes : Les carottes sont très efficaces dans le traitement des mucosités et d’autres affections. Elles sont riches en vitamine C, un antioxydant puissant qui stimule le système immunitaire et renforce la résistance aux infections. De plus, les carottes regorgent de nutriments et de vitamines qui aident à réduire les symptômes de la toux ainsi que les mucosités.

  • Le cresson (ou roquette), le persil, les épinards, les agrumes. Excellente vidéo de Thierry Casanovas sur le sujet.


=> Conseils supplémentaires pour réduire le mucus :


- Inhaler la vapeur : L’inhalation de la vapeur d’une eau bouillante peut desserrer le flegme et le mucus des sinus et de la gorge. La plante est ajoutée dans le bol d’eau chaude, puis on colle son visage au dessus en inspirant les vapeurs bienfaisantes. La vapeurs d’eau sera chargée des éléments bienfesants de l’huile. Par inhalation vous dégagerez les sinus ainsi que les bronches. Les apigénines et les flavonoïdes présents dans la camomille allemande aident à réduire l’inflammation qui peut causer un excès de mucus. La camomille est souvent utilisée en bain de vapeur pour que ses huiles essentielles aillent directement agir sur les muqueuses du nez et des bronches, offrant ainsi des effets bactéricides et anti-inflammatoire directs. L'achilée millefeuille contient des azulènes qui ont des propriétés anti inflammatoires pour les muqueuses de l'ORL en bain de vapeur.

Vous pouvez également utiliser des huiles essentielles telles que l'eucalyptus radié, le niaouli ou la menthe poivrée. En inhalation ou par vaporisation.

La nuit, avant de dormir saupoudrer un peu sur votre oreiller pour liquéfier le mucus dans les voies respiratoires, la lavande est particulièrement efficace car elle favorise également un sommeil réparateur.


- S’hydrater pour mieux drainer la congestion, en buvant beaucoup d’eau de bonne qualité. L’eau minérale, surtout plate, permet de diluer les fluides du corps, le mucus inclus. Visez en moyenne 2 litres par jour. Pour calculer la quantité d’eau idéale à boire par jour selon votre IMC : https://www.h4hinitiative.com


- Au niveau des sinus, vous pouvez utiliser un pot Neti pour bien drainer les mucus. Ou bien le kit Respimer, disponible en pharmacie ou en vente en ligne, qui donne de très bons résultats. Lorsque vous irriguez les voies nasales avec de l’eau tiède salée, vous drainez le mucus qui bloque les sinus, ce qui diminue la pression et la congestion et empêche l’accumulation de bactéries pouvant causer une infection ORL.


- Limiter l’exposition à la fumée et aux polluants : La fumée et les polluants peuvent stimuler votre système immunitaire et créer des mucosités. Certaines personnes trouvent un intérêt à investir dans un purificateur d’air. Débarrassez-vous de vos moisissures, tapis, et canapés en tissu. Optez pour le cuir et une literie anti-acariens.


- Sport : sauter, courir et tout autre mouvement qui engagera votre corps au complet sera bon pour disloquer le mucus, mais également permettre un bon maintien des fonctions pulmonaires. Renseignez vous auprès de votre médecin ou de votre conseiller en naturopathie afin qu’il détermine avec vous l'activité physique la plus adaptée à vos besoins, selon votre âge, votre état de santé et vos intérêts.


- Le jeune thérapeutique : En période de jeune, le système digestif se met au repos, le corps rentre en phase de détoxication et les sinus sont drainés de manière exponentielle.


- Le nettoyage shamanique : Il est possible de pratiquer la technique shamanique de déparasitage des voies aériennes supérieures suivante. Concrètement, mélangez dans un récipient rond et creux (une assiette par exemple) : Environ 500 ML d’eau distillée tiède (pas trop chaude pour ne pas agresser votre nez), ¼ cuillère à café de sel celtique ou sel de l’Himalaya, une goutte d’huile essentielle de menthe, d’eucalyptus et d’argousier (cette dernière est facultative). Ensuite nettoyez votre nez grâce à la solution saline obtenue en utilisant la technique décrite à la 5ème minute de cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=Y5zMG4KVO_s


- Le cataplasme d'huile de ricin sur les sinus : Autrefois, on administrait l’huile de ricin pour balayer les vers et les évacuer. Ce cataplasme améliore le fonctionnement de votre système immunitaire et de votre thymus. Ainsi, lorsqu’on l’applique sur la région sinusale, il augmente la production de lymphocytes, les fameuses cellules qui combattent les maladies et aide à drainer le mucus et les pathogènes. La méthode :

  1. Huile de ricin chauffée

  2. Placez le tissu (morceau de coton imbibée d’huile de ricin) en cataplasme directement sur les sinus.

  3. Recouvrez du film plastique puis d’une serviette chaude.

  4. Appliquez par-dessus votre source de chaleur (une bouteille d’eau chaude). Cela permet de fluidifier l’huile et de la faire pénétrer plus rapidement dans la peau, mais cela reste optionnel.​


  • Comment réhydrater les voies aériennes supérieures ?


La solution de réhydratation cellulaire va permettre de réhydrater toutes les muqueuses des voies aériennes (et pas seulement les sinus) déshydratées depuis longtemps. Pour un litre d'eau pure, ajoutez : une cuillère à café rase de sel de guérande et 4 cuillères à café rase de sucre naturel (sucre de fleur de coco ou xylitol par exemple). Vous pouvez ajouter un peu de jus de citron. Buvez cette solution pendant 3 jours. Ensuite, continuez pendant 3 semaines à raison d'un grand verre par jour, en réajustant le dosage : 1 pincée de sel et 3 pincées de sucre dans un verre d'eau à température ambiante.


La guimauve est la plante émolliente par excellence pour apaiser, soulager et hydrater. Elle convient à toutes les situations chaudes et sèches, lorsque le yin et les liquides sont déficients. Elle a une des plus belles affinités avec les muqueuses, toutes les muqueuses... Et la peau. Ses mucilages, très abondants, allègent toutes les formes d'irritation. De plus, elle favorise la production de mucus par les muqueuses, augmentant ainsi l'hydratation. On pense que c'est par action réflexe que la présence de mucilages dans l'intestin affecte les systèmes respiratoires. Indiquée si bouche sèche, rhume etc. Attention, elle peut causer un excès de mucus. On choisit les parties aériennes pour traiter le système respiratoire. Selon m. Moore, l’infusion à froid est le meilleur mode.


Vous pouvez aussi acheter des mini pipettes de collyre « unifluid » (à la base destinée aux sécheresses oculaires), les mettre dans un flacon préalablement vidé et nettoyé, et vous astreindre à une pulvérisation par narine toutes les heures durant 1 semaine. Cela va réhydrater en profondeur la sphère O.R.L. Beaucoup de témoignages positifs en ligne.


  • La cure thermale ORL : une solution de choix

Chaque année, je me rends à Luchon pour 3 semaines de cure thermale O.R.L. Cette thérapie a de loin été la plus efficace pour m'aider à sortir de mes troubles ORL chroniques.


Les eaux thermales de Luchon sont des eaux sulfurées, sodiques, alcalines, hyperthermales, dont la teneur en soufre est l’une des plus élevées dans toute l’Europe. Grâce aux minéraux actifs, les eaux thermales agissent directement sur l’organe défaillant. L’eau hyperthermale de Luchon ayant une forte teneur en soufre (33mg HS/L), elle allie des vertus cicatrisantes à une action anti-infectieuse. Différentes expérimentations montrent l’activité pharmacologique spécifique des eaux thermales sulfurées dans les traitements ORL : action immunologique, action de protection contre l’hypoxie, action muco-régulatrice. Là-bas est pratiquée une myriade de techniques pour nettoyer en profondeur les voies aériennes supérieures : l’irrigation nasale, le bain nasal, les pulvérisations, le humage, les nébulisations, l’insufflation tubaire réalisée par un médecin, le lavage des sinus par la méthode de Proetz réalisée par un médecin ORL formé, le gargarisme et le pédiluve.


La méthode de Proetz est un procédé de désinfection des fosses nasales permettant de faire pénétrer du liquide thermal dans certains sinus de la face inaccessibles à la ponction. Il consiste à faire passer le liquide sous pression dans une narine et d'aspirer dans l'autre. Le circuit formé est supposé monter jusqu’aux sinus et les nettoyer par effet d'aspiration.


  • Quand considérer l'opération chirurgicale ? (Avis uniquement personnel - question à discuter avec votre médecin)


J'estime que l'opération devrait être envisagée en dernier recours, lorsque toutes les méthodes douces ont été essayées sur le long terme et avec rigueur mais qu'elles ne suffisent pas à éradiquer les symptômes.


Je conseille de privilégier les opérations les moins invasives possibles.


En premier lieu, la sinuplastie par ballonets. Le procédé consiste à élargir le canal de drainage des sinus à l'aide d'un cathéter à ballonnet pouvant se gonfler à haute pression, un peu comme dans les artères du cœur pour les déboucher. L'écoulement normal des sinus est alors rétabli. Ce traitement peu invasif ne provoque pas de saignements. Aucun cas de complication n'a encore été rapporté. L'intervention dure de 20 à 60 minutes et se réalise en une fois sous anesthésie générale ou sédation consciente. Les patients peuvent rentrer chez eux le jour même. Le CHU de Nantes et plus particulièrement le professeur Olivier Malard (ORL) développe cette technique depuis mi-2011. Le taux de réussite s'élève à 95%. Reportage TV sur le sujet


En second lieu, la chirurgie endoscopique fonctionnelle des sinus (FESS), qui est parfois inévitable (à discuter avec votre médecin ORL). Il s'agit d'un traitement chirurgical peu invasif qui utilise des endoscopes nasaux pour élargir les voies de drainage nasal des sinus paranasaux afin d'améliorer la ventilation et le drainage des sinus. Cette procédure est généralement utilisée en dernier recours pour traiter les maladies inflammatoires et infectieuses des sinus, y compris les polypes nasaux, certains cancers, et la mucopyocoelen et de débloquer et de drainer les sinus afin de permettre l'application de médicaments (par exemple des solutions de stéroïdes) dans les sinus pour garder les polypes sous contrôle.


Je déconseille fortement les opérations impliquant la cautérisation ou le retrait (partiel, ou pire complet) des cornets nasaux qui peuvent entrainer des symptômes multiples et dévastateurs, réduisant les victimes à une condition de vie misérable. En les enlevant complètement (turbinectomie) ou en les brulant pour les faire se rétracter (turbinoplastie), des personnes développent ce que l'on appelle le "syndrome du nez vide" : http://www.syndromedunezvide.com. Il existe de nombreuses émissions, livres, associations, décisions de justice et témoignages à ce sujet.


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Les informations issues du présent article ne constituent pas non plus une recommandation personnelle en naturopathie. Toute mise en application des informations citées dans cet article ne devra être faite qu’à la discrétion du lecteur et à ses propres risques. L’auteur décline formellement toute responsabilité, quelle qu'elle soit, dans les cas d’application de ces informations sans l'autorisation préalable d'un professionnel de santé ou du bien-être.

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