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L'INTOXICATION AUX MOISISSURES : CAUSE CACHÉE DE NOMBREUX TROUBLES DE SANTÉ CHRONIQUES

LA DANGEROSITÉ DES MOISISSURES


Si la dangerosité des moisissures pour la santé commence à être sérieusement considérée aux États-Unis par les médecins intégratifs, elle reste largement sous-estimée en Europe, et notamment en France. 

 

Souvent inodores, parfois invisibles à l'œil nu, ces champignons peuvent envahir insidieusement tous les coins de la maison, les crevasses, les fissures de zones humides (comme la salle de bain, la cuisine ou la cave), les toits,  le mobilier, les placards, les tissus, le papier peint, les tentures, les tapis, les moquettes, les abords des fenêtres sur les murs,  l'intérieur des murs, au-dessus des carreaux d'un revêtement de plafond et au niveau des cloisons sèches (telles que plaques ou enduits de plâtre et panneaux).


 Voici les types de moisissures les plus couramment relevées dans les maisons et les bâtiments : 


  • Stachybotrys chartarum (aussi appelée Stachybotrys atra) – moisissure noire

  • Memnoniella sp.

  • Aspergillus niger, Aspergillus flavus, Aspergillus fumigatus, Aspergillus versicolor – Aspergillus peut également être noire

  • Penicillium citrinum, Penicillium cyclopium, Penicillium chrysogenum

  • Alternaria alternata,

  • Trichoderma harzianum

  • Cladosporium Cladosporoi


L’intoxication aux moisissures comprend les fragments de spores de moisissures, les micro-organismes Actinomycètes et Mycobactéries, les bêta-glucanes, les hémolysines, les mannanes, et les protéinases.

 

De plus, un bon nombre de ces moisissures produisent des mycotoxines : ce sont des métabolites volatiles microscopiques qui sont reconnus toxiques chez l'être humain. Le mycotoxines sont ce qu’il y a de plus dangereux.

 

Les principales mycotoxines sont :

 


Les mycotoxines ne sont pas visibles à l'œil nu. La taille des mycotoxines varie de 1 micron à 0,03 micron. Pour mettre cela en perspective, un cheveu humain mesure environ 150 microns. Elles n'ont pas d'odeur et peuvent pénétrer à travers les murs et les objets poreux.


Les mycotoxines peuvent causer des effets extrêmes sur la santé des humains. 25% de la population serait génétiquement incapable de métaboliser et excréter ces mycotoxines. Chez ces personnes, les mycotoxines peuvent sévèrement endommager les mitochondries, qui sont des usines productrices d'énergie intracellulaire (génération d'ATP). Des effets neurotoxiques, hépatotoxiques, cancérigènes et génotoxiques ont été démontrés, ce qui signifie qu'elles peuvent endommager et/ou provoquer des mutations de votre ADN. Ces neurotoxines peuvent décomposer la gaine de myéline. Les mycotoxines sont ainsi capables de contribuer aux maladies qui touchent aux et nerfs et au cerveau, ce qui comprend aussi la neuroborréliose.


Ces substances sont dites immunosuppressives, c'est-à-dire qu'elles sapent le système immunitaire au point de permettre le réveil de nombreux pathogènes gardés jusque-là en latence par l’immunité. Puisqu'elles ne sont pas facilement dégradables, elles s'installent insidieusement dans l'organisme et peuvent y camper durant des années.


Ainsi, si vous avez été exposés il y a 20 ans, il est possible que vous en subissiez encore les conséquences aujourd'hui si vous avez une colonisation dans le corps.


LES MANIFESTATIONS POSSIBLES


L'inhalation des mycotoxines et des spores de moisissures peut causer des problèmes de santé, ou aggraver une maladie préexistante. Les symptômes peuvent être de deux ordres : l’intoxication, qui concerne uniquement certaines moisissures toxiques pour l’homme, et l’allergie, qui peut concerner toutes les moisissures existantes dans la nature. Il est tout à fait possible de combiner les deux.

 

1/ Les symptômes de l’intoxication :



2/ Les symptômes de l’allergie :

 

Les symptômes de l’allergie aux moisissures sont assez classiques : toux, crachats, irritation du nez et de la gorge, écoulement nasal, éternuements, respiration bruyante difficulté respiratoire, douleurs thoraciques, Allergies respiratoire, rhinites, alvéolites, bronchites, asthme, pneumonies d’hypersensibilité, irritation des yeux, lésions et infections des tissus, allergies cutanées (irritation de la peau, dermatite).

 

Il peut s’agit d’une réaction aux moisissures environnementales, ou à une colonisation interne de moisissures suite à une exposition passée.


LE DIAGNOSTIC


1/ Mener sa propre inspection :


Dans un premier temps, avant de chercher à faire de tests spécifiques, il est important d'évaluer son environnement.  


a)     Rechercher la présence de tâches, auréoles ou traces de moisissure :

 

Les moisissures deviennent visibles à l’œil nu lorsqu’elles s’enchevêtrent pour former des colonies.


Où chercher ? tous les coins de la maison, les crevasses, les fissures de zones humides (comme la salle de bain, la cuisine ou la cave), les toits, le mobilier, les placards, les tissus, le papier peint, les tentures, les tapis, les moquettes, les matelas, les abords des fenêtres sur les murs, la tuyauterie, les joints de carrelage, l’intérieur des murs, au-dessus des carreaux d'un revêtement de plafond et au niveau des cloisons sèches (telles que plaques ou enduits de plâtre et panneaux).


L’apparence des colonies peut être très diversifiée ; elle peut être d’aspect cotonneux, granuleux ou velouté ; de couleurs blanche, noire, verte ou bleue.


Les moisissures se développent partout où règne une température entre 13 et 30°C et où le taux d’humidité est important : sur les murs, les joints de carrelage, autour des robinets, du bac à douche, sur la tuyauterie, dans les matelas. Le principal élément déterminant la prolifération fongique est l’eau et son corollaire, l'humidité. Sans cela, il n’y a pas de croissance possible de moisissures.


L’activité qui découle de la présence de l’eau (et de l’humidité) est donc l’élément le plus important à surveiller pour éviter une contamination :


• Une inondation ;

• Des fuites provenant du toit, du sous-sol, ou bien de la tuyauterie ;

• L'étanchéité du bâtiment empêchant l'évacuation de l'humidité accumulée ;

• Les sources d'humidité tels que douches, appareils de cuisson et autres ;

• Une humidité excessive.


Pour identifier la source : vous pourrez investiguer vous-même à l'aide d'une technologie comme FLIR ONE : cette caméra thermique permet de trouver les défauts de bâtiments invisibles à l'œil nu dont les dégâts causés par les fuites.

Parmi les autres mesures d’investigations possibles :

 

  • Contrôler l'humidité ambiante grâce à un humidimètre : l’humidité doit toujours être inférieure à 50-55 % sauf par intermittence quand le temps extérieur est humide. Exemple d’humidimètre.

 

  • Contrôler le bon fonctionnement des VMC (une feuille de papier A4 doit pouvoir tenir toute seule grâce au flux d'inspiration de la bouche de VMC) et le débit d'air entrant dans l'habitation.

 

  • Faire un contrôle de fuites via le compteur d'eau (couper l'eau de l'habitation pendant plusieurs jours – par exemple lorsque vous partirez en vacances, et prenez en photo votre compteur avant/après, il ne devrait pas avoir bougé)


b) Se poser les bonnes questions :


Mes problèmes de santé sont-ils apparus lorsque j'ai emménagé ? Lorsque je quitte quelques jours mon habitation, est-ce que je me sens mieux ? Lorsque je reviens chez moi, est-ce que les symptômes réapparaissent ?


Les autres lieux où il faut se poser ces questions incluent : le lieu de travail, l'école et la voiture.


2/ Tester

 

a)     Les tests environnementaux :

 

Les tests environnementaux comprennent :

 

-       Prélèvement de surface : c’est le moins cher et le moins utile car il faut une source visible pour savoir si on est exposés.

-       Prélèvement d’air : il n’est pas très fiable car certaines mycotoxines et/ou spores sont plus lourdes et/ou collantes que l’air et tombent sur le sol. Ainsi un prélèvement d’air ne pourra pas toujours détecter la présence de certains métabolites, comme par exemple celles de stachybotrys (moisissure noire).

-       Le test de poussière : C’est d’après les spécialistes de la question le meilleur test. L'indice de moisissure relative à l'environnement (ERMI) a été développé par l'Agence américaine de protection de l'environnement, Bureau de recherche et de développement (ORD), comme outil de recherche basée sur l'utilisation de la réaction en chaîne par polymérase quantitative spécifique aux moisissures (MSQPCR) pour quantifier 36 moisissures et calculer un indice pour comparaison avec une base de données de maisons de référence.

 

En France, le laboratoire AnalyZair : un laboratoire français et cabinet d’étude en aérobiologie et en biocontamination, propose ces différents tests, y compris le test de poussières. 





a)     Les tests biologiques :

 

Les deux meilleurs tests biologiques sont des tests de métabolites urinaires :

 

  • Le test « MycoTOX » du laboratoire Mosaidcx, anciennement appelé The Great Plains : détecte onze mycotoxines différentes, provenant de 40 espèces de moisissures, dans un échantillon d'urine.https://mosaicdx.com/test/mycotox-profile/ 

  • Le test  « Mycotoxins Panel Report» du laboratoire Realtime : ce test détecte 16 mycotoxines différentes : https://realtimelab.com/mycotoxin-testing/ À choisir entre les deux, celui-ci est à l’heure actuelle le test de référence.


Attention, certaines personnes sont bien intoxiquées aux moisissures mais présentent des troubles de détoxination. Ainsi, leurs tests pourront s’avérer négatifs alors qu’ils sont bel et bien concernés par l’intoxication aux moisissures. Pour éviter de fausser les résultats du test, il est conseillé, avant de passer le test, de :

-       Prendre 500 mg de glutathion, deux fois par jour, durant 1 semaine avant la collecte de l’urine ;

-       Et/ou pratiquer une technique de sudation (sauna infrarouge, bain chaud), la veille au soir de la collecte de l’urine. Visez 15 à 30 minutes maximum, au-delà cela peut mobiliser trop de toxines et aggraver le malade ;

-       Arrêter tous les liants systémiques (chlorella, argile, zéolite, charbon activé, pectines, etc).

 

NB : si vous vous faites tester régulièrement pour apprécier votre évolution, il est possible que les résultats du test de métabolites urinaires s’aggravent au fil du traitement, puisque les traitements antifongiques et le soutien de la détoxination peuvent augmenter la charge de mycotoxines excrétée dans l’urine au fil du traitement. C’est donc généralement plutôt bon signe (sauf si vous n’avez pas remédier à votre moisissure environnementale et que vous êtes toujours exposé) !




L'APPROCHE GLOBALE DE SOINS


1/ Éliminer la moisissure environnementale

 

Il faut traiter la source :  réparer la fuite d’eau, améliorer la ventilation, assécher les surfaces et remplacer les matériaux endommagés, etc. Il faudra s’adresser à un professionnel (entreprise spécialisé, plombier, maçon, couvreur…). Pour le traitement de la source, je vous conseille d’employer un autre professionnel que celui à l’origine du diagnostic pour éviter tout risque de conflit d’intérêt.

Il faudra ensuite désinfecter toutes les surfaces contaminées par les moisissures.

 

En fonction des mycotoxines et moisissures détectés, le protocole sera différent. Certaines mycotoxines (trichothecene) sont très toxiques et volatiles, ce qui rend la remédiation/nettoyage souvent insuffisante.

 

S’il s’agit d’une petite surface, vous ou un membre de votre entourage (préférable si vous êtes très malade) pourrait le faire avec un produit prévu à cet effet. Exemples de produits : Starwax antimoissisures, Rubson antimoisissures, « Botanical desinfectant – broad spectrum » de la marque Benefect qui a l’avantage d’être naturel et extrêmement efficace (il s’agit d’une huile de thym très concentrée).


Il faudra vous munir d'un masque de protection, de lunettes fermées, de gants, et d’une protection pour les oreilles. Car lorsque l’on procède à la désinfection, les moisissures relâchent davantage de mycotoxines.

Il faudra également nettoyer tous les habits qui sont entrés en contact avec les mycotoxines (le produit borax est par exemple excellent) :


Le mobilier doux, poreux, épais, tapissé comme les oreillers, couettes, matelas, tapis, doivent être nettoyés en profondeur, ou mieux, remplacés.

 

Si le taux de moisissures est très important, il est préférable de faire appel à une société spécialisée dans votre région.

 

Dans certains cas extrêmes, la seule solution reste le déménagement.

 

Cette étape d’élimination de la source est cruciale. Sans çà, vous aurez beau prendre antifongiques, vous ne pourrez jamais guérir, au mieux légèrement vous améliorer, si vous êtes toujours exposé.

 

 

2/ La détoxification : prise de liants systémiques et soutien du foie

 

Grâce aux travaux de plusieurs médecins et chercheurs, notamment le Dr Neil Nathan MD, le Dr Ritchie C. Shoemaker MD et Beth O'Hara FN, nous savons désormais quelles sont les voies de détoxification (a) et liants toxiniques (b) nécessaires à leur élimination.

 

a)     Soutenir le foie :

 

Identifier les moisissures en présence permet de personnaliser au mieux l’approche, notamment sur la phase du foie à soutenir (phase 1, 2 ou 3 ?). 



Vous remarquerez que la phase 2 de détoxification du foie est la plus sollicitée dans l’élimination des mycotoxines. Ainsi, un support général de cette voie apparait pertinent.


L’objectif de la seconde phase de détoxification du foie est de convertir les molécules hydrosolubles en les « conjuguant » à d’autres fragments de molécules pour les rendre inoffensives.


Les produits les plus intéressant pour soutenir la phase 2 de conjugaison du foie sont :



  • Pure glycine :   Prendre 10g (1 dosette de 10ml) par jour à diluer dans un verre d’eau. Cuillère doseuse incluse Code parrain ADAMNOUR à entrer lors de l'inscription pour obtenir -10%. 

  • Liposomal Glutathione : 1 gélule, 2 fois par jour.   10% de remise avec le code : ADAM10 – à utiliser au moment du règlement.

  • NAC 600mg - 90 Capsules | Pure Encapsulations : prendre 1 capsule, 1 à 3 fois par jour, entre les repas.


b)     Prendre les bons liants toxiniques :



Vous pouvez également utiliser des formules de « binders », comme : 

Ce produit est disponible sur : https://amritanutrition.com/account/register code d’accès HPYEQV. Si ce code ne fonctionne pas, contactez-moi (en principe il fonctionne très bien mais j’ai déjà eu un consultant qui ne parvenait pas à se connecter). Il suffit ensuite de taper le nom du produit dans la barre de recherche du site et de trouver le produit correspondant.

 

Attention, si la personne est très toxique et/ou sensible et que le liant est pris à haute dose, celui-ci peut temporairement augmenter les symptômes, puisque le liant n’absorbe pas complètement la toxine, il s’attache à elle pour mieux l’acheminer. Dans ce cas-là, veuillez diminuer le dosage.


3/ Éliminer la colonisation interne 

 

a)     La colonisation dans les sinus :

 

La muqueuse ORL (gorge, nez, sinus) peut devenir un réservoir interne majeur de moisissures, protégées par des communautés de biofilms, qui génèrent des mycotoxines.

 

Le traitement : Des études ont démontré le succès du traitement des patients avec de l'amphotéricine B intranasale. Cela a été démontré à la fois chez les patients atteints de troubles ORL chroniques chronique suite à une exposition à des moisissures. Il a été démontré que l'amphotéricine B a une activité supérieure dans les modèles de biofilm par rapport à d'autres agents antifongiques. Ce traitement est supporté par 60% des patients. En cas d’effets secondaires trop importants, le spray nasal à la nystatine devient l’alternative. Ainsi que le ketoconazole et l’itraconazole.

 

Si vous n’avez pas accès ce traitement, vous pouvez suivre le protocole naturel du docteur Shoemaker :




b)     La colonisation dans le système digestif :

 

Il est également crucial de détruire les moisissures qui ont colonisé le tube digestif.

 

Quelques remèdes antifongiques intéressants :


La berbérine est une substance produite par certains végétaux. Elle a des propriétés antifongiques à large spectre. Les études « Antimicotic activity of Berberine Sulfate », 1982 et « Berberine sulfate : antimicrobial activity, bioassay and mode of action », 1969, ont montré que la berbérine désactivait non seulement le Candida-albicans, mais aussi 10 autres espèces de levures. La berbérine renforce aussi le système immunitaire et s'attaque en même temps directement aux bactéries, virus, protozoaires et autres levures qui pourraient être réactivées suite à l’intoxication aux moisissures.


La feuille d’olivier : Un certain nombre d’études démontrent que l’oleuropéine, principe actif de l’extrait de feuilles d’olivier, est efficace dans la lutte contre la prolifération des champignons. Une autre étude, portant sur une douzaine d’extraits végétaux divers, a montré que la feuille d’olivier offrait plus de protection contre les champignons mycotoxigènes et les champignons pathogènes testés.


L’acide caprylique (présent naturellement dans la noix de coco) contient des propriétés antibactériennes, antivirales et antifongiques. Il possède la capacité de stimuler le système immunitaire et est couramment utilisé comme ingrédient dans les fongicides topiques. L’acide caprylique aide naturellement à réduire la croissance des levures dans le tractus gastro-intestinal.


L’origan : Une solution diluée d’huile essentielle de feuille d’origan peut arrêter presque toutes les infections fongiques. Les agents antimicrobiens de l’huile de feuille d’origan, le thymol et le carvacrol, tuent le champignon jusqu’à ses spores, tant de l’intérieur que de l’extérieur.


Le neem : Remède ayurvédique, le neem stimule le système immunitaire et aide à combattre les infections bactériennes ainsi que la prolifération fongique.


L’extrait de pépins de pamplemousse : antifongique et antibactérien, il est efficace contre bien des mycoses, champignons, et autres levures.


La propolis : Des données in vitro (étude menée en 2006 pаr Sіlіcі S, Koc AN.) indiquent que la propolis possède une action antifongique comparable à celle de l’itraconazole, un antifongique de synthèse classique.


Parmi les autres remèdes antifongique, l’ail, le Lapacho, le Clou de girofle présente des propriétés intéressantes.


c)     Soutien par l’alimentation :

 

Côté alimentation, pour réduire au maximum le risque sanitaire dû aux mycotoxines, il est conseillé:


  • D’inspecter les céréales (en particulier le maïs, le sorgho, le blé et le riz), les figues séchées et les fruits secs oléagineux, arachides, pistaches, amandes, noix, noix de coco, noix du Brésil et noisettes, qui sont régulièrement contaminés par l’aflatoxine, pour voir s’il n’y a pas de moisissures et jeter tout ce qui a l’air moisi, décoloré ou flétri;

  • D’acheter des graines et oléagineux aussi frais que possible;

  • De s’assurer de conserver correctement les aliments, à l’abri des insectes, dans un endroit sec et pas trop chaud;

  • De ne pas garder les aliments pendant trop longtemps avant de les consommer; et

  • De veiller à varier l’alimentation ‒ cela aide à réduire l’exposition aux mycotoxines et améliore en plus la nutrition.

 

Mais le plus important est de ne pas nourrir la colonisation fongique, en suivant un régime anticandidose pauvre en sucres.


PRÉVENIR L'APPARITION DE MOISISSURES


  • Aérez tous les jours chaque pièce de votre logement, voire idéalement plusieurs fois par jour et dans tous les cas après les activités ayant généré de la vapeur d’eau : après une douche, un bain, après avoir cuisiné, lavé du linge. En aérant, en plus de lutter contre l’humidité, vous éliminez de nombreux polluants.

  • Installez des extracteurs et autres ventilations mécaniques contrôlées dans la salle de bain, la cuisine, les toilettes, la buanderie, et vérifiez que les bouches de ventilation sont bien dégagées et fonctionnelles.

  • Veillez à une température homogène pour éviter la condensation.

  • Utilisez si nécessaire un déshumidificateur d’air ou un absorbeur d’humidité.

  • Ne faites pas sécher votre linge à l’intérieur.

  • Limitez les plantes, n’en mettez pas dans les chambres et éliminez les réserves d’eau. Évitez les moquettes et les tapis dans la salle de bains.

  • Nettoyez régulièrement les zones humides (dont la cuisines et la salle de bain) avec du bicarbonate de soude.

  • Investissez dans un diffuseur d'huiles essentielles (privilégiez les nébuliseurs) pour aseptiser facilement et fréquemment l'air avec des substances non toxiques et aux propriétés fongiques avérées :

Aspergillus : Citronnelle, Fenouil, Carvi[1]

Fusarium et Mycoflora : Mélisse, sauge, coriandre, thym, cannelle, menthe poivrée

Mycoflora, fusarium : Mélisse, Sauge, Coriandre, Thym, Cannelle, Menthe poivrée[2]

Aspergillus ochraceus et Ochratoxin : Cannelle, citron et clou de girofle[3]

Aspergillus flavus : Aneth[4]

Fusarium : cannelle[5]

Aspergillus flavus et Fusarium Mycotoxins : Clou de girofle, Cumin & Thym[6]

Zearalenone[7]: Effets du citron, du pamplemousse, de l'eucalyptus et du palmarosa



Sources :

[1] http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4025292/ [2] http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3598923/ [3] http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25255251 [4] http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3260232/ [5] http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26227503 [6] http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/03235408.2012.713799 [7] http://journal.frontiersin.org/article/10.3389/fmicb.2016.01224/full



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