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Vous êtes conseiller en naturopathie, mais êtes-vous médecin ? 

 

Il n’est pas nécessaire d’être médecin allopathe pour être conseiller en naturopathie. Ce sont deux approches différentes mais qui peuvent tout à fait collaborer.

Le conseiller en naturopathie n’est pas professionnel soignant. Il n’appartient pas au corps médical et n’intervient pas dans le diagnostic ni dans la thérapie. Il n’intervient pas sur des pathologies organiques ou lésionnelles et renvoie vers un médecin toute personne en situation d’urgence ou dont le pronostic vital est engagé. Il ne se prononce jamais sur un traitement médicamenteux, et n’incite en aucun cas à quitter la médecine conventionnelle. Au moindre doute, il adresse son consultant à son médecin.

Le conseiller en naturopathie propose des solutions naturelles pour accéder à plus de bien-être. Ces conseils ne sont que des recommandations visant à améliorer la qualité de vie du consultant. Les recommandations concernent l’hygiène de vie, le mieux-être, la vitalité et le soulagement de certains troubles fonctionnels tels que les douleurs chroniques, l’insomnie, l’anxiété, les troubles digestifs, l’acné etc. Elles incluent uniquement des outils naturels, légaux, sécuritaires et libres d’accès: remèdes en phytologie (plantes et huiles essentielles), compléments alimentaires, conseils alimentaires, techniques naturopathiques et mesures hygiénistes. Le conseiller en naturopathie agit en complémentarité de la médecine conventionnelle sans s'y opposer. 

 

Une séance en naturopathie est-elle remboursée ?

 

La naturopathie et les pratiques qui y sont associées ne sont actuellement pas prises en charge par la Sécurité Sociale. Néanmoins, de plus en plus de mutuelles (complémentaires santé) remboursent partiellement ou totalement ce type d'accompagnement. Pour cela, il suffit de transmettre une facture à la mutuelle.

À titre d’information,  voici une liste non exhaustive des mutuelles prenant en charge ces pratiques .

Avez-vous besoin d’ausculter le consultant ? 

 

Le conseiller en naturopathie ne pratique pas une auscultation comme le fait le médecin. Il fait une analyse de terrain via un système de questions/réponses au cours de la séance en naturopathie, et l'analyse des réponses du formulaire très détaillé. Il est ainsi en mesure de recueillir toutes les informations (histoire, hygiène de vie, symptômes actuels et passés, antécédents familiaux, état de votre peau, langue, digestion, sommeil, etc) nécessaires à l'établissement d'un bilan de vitalité (évaluation de vos forces et déséquilibres). 

Le conseiller en naturopathie se différence également du praticien en naturopathie. Le praticien propose des techniques manuelles de libération des émonctoires telles que la réflexologie, le massage bien être, le shiatsu, etc … Le conseiller en naturopathie utilise quant à lui ses connaissances pour proposer des conseils en hygiène vitale, en phytologie, en élixirs, en alimentation afin d’aider l’organisme à se maintenir en bonne santé par lui-même. Il ne propose pas de pratique manuelle visant à la libération des émonctoires.

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Pourquoi employez-vous le terme "consultant" ? 

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Tout simplement parce que le terme "patient" est réservé aux médecins allopathiques.

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Prescrivez- vous des tests en laboratoire?

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Le conseiller en naturopathie n'est pas habilité à prescrire des analyses en laboratoires médicales. Le naturopathe travaille essentiellement en fonction des symptômes du consultant et de l'analyse de son bilan de vitalité. Il peut arriver que le naturopathe adresse le consultant vers des tests spécifiques dans des laboratoires privés, spécialisés, ouverts au public et qui ne donnent pas droit à remboursement. 

 

Prescrivez-vous des produits ? 

 

Le naturopathe ne prescrit pas (c’est le rôle du médecin). Il recommande/conseille des remèdes en phytologie, des plantes, des compléments alimentaires, et des huiles essentielles commercialisés dans les boutiques de produits naturels. Ces produits ne donnent pas droit à remboursement.

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Le système d'accompagnement à distance n'entrave-t-il pas l'efficacité du suivi ? 

 

Pas du tout, et ce pour plusieurs raisons. D'abord, mon statut de conseiller en naturopathie ne me permet pas d'ausculter le consultant. Il faut bien comprendre que le naturopathe ne pratique pas une auscultation comme le fait le médecin, mais une analyse de terrain via l'étude de l'histoire, l'hygiène de vie, l'environnement physique et psychique, les symptômes actuels et passés et les antécédents familiaux du consultant.  Ces informations sont recueillies au cours de la consultation qui comprend toujours un questionnaire ultra approfondi et un long échange variant de trente minutes à 1 heure. Dans le cas où j'estime nécessaire d'analyser l'état de la peau, de la langue, des yeux ou toute autre partie du corps du consultant, il me suffit de demander une photographie, une description détaillée et/ou d'observer la dîte partie au moment de la vidéo-consultation. Ce système de consultations à distance me permet par ailleurs de contenter ma clientèle internationale et de suivre des personnes dans tout l'espace francophone (France, Suisse, Belgique, Maghreb, Canada, DOM- TOM) sans leur imposer un déplacement inutile.  

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Pourquoi le tarif semble-t-il plus élevé que la moyenne en naturopathie ? 

 

D'une part, car la majorité des naturopathes n'ont pas d'expertise avec les syndromes infectieux multi-systémiques qui sont des pathologies nouvelles et extrêmement complexes. D'autre part, car les naturopathes qui travaillent en cabinet réalisent un bilan naturopathique standard puisqu'ils rédigent les recommandations durant la première séance . Ce laps de temps les oblige à réaliser un programme d’hygiène vital court, succinct, non détaillé, et bien trop souvent non personnalisé. Ce n'est pas ma manière de travailler. 

Le temps que je vous consacre dans le cadre d’une première séance peut varier de 30 minutes à 1 heure, auxquels s’ajoutent :

  • environ 2 heures de travail de rédaction et de recherches, pour la conception de votre programme personnalisé. Celui-ci comprend entre 1 et 10 pages de recommandations personnalisées et approfondies, et de liens vers les produits à acheter.

  • l'analyse du questionnaire détaillé, dument rempli et remis par mail avant la consultation, ce qui représente un temps gagné lors de la consultation qui deviendra l'occasion d'aller plus loin dans l'analyse de votre cas et d'éviter ainsi une longue liste de questions automatique et chronophage.

  • le suivi prioritaire par mail suite à la consultation (suivi portant uniquement sur les questions d'ordre technique).

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Cette méthode me prend beaucoup plus de temps, mais correspond plus à la qualité de travail que je souhaite offrir.

 

Puis-je envoyer des questions entre les rendez-vous ?

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Il est possible d'envoyer des questions par mail entre deux rendez-vous s’il s’agit de questions techniques relatives à la mise en place du protocole. En principe, le programme est suffisamment clair pour que la consultant puisse le poursuivre par lui-même mais il arrive que certains points techniques nécessitent un éclaircissement, notamment après notre première rencontre.  Exemples de question technique : « Puis-je prendre toutes les teintures en même temps ? », « les plantes doivent-elles être bien prises trois fois par jour?  ». La charge de questions doit bien évidemment rester raisonnable.

 

Les questions théoriques, celles appelant à la rédaction de nouvelles recommandations et celles relatives à votre état de santé ou à l'évolution de votre état de santé ne seront pas discutées par mail. Elles seront abordées en détails au moment de la séance de suivi afin de déterminer les solutions adaptées, de les expliquer puis de les rédiger.  Exemples de questions théoriques : "Quelle est la différence d'action entre la racine de Pissenlit et la fleur de Pissenlit ?" "Comment améliorer ma digestion?" "Est-il nécessaire de chélater les métaux lourds?" "J'ai depuis peu des maux de gorge, que prendre?".

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