POURQUOI JE N'ARRIVE PAS À GUÉRIR DE LYME ?
Fort de mon expérience personnelle et professionnelle, j'ai remarqué plusieurs erreurs récurrentes et possiblement responsables de la stagnation de l'état de certaines personnes en proie à un syndrome infectieux multi-systémique. En voici les principales (cette liste n’est pas exhaustive, et il existe autant de possibilités et de combinaisons de possibilités que de personnes malades) :
Abandonner le traitement ou le protocole naturopathique trop tôt, se décourager ou tomber dans une attitude défaitiste en raison du manque de résultats rapides. Les effets des plantes médicinales, des compléments alimentaires, des changements sur le plan de l’alimentation et des habitudes de vie sont cumulatifs. Plus vous maintiendrez les traitements et les mesures hygiénistes, plus vous diminuerez la charge infectieuse, toxique globale et inflammatoire et plus votre corps retrouvera un équilibre et une meilleure santé à long terme. En moyenne, le protocole devrait être suivi entre 1 an et 3 ans en cas de Lyme chronique. ;
Ou au contraire, diminuer ou stopper les traitements dès que l'on se sent mieux. L'infection peut se désactiver, on peut alors se croire guéri et baisser la garde, mais celle-ci peut se réactiver à la moindre faiblesse immunitaire ;
Partir en guerre contre l'infection bactérienne en misant tout sur les antibiotiques (chimiques ou naturels), et en occultant complètement les coïnfections, l’inflammation, la détoxification, les biofilms, l’alimentation, l’environnement physique et psychique, l'équilibre acido-basique, la réparation et le soutien du système digestif, le drainage des émonctoires etc…
Opter pour des antiseptiques très ciblés au lieu de « ratisser large » via des produits dont le spectre d’action antimicrobien est large. En effet, il ne faut pas négliger le rôle des co-infections bactériennes, virales, parasitaires et fongiques qui empêchent la guérison si elles ne sont pas traitées. Toutes les infections doivent être considérées et traitées dans un ordre précis. Les bactéries, les virus, les amibes, les levures, les protozoaires et les parasites de taille plus importante ne se soignent pas de la même façon. ;
Changer constamment de techniques de soin (alterner sans cesse antibiotiques, huiles essentielles, plantes sous forme de préparation traditionnelle, homéopathie, fréquences rife), lesquelles perdent de facto toute efficacité ;
Trop forcer sur l'aspect "se débarrasser de" (tue et détoxer) et négliger la supplémentation, les soins positifs et réparateurs, le soutient des organes et des systèmes les plus affectés et l’homéostasie à retrouver ;
Ruminer la colère contre l'infection, les médecins, son entourage ou soi-même et négliger le pragmatisme, la bienveillance à porter à son corps et l’exercice quotidien de la psychologie positive et de la gratitude ;
Se positionner en tant que victime, s’identifier à la maladie, rester concentrer sur ce qui ne va pas et passer ses journées sur des forums de malades, au lieu d’avoir une démarche proactive, structurée, encadrée par un professionnel compétent, tout en restant focalisé sur les solutions et toutes les opportunités de guérison ;
Tout attendre du médecin/thérapeute/professionnel du bien-être et ne pas vouloir devenir acteur de sa propre santé ;
Ou au contraire rester isolé et vouloir se soigner seul sans aucune aide extérieure, selon ses ressentis, opinions, et croyances parfois biaisées ou trop subjectives et confuses pour être exactes. Au risque de commettre de grosses erreurs et de perdre beaucoup de temps, laissant aux agents pathogènes le temps de provoquer plus de dommages ;
Vouloir booster son système immunitaire : Si le système immunitaire est hypervigilant, hyperréactif, hyperactif, dérégulé ou tombé en cascade auto-immune en raison des borrélies, le stimuler peut aggraver la situation ; il s’agit davantage de le moduler, et d’arriver à intégrer le microbe au sein de notre microbiome.
Ne pas prendre le temps de la convalescence, ce temps d'isolement et de repos indispensable et inhérent à la guérison ;
Ou au contraire passer trop de temps sédentaire (il est nécessaire de marcher, respirer, prendre le soleil pour promouvoir la guérison et permettre aux traitements d’être plus efficaces – dans la mesure de chacun évidemment) ;
Introduire tout en même temps : on ne peut pas savoir ce qui fonctionne et ce qui provoque des réactions adverses ;
Vouloir à tout prix reprendre au plus vite "sa vie d'avant", être dans le déni et refuser cet état de fait qu’est le syndrome infectieux multi-systémique ;
Tout miser sur un seul axe de l’approche globale de soin en excluant le reste : par exemple tout miser sur le soin énergétique ou sur l’alimentation en oubliant tout le reste ;
Oublier que chaque approche peut avoir son intérêt (allopathique, naturopathique, ayurvédique, médecine traditionnelle chinoise, techniques corporelles, psychologie, soins énergétiques etc), mais conjointement et non de façon sectaire en excluant les autres ;
Chercher le régime parfait, le remède miracle ou la molécule chimique miracle qui va tout régler en un claquement de doigts ;
Négliger l’importance de la couche virale (virus de l’herpès et rétrovirus) et des plantes toniques nerveuses en cas de neuro-borrélioses ou de symptômes neurologiques dégénératifs ;
Ne pas considérer l’importance d’un environnement sain et propice à la guérison (réduction de la pollution électromagnétique, élimination des moisissures, produits cosmétiques et ménagers naturels, eau de qualité etc) ;
Ne pas déterminer et traiter le ou les facteurs aggravants ayant permis à la borréliose de prendre une telle ampleur dans votre cas : des infections froides orl enkystées (sinus, muqueuse nasale), une intoxication ancienne et insidieuse (métaux lourds, pesticides, herbicides, agglomérés de bois, mélamines, solvants, encre, peintures etc), une charge chimique importante à travers des médicaments pris pour d’autres problèmes de santé, des allergies non détectées, des déséquilibres hormonaux induits par la prise de contraceptifs, la présence d’une antenne-relais à proximité du domicile, des infections dentaires asymptomatiques, des infections asymptomatiques au niveau des amygdales, des cavitations NICO, la présence de corps étrangers (composants de certaines couronnes dentaires ou une fuite d’implants mammaires) responsables d’allergies, d’inflammation et de réactions auto-immunitaires, ou encore d’importants troubles digestifs (sibo, hyperperméabilité intestinale, dysbiose intestinale, hypochlorhydrie, parasites intestinaux, ropeworms, plaque mucoïde, candidose);
Attendre un résultat rapide et ne pas se conditionner mentalement au long chemin de guérison caractéristique des syndromes infectieux multi-systémiques.
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