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L'INTÉRÊT DES PLANTES EN CAS DE SYNDROME INFECTIEUX MULTI-SYSTÉMIQUE

Les plantes sont un merveilleux outil en cas d'infection chronique à la borréliose de Lyme. Pour comprendre l'intérêt des plantes dans l'accompagnement d'un lyme chronique, il faut d'abord comprendre que cette infection est multi-systémique, c’est-à-dire qu'elle affecte le système de régulation physiologique et le système immunitaire, soit l'être humain dans son ensemble. Il faut aussi prendre en compte le fait que l’infection crée des dommages, de l’inflammation, des toxines et des déséquilibres au niveau hormonal et immunitaire.




Pour que le spirochète ne perpétue plus son cycle, il est donc nécessaire d'agir à différents niveaux : stopper la cascade inflammatoire (qui lui sert de nourriture) et rééquilibrer le système hormonal et le système immunitaire (qui s'appuie pour 80 % sur la flore intestinale), réduire la charge toxique globale et la charge microbienne globale (ce qui inclut la borrelie et les co-infections), tout en réparant les dommages causés par l’infection. Toutes ces actions sont tout à fait indispensables et doivent être menées sur le très long terme, grâce à une approche sécuritaire qui ne causera pas davantage de dommages.

Or, les plantes sont des systèmes vivants organisés qui ont intégré la vie minérale et au sein desquels s’exercent des fonctions identiques à celles de l’Homme : fonctions d’assimilation, d’élimination, de détoxification et de protection. ​


Elles seules permettent de traiter simultanément et de manière sécuritaire ce que j’appelle les 5 "i" : l’inflammation, l'infection au sens large, l’intoxication, les intestins et l'immunité. Cela s'explique par le fait que dans leur environnement naturel, les plantes sont confrontées à tous ces pathogènes. Comme nous, elles sont exposées aux bactéries, aux virus et aux parasites, mais aussi à la radiation, aux toxines environnementales, à l’inflammation et au stress oxydatif. Puisqu'elles sont immobiles et dépourvues de système immunitaire, elles n'ont pas d'autres choix que de développer des substances antimicrobiennes à large spectre, des propriétés drainantes et détoxifiantes, antioxydantes et anti-inflammatoires, pour se protéger et assurer leur survie.

En ingérant ces plantes, l’Homme bénéficie de ces différentes propriétés. Surtout, il en bénéficie sans subir d’effets néfastes pour son organisme ; puisque les plantes existent depuis aussi longtemps que l’être humain, les deux ont développé une relation symbiotique au fil des millénaires.


  • Réduction de la charge pathogène globale : Les plantes contiennent un large spectre d'agents actifs pharmacologiques au lieu d'un ingrédient synthétique unique, ce qui implique que la résistance bactérienne est quasi nulle et que toutes les co-infections (virales, parasitaires, fongiques), souches, formes et espèces de borrélies sont couvertes (même celles encore inconnues par la science). En d’autres termes, les plantes dépassent les possibilités de codification de la bactérie puisqu’elles sont faites de centaines voire de milliers de molécules différentes. Par ailleurs, les substances moléculaires contenues dans les plantes ne sont pas considérées comme des substances étrangères par le corps et elles supportent tous les systèmes de guérison du corps. Elles pénètrent plus profondément le corps qui les analyse comme des substances familières (l'être humain s'étant développé au contact des plantes) ce qui leur permet, contrairement aux antibiotiques chimiques, d'aller au-delà du sang, aux endroits les plus subtils et les plus profonds de l'organisme, là où la bactérie s'est confortablement installée.


  • Réduction de l’inflammation: La présence de la bactérie dans le corps provoque un état inflammatoire chronique global, et plus particulièrement dans tous les lieux qu'elle colonise et qui peuvent migrer. L'état inflammatoire peut prendre la forme de réactions auto-immunes jusqu'à déclencher des maladies auto-immunes identifiables en laboratoire. Le spirochète utilise le mécanisme de l’inflammation pour détruire le collagène des tissus du corps et l'utiliser comme nourriture. Plusieurs plantes peuvent réduire l’inflammation multi-systémique. Par exemple, la Renouée du Japon est très spécifique pour l’inflammation provoquée par la maladie de Lyme. « Si un biologiste généticien avait créé un remède pour calmer l’inflammation de Lyme, il n’aurait pas pu faire mieux » - Stephen Bunher, maitre herbaliste américain spécialiste de la maladie de Lyme et auteur du livre « Healing Lyme: Natural Healing And Prevention of Lyme Borreliosis And Its Co-infections herbal protocol ».


  • Restauration de la fonction immunitaire et hormonale : c'est le rôle des plantes dites adaptogènes – probablement parmi les plus importantes pour un Lyme chronique, victime de stress chronique, de dérèglement des surrénales et de la thyroïde et de réactions auto-immunes. En médecine chinoise, les adaptogènes sont appelées les toniques supérieures. Elles agissent sur l'axe hypothalamus- hypophysaire-surrénalien et aident à régulariser la glycémie, normaliser l'insuline, tonifier les surrénales, régulariser les fonctions du système immunitaire et stimuler le système nerveux central. Elles soutiennent tous les processus du corps impliqués dans le maintien de l'équilibre et de l'harmonie. Chaque adaptogène soutient un organe en particulier. J'ai moi-même utilisé cinq adaptogènes : le Rhodiola, l’Eleuthérocoque, l’Aschwagandha, le Reishi et le Schisandra. Il est judicieux d'en utiliser plusieurs pour qu'elles trouvent un équilibre et puissent travailler en synergie.


  • La protection des intestins : Les plantes ont l'avantage d'assurer la préservation de l'équilibre des bactéries dans l'intestin. L'Homme s'étant développé au contact des plantes, celles-ci ont développé une relation symbiotique avec l’humain et assurent à cet effet une double fonction exceptionnelle : protéger les « bonnes » bactéries tout en ciblant et en supprimant les agents pathogènes. Ce qui participe directement à la restauration de la fonction immunitaire, puisque le système immunitaire s’appuie à 80 % sur la flore intestinale.


  • La détoxification : Les plantes participent par ailleurs activement à la détoxification de l'organisme et à son renforcement car elles présentent des propriétés drainantes et détoxifiantes. Le corps est équipé de cinq organes de détoxification : le foie, les intestins, les reins, la peau et les poumons. Ces organes excréteurs, ou émonctoires, filtrent les déchets hors du sang et de la lymphe et les rejettent à l’extérieur du corps. Quelques exemples de remèdes :

- Pour protéger le foie : le Chardon Marie, la Prunelle et/ou le Curcuma.

- Pour soutenir le foie : la racine de Pissenlit, l’Artichaut, le Chardon Marie et/ou le Curcuma.

- Pour la vésicule biliaire : la Gentiane, la Patience Crépue et/ou le Chardon Béni.

- Pour les reins : les feuilles d’Ortie, les feuilles de Verge d’Or, les feuilles de Persil et/ou les feuilles de Pissenlit.

- Pour la lymphe : le Gaillet, la Scrofulaire, la Calendule et/ou le Trèfle rouge.



Enfin, les plantes participent à la réparation des dommages induits par la maladie. Car à terme, l’infection va provoquer des dommages aux endroits qu’elles colonisent et qui peuvent varier selon chaque personne. Les dommages peuvent être portés au niveau des tissus conjonctifs, du collagène, de la gaine de myéline des nerfs, des acides gras, du péricarde, du liquide synovial ou des fascias musculaires. Cette facette du traitement est primordiale, et bien trop souvent négligée. Un médicament peut tuer ou stopper une réaction, une information, un message dans le corps. Mais aucun médicament chimique et donc par définition aucune substance morte, ne peut régénérer les cellules. Les soins réparateurs et la restauration passent uniquement par l’ingestion de substances vivantes (plantes, nutriments, supplémentation).

En herboristerie, une plante qui répare s’appelle une tonique. Une tonique travaille sur la forme. Elle sert à tonifier, à dynamiser et à nourrir un organe particulier ou un système précis du corps humain. Il en existe pour chaque système et pour chaque organe. En cas de neuroborréliose par exemple, il serait bien venu de prendre plusieurs plantes nervines et toniques du système nerveux.

Pour illustrer l'efficacité des plantes, prenons l'exemple des études menées sur le protocole Cowden. Une étude (1) menée en 2010 par le dr Eva Sapi, Akshita Datar, Navroop Kaur, Seema Patel et David F. Luecke, a démontré l'efficacité in vitro des plantes Samento et Banderol sur les 3 formes de la Borrelia1. Dans son ouvrage « Soigner Lyme et les maladies chroniques », le docteur Richard Horrowitzh constate que si 99 % des patients chroniquement atteints et traités uniquement par antibiotiques rechutaient généralement dès l’arrêt des médicaments, le protocole Cowden suivi sur 6 mois permettait à 70% d'entre eux de continuer à se sentir bien pendant des mois, voire des années ayant suivi l'arrêt des traitements antibiotiques. Les améliorations notées concernaient la fatigue, les douleurs musculaires et articulaires, les symptômes neurologiques (photosensibilité, étourdissements, maux de tête et problèmes cognitifs), ainsi que l’humeur et le sommeil. Des conclusions confirmées par le BCA qui après une étude (2) menée sur 20 lymes chroniques ayant suivi le protocole Cowden sur 9 mois, a révélé que 80% des patients ont montré une évolution clinique positive (dont 2 complètement asymptomatiques, 10 une amélioration notable et 4 une légère amélioration) et 90 % une amélioration au niveau de leur tests sanguins. 75% des patients ont très bien réagi au traitement, et moins de la moitié ont souffert de réaction herx heimer. En guise de conclusion, le Dr Carsten Nicolaus soutient que les traitements phyto d'une durée supérieure à 9 mois donnent de biens meilleurs résultats. Les résultats de ces différentes études sont donc probants.


La qualité de la plante, la partie utilisée, la forme, le dosage, la fréquence des prises et les combinaison de plantes sont des paramètres d'égale importance dans la réussite du traitement phyto. L'accompagnement d'un professionnel formé à ces questions est vivement conseillé.


1. http://www.townsendletter.com/July2010/sapi0710.html


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