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LA BARTONELLOSE, CO-INFECTION FRÉQUENTE DE LYME





La bartonellose, aussi appelée « maladie des griffes du chat » est une infection causée par la bactérie Bartonnella, principalement transmise par griffure de chat ou par morsure de tique.


Lorsqu’une puce pique un chat contaminé pour son repas de sang, elle ingère en même temps les bartonelles puis les élimine dans ses déjections (crottes de puces) qu’elle dépose sur le pelage du chat. Lorsque le chat se gratte ou se lèche pour se débarrasser des puces, il contamine ses griffes ou sa salive. Les bartonelles peuvent rester infectantes plusieurs jours sur les griffes. Si le chat griffe ou mord un humain, il lui inocule les bactéries dans la peau.Certaines crottes de puce tombent sur le sol et sont ingérées par les larves de puce qui en raffolent. Ces larves contaminées muent pour donner des puces adultes contaminées. Lorsque ces dernières piquent un chat, elles lui transmettent les bartonelles qui s’installent dans ses globules rouges. Et la boucle est bouclée.

On retrouve cette co-infection chez 25 % à 50 % des malades de Lyme. Quand Bartonnella et Lyme vont de pair, l’intensité des deux s’aggrave.


Les Bartonella sont des bactéries qui vivent à l’intérieur des cellules. Elles agissent en infectant les globules blancs des petits vaisseaux sanguins.


À l’heure actuelle, on a trouvé 24 espèces dont 12 qui peuvent affecter l’être humain. La Bartonella henselae et la Bartonella quintana sont les formes les plus connues.


  • La Bartonella henselae peut être transmise par piqûre de tique ou par griffure d’un chat, et plus rarement par griffure d’un chien ou d'un rougeur. Chez les chats cette maladie est très répandue. En Europe, près de 40 % des chats (domestiques et sauvages) sont porteurs de la bactérie à un moment de leur vie.


  • La Bartonella quintana peut être transmise par des piqûres de puces et se retrouve chez les SDF et les sujets immuno-déprimés. Une étude a montré qu’a Marseille, 16% des sans abris sont porteur de cette infection.


1- La prévention

Pour prévenir la maladie des griffes du chat, il est important de traiter votre animal contre les puces. Ces parasites nuisent à son bien-être et peuvent transmettre des pathologies plus ou moins graves. Une protection optimale avec l’utilisation d’une solution antipuce est la clé pour un animal en bonne santé ! 


Pour prévenir la maladie des griffes du chat, il est également important de connaitre les bons gestes à adopter en cas de griffure.

Surtout, consultez votre médecin traitant!


Pour prévenir la maladie des griffes du chat, il est également important de minimiser le risque de morsure de tique.


Lors de vos balades en nature, surtout en forêt, vous devriez :

  • Utiliser un insectifuge (naturel ou chimique) :

- « Insect écran spécial vêtements » à la perméthrine. Ce produit est très puissant et il ne doit être utilisé que sur les vêtements. Une seule vaporisation de ce produit permet de rendre les habits répulsifs jusqu’à 2 mois, et ce même après lavage.

- « Insect écran zones infestées ». Il est très concentré et contient 50 % de DEET. Il est efficace en moyenne 7 heures et prévient aussi contre les piqûres de moustique, notamment le moustique Aedes albopictus (également appelé moustique Tigre), vecteur de la Dengue, du Chikungunya et du Zika.

- « Insect écran famille répulsif pour toute la famille » pour la peau. Ce produit est moins concentré et contient de l'icaridine (également connue sous le nom de picaridine) à 20 %. Il protège environ 6 heures.

- Les produits naturels à base d'huiles essentielles comme l'huile de cèdre, de tea-tree, de girofle, d’eucalyptus ou de citronnelle. Vous pouvez par exemple frictionner les parties exposées (mains, nuque) avec une goutte d’une de ces huiles essentielles, diluée dans de l’huile végétale à raison de 5 %. Attention toutefois à leur efficacité modérée en zone infestée. Il existe aussi des répulsifs naturels que l'on trouve facilement en pharmacie ou sur internet. Quelques exemples :


  • Vous habiller de manière adéquate lorsque vous vous promener en nature ou dans des régions à risque, et ce à n’importe quel moment de l’année (avec le réchauffement climatique, les tiques sont désormais présentes même en hiver) :

Pantalons longs, chemises à manches longues, chaussettes et chaussures ; le tout avec des fermetures aux poignets, aux chevilles et à la taille pour éviter que les tiques ne pénètrent dans les vêtements. Préférez des habits de couleurs claires pour pouvoir repérer les éventuelles tiques. Une fois de retour à la maison, vérifiez sur tout le corps (et demander à quelqu’un de vérifier au niveau de votre dos) qu’il n’y ait pas de tique présente, et passez vos habits au sèche lingue afin d’éliminer les éventuelles tiques. Les enfants se font souvent piquer à la tête ou dans le cou, il est donc important de vérifier à la lisière des cheveux et derrière les oreilles.


  • Marcher sur les chemins bien tracés sans végétation dense et sans hautes herbes limitant le risque de contact avec les tiques.


Vous devriez également :

  • Protéger vos animaux de compagnies susceptibles de rapporter des tiques. Pour protéger vos animaux de compagnies susceptibles de rapporter des tiques, il existe différents moyens :

- Le produit "Tiques & puces" du laboratoire HomeoAnimo ;

- Le "Vinaigre des 4 voleurs" : On utilisera pur en friction (très peu suffit) c'est à dire en passant à rebrousse-poil dans le pelage de l'animal, après shampoing.

- Plusieurs recettes maisons entièrement naturelles (combinaisons d'hydrolats, d'huiles essentielles, d'huiles végétales) sur le pelage, le collier, le harnais ou le bandana, sont disponibles sur le site : https://www.vismedicatrixnaturae.fr/remedes-recettes/edition-speciale-tiques/ Attention à bien respecter les spécificités selon l'animal, son âge, son pelage, sa taille, etc - informations disponibles sur le site mentionné ci-dessus

- Le spray Amikinos pour traiter le panier.


En cas de morsure, vous devriez :


  • Enlever proprement la tique avec un tire-tique spécialement prévu à cet effet et disponible en pharmacie ou chez le vétérinaire.


Il existe des crochets adaptés en fonction de la taille de la tique, et des cartes à tique.


Pour retirer les nymphes, il existe un petit outil qui s’appelle « nymphia » validé par l’Institut Robert-Koch, (l’établissement allemand responsable à l’échelon fédéral du contrôle et de la lutte contre les maladies) et recommandé par la Société Borreliose allemande. Il est possible de le commander en ligne sur ce lien.


Il faut engager le crochet en abordant la tique sur le côté́ et tourner lentement dans le sens inverse des aiguilles d'une montre sans tirer et jusqu'à ce que la tique se décroche. Extraire la tique au plus près de la peau en la tournant légèrement, de manière à ne pas laisser la tête et le rostre dans et/ou sous la peau


Ce qu’il ne faut pas faire :

- Ne pas serrer, tordre, exploser ou écraser la tique.

- Ne pas l'asphyxier avec de l'éther ni frotter pour qu'elle tombe. - Ne pas appliquer de crème ou tout autre produit sur la tique. - Ne pas la tirer à l’aide d’une pince à épiler.

Ces actions effrayent la tique qui régurgite en vous tout le contenu de son système digestif et donc toutes les infections dont elle est porteuse.


Une fois la tique retirée, nettoyez-vous les mains et la zone de morsure à l'eau et au savon.

Ensuite, vous pouvez :

  • Brûler la tique ;

  • Ou la garder dans une petite boite hermétique avec un peu d’herbe et d’eau pour l’humidité et :

    • L’envoyer à Citique pour aider la recherche en France : https://www.citique.fr/ Adresse : INRAE Nancy – route d’Amance 54280 Champenoux

    • La faire analyser par un laboratoire pour connaître les pathogènes qu’elle porte


Par précaution, appliquer au niveau de la morsure plusieurs fois par jour durant une semaine, une goutte d'huile essentielle « Antibact 3 » du laboratoire Phytofrance L.A.P.H.T, diluée à 10% à l’huile végétale de votre choix pour ne pas irriter la peau. Prenez par voie orale 3 gouttes de ce même complexe, 3 fois par jour pendant 3 semaines


Il est également important d’adopter les bons gestes en cas de griffure par votre chat :


2- Les manifestations


Les signes cliniques principaux et spécifiques à la bartonnellose sont :


Plante des pieds douloureuses ;

Troubles psychiques : troubles de l'humeur, dépression, insomnie, crise d'angoisse, agressivité, démence ;

Rougeurs inhabituelles striées (voir ci-dessous) ;



Les autres manifestations moins spécifiques peuvent inclure :


• Une inflammation des ganglions lymphatiques (adénopathie) ;

• Accident vasculaire cérébral, inflammation du cœur (plus spécifiquement de la valve aortique), prolifération de cellules endothéliales (les cellules qui couvrent les vaisseaux à l’intérieur du cœur, du sang et des vaisseaux lymphatiques) ;

• Des troubles neurologiques : maux de tête, brouillard cérébral, trous de mémoire, tremblements, problèmes cognitifs, convulsions, atteinte des nerfs périphériques ;

• Des problèmes ophtalmologiques : neuro-rétinite (inflammation de la rétine) avec perte de la vision, occlusion d’une branche de l’artère centrale de la rétine, syndrome oculo-glandulaire de Périnaud[1] avec adénopathie pré-auriculaire (inflammation des yeux et des ganglions lymphatiques devant les oreilles), et/ou conjonctivite (œil rouge) ;

• Des douleurs musculaires et articulaires (notamment au niveau du tibias) ;

• Des vergetures sur l’abdomen, les flancs, les cuisses, les seins et le haut des épaules ;

• Des douleurs osseuses ;

• Peau douloureuse ;

• Fatigue ;

• Perte d’appétit ;

• Des douleurs faciales et nuque, douleurs dentaires : la déminéralisation des dents et de la mâchoire peut causer des douleurs chroniques au visage et au cou. Les infections chroniques par bartonella sont associées à un taux plus élevé de canaux radiculaires (atteintes des petits vaisseaux fournissant la dent).


Le diagnostic de la maladie des griffes du chat se fait devant la présence de ces signes cliniques, et la recherche d'un contact dans le mois précédent avec un chat, parfois le souvenir d'une griffure ou d'une morsure. La présence d'un chat dans l'entourage renforce la suspicion clinique. En cas de doute, une prise de sang avec étude par sérologie peut confirmer le diagnostic. On effectue généralement des analyses PCR (Réaction de polymérisation en chaîne), des analyses de sang de base et des prélèvements tissulaires mais les résultats faussement négatifs restent problématiques. Le diagnostic de la maladie des griffes du chat se fait donc en utilisant la méthode du faisceau d'indices, en combinant les résultats de l’analyse PCR, la présence de ces signes cliniques, et la recherche d'un contact dans le mois précédent avec un chat, ou le souvenir d'une griffure ou d'une morsure ou de tiques. Pour tout diagnostic, merci de vous adresser à votre médecin. Le naturopathe n'est pas habilité à poser un diagnostic.


3- Les remèdes naturels


La plante médicinale Houttuynia (Houttuynia cordata) est un remède de choix. Elle fait partie intégrante des trois plus grands protocoles herboristiques (en l'occurrence le protocole Cowden, Zhang et Buhner) dans le traitement de la co-infection bartonnella. Elle possède une action antibactérienne[2] spécifique à la bartonellose et a également démontré des propriétés antivirales[3], antiinflammatoires[4], antioxydantes et anti-biofilms[5].


Trois autres plantes antibactériennes, le Sida Acuta, le Cryptolepis et le Noyer Noir peuvent avantageusement compléter le protocole anti infectieux. Le dosage est le même que pour Houttuynia.


-> Source des plantes médicinales mentionnées dans le post : L’article intitulé « Médicaments botaniques avec activité contre la phase stationnaire Bartonella henselae“, a été rédigé par Xiao Ma, Jacob Leone, ND, Sunjya Schweig, MD, et Ying Zhang, MD, PhD.

Selon Stephen Buhner , d'autres plantes sont intéressantes pour éliminer la bartonnellose et réparer les dommages causés :


Renouée japonaise : elle peut améliorer l'efficacité de Houttuynia en permettant à la plante de pénètrer plus profondément les nerfs infectés par la bactérie.

Céanothe d'Amérique (ceanothus americanus ou red root en anglais)

Hydnée herisson, Scuttelaire (S. galericulata, S. minor) et Cordyceps sont intéressantes pour reconstruire les nerfs endommagés par la bartonnella

• La racine de Kudzu

EGCG : 400 mg/j

• L-arginine : 5000 mg/j (à éviter en cas de co-infections virales type herpès)

Lait de graines de chardon : 1200 mg/j

-> Source : livre de Stephen Buhner "Healing Lyme Disease Coinfections: Complementary and Holistic Treatments for Bartonella and Mycoplasma" – 5 mai 2013



Mes formules préférées contre la Bartonella :


1/ BART+ - 60 Capsules | MakeWell


BART + contient des ingrédients à base de plantes de haute qualité, notamment de l'écorce d'arbre Lapacho, de l'extrait de Cistus incanus, de l'ail et du lichen de la barbe, Usnea barbata.


Dosage: 2 capsules, 2 fois par jour


Fournisseur : https://amritanutrition.com/account/register code d’accès HPYEQV + votre adresse email + nom/prénom. Si ce code ne fonctionne pas, contactez-moi (en principe il fonctionne très bien mais j’ai déjà eu un consultant qui ne parvenait pas à se connecter). Il suffit ensuite de taper le nom du produit dans la barre de recherche du site et de trouver le produit correspondant. Une fois votre compte créé, pour repasser commande, il ne faudra plus aller dans « register », mais directement dans « log in customer » (icône du bonhomme) https://amritanutrition.com/account/login?redirect=%2Faccount%2Fregister, puis indiquer votre adresse email et votre mot de passe (celui que vous avez choisi au moment de la création de votre compte).



2/ MC-BAR-3 - 30ml | Beyond Balance


Composition : Pau d'Arco (Écorce) (Tabebuia impetiginosa), Stillingia (Racine) (Stillingia sylvatica), Astragale (Racine) (Astragalus membranaceus), Scutellaire (Herbe) (Scutellaria lateriflora), Pissenlit (Feuille et Racine) (Taraxacum officinale), Raisin d'Oregon (racine) (Berberis aquifolium), basilic sacré (feuille) (Ocimum sanctum), chardon-Marie (graine) (Silybum marianum), trèfle rouge (herbe à fleurs) (Trifolium pratense), citronnelle (herbe) (Cymbopogon citratus), Eucalyptus (Feuille) (Eucalyptus globulus).


Dosage : 1 pipette, 3 fois par jour, avant manger


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3/ IS-BART de Cellcore


Teinture de 7 plantes médicinales :


- Artemisia Annua : de puissants antioxydants connus pour lutter contre les parasites

- Coques de noix noires/vertes : favorise la désintoxication et inhibe la croissance des parasites

- Eupatoire : réduit l'inflammation tout en luttant contre les parasites

- Coriandre : encourage la désintoxication et réduit la douleur

- Graine de chardon-marie : soutient la fonction hépatique tout en luttant contre les radicaux libres

- Origan : détruit le biofilm et supprime la croissance des agents pathogènes

- Racine de Suma: réduit le stress tout en augmentant l'énergie


Dosage : 2 Pipettes, 2 fois par jour, avant repas


Fournisseur : https://cellcore.com/ Voici votre code d’accès : hjC3GPQk





[1] Le « syndrome oculoglandulaire de Parinaud » est une forme particulière caractérisée par une infection de l’œil (« conjonctivite purulente ») accompagnée de la survenue d’un gros ganglion derrière la mâchoire. Dans ce cas, on ne retrouve pas de notion de griffure, l’inoculation s’étant produite directement au niveau de la conjonctive de l’œil.

[2] Biol Pharm Bull. 2008 Nov;31(11):2012-7

[3] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21848486

[4] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23846481


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