TOUT SUR MON PROTOCOLE DE MAINTENANCE

Parce que j’ai fait vœu de transparence, et parce que ces informations pourraient intéresser et éclairer beaucoup de personnes, je dévoile dans cet article tous les détails sur mon protocole de maintenance.
L’objectif de cet article est d'expliquer et de redonner du sens à la notion de « protocole établi sur mesure et entièrement personnalisé » en fournissant un aperçu concret, et en montrant la différence avec un protocole de soins standard et universel (type protocole Buhner, protocole Cowden, régime cétogène, régime GAPS etc).
Ce protocole n’a pas pour mission de servir de modèle, ni d’inciter à l’auto-médication puisqu’il a été personnalisé au millimètre près à mon cas personnel, c’est-à-dire mes forces et faiblesses de terrain, ma morphologie, mon anamnèse, mes antécédents médicaux, ma personnalité, ma réponse personnelle, mon terrain énergétique et mon état actuel de santé. Le reproduire à la lettre serait une perte de temps, d'énergie et d'argent.
Dans un premier temps, laissez-moi revenir sur ma propre histoire, en approfondissant ma conception de la guérison.
GUÉRISON OU RÉMISSION ?
Depuis près de deux ans, je m’estime complètement guéri de la maladie de lyme, aussi bien d’un point de vue physique qu’émotionnel. Après une infection à la borreliose fin 2014, une année d’errance médicale, une quarantaine de symptômes débilitants, l’étiquette de « maladie incurable » et trois années de traitements holistiques acharnées, je peux aujourd’hui revendiquer ma guérison avec sérénité. Mais qu’est que ce que la guérison ?
Si l’on s’en tient à la définition du Larousse, la guérison correspond à la « disparition totale des symptômes d'une maladie ou des conséquences d'une blessure avec retour à l'état de santé antérieur ».
Sérologiquement, tous mes tests en laboratoires sont négatifs. Cliniquement, je ne présente plus aucun symptôme. La charge infectieuse globale a largement diminué : l’infection bactérienne a été régulièrement délogée, dés-enkystée et éliminée, et les co-infections virales, fongiques et parasitaires ont été traitées. Le niveau inflammatoire général et la charge toxique globale sont nettement diminués et maîtrisés, et mes carences nutritives ont été comblées. Mes facteurs aggravants (en l’occurrence ORL et dentaires) ont été identifiés et traités. Quant à mon système nerveux, il a été délivré des pathogènes, apaisé et nourri. Mes organes d'élimination ont retrouvé leur plein potentiel. Mon esprit est apaisé, renouvelé et libéré de la mémoire traumatique de la maladie. L'homéostasie générale a été rétablie. J’ai retrouvé une vie normale. Je dors 8 heures par nuit, pratique une activité physique régulière et ne souffre plus d'aucun symptôme. Je suis indépendant, épanoui et pleinement heureux. Mon état de santé est même meilleur qu’avant la maladie.
La théorie (sérologie) et la pratique (symptomatologie) semblent donc concorder vers une guérison asymptomatique effective et durable. Il est toutefois possible qu’une infime quantité de borrelies soit toujours présente dans mon corps, sous une forme cachée (cf. biofilms) et enkystée. Cette question est sujet à débat et nul ne dispose encore des outils permettant de quantifier le taux résiduel de bactéries enkystées dans l'organisme humain. Quoi qu’il en soit, l’infection n’est plus active et ne cause plus de dommages ni de réactions autodestructrices de la part de mon système immunitaire. Si des bactéries ont survécu aux trois années de traitements antiseptiques intensifs, elles ne représentent qu’une forme dormante et inoffensive de la maladie, gardée sous contrôle par mon système immunitaire fort et équilibré, et un environnement interne défavorable à leur prolifération. Dans ce cas-là, on pourrait considérer que je suis porteur sain de la maladie. Ce qui est à mon sens synonyme de guérison.
En effet, tout le monde abrite des pathogènes : des virus de la famille de l’herpès en passant par des streptocoques, des rétrovirus, des champignons, des mycoplasmes et des chlamydias. Pourtant ces personnes ne sont pas nécessairement malades. Alors même qu’elles ont contracté ces infections et qu’elles en ont souffert par le passé, la plupart d’entre elles redeviennent complètement asymptomatiques et retrouvent une vie tout à fait normale. Ces personnes sont dites « porteurs sains ». C’est-à-dire que l’agent pathogène est toujours présent dans leurs organismes mais qu’il n’est plus source de maladie. Il devient inoffensif. Pourquoi ? Car le système immunitaire de ces individus est fort et équilibré. Il reconnait l’agent pathogène et le contrôle. Gardé en maintenance, celui-ci se fond dans le microbiote général et se met à entretenir une relation symbiotique avec son hôte.
Qu’est-ce qui différencie quelqu’un qui est porteur sain de EBV d’une personne qui développe un syndrome de fatigue chronique à la suite d’une mononucléose ? Ou quelqu’un qui arbore un candida albicans en petite quantité et sans aucun symptôme, de quelqu’un qui souffre intarissablement de candidose chronique ? Ou quelqu’un qui s’avère porteur sain du VIH de quelqu’un victime du caractère mortifère du SIDA ? La réponse est le terrain. Tout est une question de terrain. La maladie de Lyme ne fait pas exception. D’ailleurs, je parie que si tous les gardes forestiers alsaciens envoyaient leur sang pour une sérologie Elispot ou un test de la goutte épaisse, tous reviendrait positif à la borreliose de lyme. Idem pour la très grande majorité des habitants de la région alsacienne, ou du Connecticut, qui sont des régions extrêmement endémiques. Entre la contamination par la viande, les insectes piqueurs (tiques, araignées, moustiques, puces, punaises etc), le sang, les rapports sexuels, et la contamination in utero, quasiment tout le monde devrait déjà être rentré en contact avec le spirochète. Sont-ils pour autant tous malades ? non.
C’est dans cette optique que je m’inscris et envisage ma propre guérison.
TOUS LES DÉTAILS SUR MON PROTOCOLE DE MAINTENANCE
Désireux de maintenir cet état de santé optimale, je continue aujourd’hui à prendre plusieurs plantes médicinales et compléments alimentaires. Il m’aura fallu du temps, de la recherche et beaucoup d’expérimentations pour arriver à la version finale de ce mini-protocole de maintenance.
Mon protocole de maintenance couvre les borreliose de lyme dont je suis peut-être toujours porteur, mais pas que. Il prend en compte mes problèmes de santé connexes antérieurs à la maladie de lyme, mes faiblesses de terrain, mon profil (personnalité, comportement, gènes, origine ethnique, et morphologie), et plus largement toutes les attaques indésirables et immunodépressives du monde extérieure (xénobiotiques, métaux lourds, stress chronique, alimentation appauvrie, ondes électromagnétiques etc.). Ainsi, j’espère me préserver d’autres potentielles maladies futures (qui est aujourd’hui à l’abri du cancer ou d’Alzheimer?), et surtout, je m’assure ne jamais rechuter de la maladie de lyme. Si d’ici trois ans je suis toujours complètement asymptomatique (ce que je crois fortement), j’arrêterai peut-être définitivement les remèdes contre les spirochètes.
Pour le moment, voici tous les détails sur mon protocole de maintenance.
PLANTES MÉDICINALES
Pour lyme :
Les produits samento et banderol issus du protocole Cowden et commercialisés par la marque Nutramedix : les deux pris en synergie ont une action prouvée in vitro sur les 3 formes de la Borreliose. Voici l'étude en question : http://www.townsendletter.com/July2010/sapi0710.html Posologie : 5 gouttes, matin et soir.
Le complexe liposomal « Lyme cocktail » du laboratoire BioPure : Il contient une synergie de plantes à action antispirochétale : Renouée du japon, Salespareille, Andographis, Propolis brésilienne verte, Cistus Incanus, Stevia, Artemisia mais aussi de la coriandre (pour extraire le mercure des tissus) et du céanothe d’amérique (pour tonifier la rate). Posologie : je prends 1 pipette (soit environ 30 gouttes), matin et soir.
Pour mon système nerveux et les co-infections virales :
En plus d’avoir souffert durant 4 ans d’une neuroborreliose, avec tout ce que cela comporte (atteinte de la myéline des nerfs par inflammation, neurotoxines, et réaction auto-immunitaire), je suis à la base quelqu’un de très cérébral, diagnostiqué Haut Potentiel, souvent pensif, que ce soit dû à une excitation positive ou à un stress négatif, et extrêmement sensible à mon environnement. Bref, un «adrénergique» de personnalité type A, qui a régulièrement besoin de réfléchir, de raisonner, d’analyser et de programmer. Ce qui explique d’ailleurs pourquoi la borreliose est principalement venu se loger au niveau de mes nerfs, et seulement accessoirement au niveau de mes articulations, muscles, et autres organes.
La verveine : Considérée comme un « restoratif » du système nerveux, la verveine a beaucoup été utilisée pour aider à retaper les personnes qui ont souffert de longues maladies. C’est une plante calmante (lorsque que besoin est), qui diminue la tension nerveuse ponctuelle ou accumulée. Elle semble prévenir des effets cumulatifs et destructeurs du stress soutenu. Elle facilite la relaxation là où on ne pensait plus que c’était possible. Les Anciens l’ont aussi beaucoup utilisée pour remonter les personnes qui se remettaient d’une longue maladie et qui restaient aux prises avec de la mélancolie, ou encore une grande fatigue qui traîne après une infection virale importante.
La scuttelaire : La scutellaire constitue le tonique nerveux le plus pur. C’est une plante dite intelligente : elle ramène le système nerveux dans des marges normales de fonctionnement, elle remonte ou apaise, au besoin. La scutellaire n'assomme ni n'excite. Elle travaille aussi bien en aigue qu'en chronique. Elle ne crée pas de somnolence, même quand on la prend le jour pour se calmer, ou le lendemain, lorsqu’on l'a prise pour dormir, d’où sa possible utilisation sur le très long terme. On dit de la scutellaire qu'elle a même la faculté de nourrir et refaire les cellules nerveuses, de réorganiser et raviver le système nerveux, idéale donc pour les personnes en proie ou sortant d’une maladie neurodégénérative. Elle a une affinité particulière avec les hypersensibles, qui sont très affectés par leur environnement (affectif, météorologique, électromagnétique, etc.). C'est aussi l'alliée numéro un des hyper stressés, lorsque celui-ci empêche de dormir, donne des palpitations, des maux de tête. Elle convient particulièrement bien aux gens aux prises avec de la douleur, aiguë ou chronique. Elle diminue l'hypersensibilité à celle-ci, facilite le repos et la régénération malgré les conditions adverses. Elle semble aussi aider à diminuer la douleur au début du développement de la sclérose en plaques et à reconstruire la gaine de myéline des nerfs. Sachant que j'ai moi-même souffert d’électro hyper sensibilité, de douleurs nervines chroniques, de migraines, et aujourd’hui encore de stress, vous comprendrez aisément pourquoi elle fait partie de mes grandes alliées.
Le millepertuis : Le millepertuis relaxe les nerfs hyperactifs et hypersensibles. Il traite toutes les situations où le nerf a été endommagé par une lésion causant une inflammation avec douleur (qui peut être suivie le long du nerf) et une atteinte de la gaine de myéline. Ce qui fut précisément mon cas durant quatre années de maladie rythmées, je le rappelle, par une inflammation des nerfs périphériques généralisée et permanente, qui se traduisaient par des sensations de brulures internes profondes et incessantes, des paresthésies, des neuropathies, des engourdissements et de l’électro hyper sensibilité. Le millepertuis est également utile pour les cas de dépressions saisonnières. Une caractéristique qui correspond là aussi parfaitement à mon profil, moi qui ai toujours redouté l’arrivée de l’hiver, du froid et du manque de lumière.
COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES
Pour les co-infections virales (EBV, herpès, zona) et les biofilms de lyme :
Lauricidin : Il s’agit d’un complément alimentaire sous forme de granules contenant de la monolaurine. La monolaurine est une forme d’acide laurique, un acide gras que l’on retrouve dans l’huile de coco et qui attaque les virus et les bactéries en détruisant la couche lipidique (« lipid coating ») qui les entourent, ce qui entraine la désintégration de leur paroi cellulaire et donc leurs morts. Les bactéries et virus ont en effet une enveloppe extérieure lipidique qui leur permet de migrer et de pénétrer les cellules. Le monolaurin a la même enveloppe. Du coup, il absorbe celle de