L'APPROCHE QUI M'A PERMIS DE GUÉRIR DE LA MALADIE DE LYME CHRONIQUE
À titre liminaire, je rappelle que les propos de cet article n'engage que son auteur et précise que les termes sous-lignés renvoient à des liens hypertextes.
L'une des plus grandes difficultés lorsque l’on veut guérir de la maladie de Lyme chronique (et plus largement du syndrome infectieux multi systémique) réside dans le fait que les sources d’informations sur le sujet sont subjectives, biaisées, parfois erronées, et souvent contradictoires.
Vous voyez, le domaine de la santé est un sujet vaste, complexe, évolutif et aux multiples facettes. Et c’est encore plus vrai pour la maladie de Lyme.
La maladie s’exprime différemment chez chaque malade, elle est multi-organique, multi-factorielle, multi-dimensionnelle et multi-systémique, et chacun répond différemment à tel traitement, telle approche thérapeutique, ou tel régime alimentaire.
Il est donc difficile d’y voir clair et de choisir quelle voie emprunter, et encore plus de s’y tenir lorsque l’on sait à quel point les résultats sont parfois longs à arriver (les infections froides et persistantes prenant par définition énormément de temps à être traitées en raison de leur nature et de leurs mécanismes de survie).
Le malade, en plus de se sentir trahi par son corps et par le corps médical, et parfois par son entourage, n’a plus de repères. Il ne croit plus en rien, ni en lui, ni aux autres, ou au contraire, il risque de croire n’importe quoi et n’importe qui, désespéré de trouver une solution qui le soulage.
C’est une situation que j’ai moi-même expérimentée, et je crois que cela fut le plus grand challenge, l’épreuve qui m’a demandé le plus de travail intellectuel, de recherches diligentes et de courage dans mon parcours pour retrouver la santé.
Lorsque j’étais malade et que je recherchais désespérément des réponses, je me suis toujours méfié des certitudes, des raisonnements simplistes et des médecins, thérapeutes alternatifs, cliniques holistiques ou malades qui affirmaient détenir LA solution miracle et universel au syndrome infectieux multi systémique (SIMS).
Entre ceux qui affirment :
- que les antibiotiques sont la solution complète et unique (quand on sait que l’inefficacité des antibiotiques est au cœur de la polémique mondiale autour de la maladie de Lyme, pour diverses raisons telles que la résistance bactérienne, la présence de co-infections qui ne se traitent pas par antibiotiques, les dommages causés par les antibiothérapies itératives sur la flore intestinale, les émonctoires, et les mitochondries.
- qu’il existe UN régime alimentaire qui suffit à guérir du SIMS (quand on connait la complexité de la bromatologie et du SIMS) ;
- que tout tourne autour de l’énergétique ou de la sphère émotionnelle (alors que l’être humain est un équilibre entre le physique, le psychique et l'énergétique, et que l’infection perturbe les trois en commençant par le physiologique) ;
- Ceux qui prétendent avoir guéri du SIMS simplement grâce à un régime, un jeune ou une prière (quand on connait la complexité et les mécanismes sous-jacents du SIMS) ;
- Les médecins et thérapeutes qui promettent un délai de guérison précis et applicable à tous (alors que chaque personne va s’améliorer à son rythme et selon la situation d’où il part, et que les malades ne sont pas tous égaux à ce niveau-là. Cf ancienneté de l’infection, niveau de dommages, niveau de toxicité, état du terrain, prédispositions génétiques, niveau de motivation) ;
- Ceux qui affirment que la maladie de Lyme est en fait d’origine virale (alors que la borréliose est une bactérie pathogène reconnue et avérée pour l’Homme, et que les infections virales sont des co-infections) ;
- Ceux qui rejettent totalement toute autre forme d’approche que la leur ;
- Les personnes sur les forums qui clament que ce qui a fonctionné pour elles est bon pour tout le monde, ou celles qui distillent des conseils avec certitude et parfois une certaine forme de violence alors qu’elles n’ont jamais réussi à s’améliorer elles-mêmes.
Et j’en passe...
Malheureusement avec les maladies chroniques, les choses sont souvent plus complexes.
J’ai donc préféré me baser sur l’empirisme (les retours d’expériences positifs, crédibles et construits), les données scientifiques (pour comprendre les composantes multiples et complexes du SIMS, les mécanismes de survie et d’action de la borréliose, les principes actifs des plantes médicinales, etc.), ainsi que sur mon bon sens et ma lucidité.
Et ce afin d’opter pour une approche globale de soins exhaustive, naturelle, sécuritaire, stratégique, personnalisée et in fine efficace sur le long terme. Celle qui couvrirait toutes les facettes de ma pathologie, celle qui fonctionnerait « à tous les coups », ou qui dans le pire des cas ne pourrait "que me faire du bien", et surtout pas aggraver mon état de santé déjà chaotique.
Car oui, le syndrome infectieux multi systémique est une situation complexe et unique à chaque cas, qui nécessite une approche globale de soins exhaustive, sécuritaire, stratégique, personnalisée, et principalement naturelle (le médicament peut aider ponctuellement mais ne guérit pas ces syndromes, et la médecine allopathique le dit clairement : elle ne reconnait pas le Lyme chronique et aucune étude ne prouve que les antibiotiques guérissent le lyme chronique). Et c’est bien la seule certitude que je me permets d’avancer publiquement, car je vois tous les jours à quel point en bénéficient les malades (et même les cas les plus avancés). C’est une réalité de fait.
Et cela s’explique facilement lorsque l’on prend le temps d’étudier la définition du SIMS : « Les patients diagnostiqués malades de Lyme chroniques possèdent souvent en plus de la Borrelia, une charge pathogène élevée composée de plusieurs pathogènes (bactéries, virus, parasites, champignons) et des signes de dysfonctionnement immunitaire, d’inflammation, d’intoxication par des toxines environnementales et/ou des métaux lourds, de troubles de la détoxification, de carences nutritives, d’anomalies hormonales, de troubles du sommeil, de dysfonctionnement mitochondrial, d’allergies et d’hypersensibilités alimentaires et de dégradation de l’état général avec perturbation du système nerveux autonome ». La maladie de Lyme d’aujourd’hui n’est plus celle d’autrefois. Elle s’accompagne de nombreuses co-infections où se mêlent toxines, dommages, déficiences, carences, hypo fonctionnalité des organes et des émonctoires, et faiblesse immunitaire.
Comment prétendre qu’une molécule chimique ou qu’une seule modalité de soin peut suffire à retrouver l’homéostasie définitive dans un cas pareil ? Comment affirmer qu’une seule cause est à l’origine d’un tel désordre ? Le tableau est souvent multi-factoriel et bien plus complexe.
C’est ainsi que me suis adonné à une immense étude comparative. Comme je le raconte dans mon livre, je me suis mis à étudier les protocoles de chacun des plus grands spécialistes de la maladie de Lyme : Docteur Wayne Anderson, Docteur Dietrich Klinghardt, Docteur Lee Cowden, Docteur Bill Rawls, Stephen Buhner, Docteur Richard Horrowitz, Docteur Rebecca Risk, Docteur Neil Nathan, Docteur David Minkodd, Docteur Raj Pateil, Docteur Nicola mcfadzean, Docteur Anthony Smith, Docteur Friedrich Douwes, Docteur Marie Matheson et Docteur David Jernigan. Mais pas seulement. J'ai lu tous les livres de spécialistes et de témoignages de malades (voir une partie de mes lectures papiers et digitales dans les images et captures d'écran ci-dessous) et décortiqué les sites Internet (anglophones et francophones), les forums Internet, les émissions télé, les vidéos en ligne et les podcasts. Je suis entré en contact (téléphone, mail ou consultations) avec les médecins et les malades guéris ou influents, en France et à l’étranger.
En parallèle, je me suis inscris en école de naturopathie et d’herboristerie afin de consolider mes connaissances et de parfaire mes protocoles. Ces connaissances additionnelles furent une plus-value indispensable concernant les modes d'utilisation des plantes et la réparation des dommages par l'ajout de plantes toniques spécifiques à ma symptomatologie. Sans cela, je n'aurai pas pu guérir complètement.
Le chemin fut long, éprouvant, douloureux, effrayant, et isolant. Mais je n’ai pas lâché. Je n’ai jamais abandonné car j’avais la compréhension qui me permettait d’avoir la conviction que je l’emporterai sur cette multi-infection, cette maladie dont j’avais enfin démystifié les tréfonds.
La méthodologie qui m’a finalement permis de m’en sortir de manière pérenne fut la suivante :
Détoxification profonde de l'organisme et des sources de pollution extérieure ;
Renforcement du métabolisme, des systèmes et des organes les plus endommagés (endommagés par l’infection et l’intoxication et en partie expliquées par les faiblesses de terrain préexistantes) par des plantes anti-inflammatoires et toniques en fonction de la symptomatologie ;
Diminution de la charge microbienne globale (parasites, champignons, virus, bactéries) par des remèdes naturels (et donc sécuritaires sur le long terme et sans risque de résistance microbienne) et selon un ordre logique, tout en prenant en considération la problématique des biofilms ;
Identification et traitement des facteurs aggravants (c’est-à-dire des facteurs ayant contribué ou permis à l’infection de prendre une telle ampleur, que ce soit parce qu’ils constituaient une source d’intoxication, d’inflammation, d’infection, ou d’immunosuppression préexistante).
C'est ce qu'on appelle "l'approche globale de soins" ou ce que j'aime à appeler "l'approche multidimensionnelle". Il faut agir à tous les niveaux : lutter contre LES infections, soutenir l'organisme, rééquilibrer le terrain, détoxifier le corps, nourrir le corps, tonifier les organes endommagés, éliminer les facteurs aggravants, travailler sur les aspects émotionnels, psychiques et psychologiques, avec sagesse, de manière méthodique et en respectant les principes physiologiques de base.
C’est aussi la méthodologie que j’emploie pour la majorité de mes consultants souffrant de SIMS (les cas les plus simples ne nécessitant pas forcément d’agir à tous les niveaux), et que je personnalise (les conseils et l’ordre employé varient selon chaque cas), selon leur situation personnelle, laquelle est méticuleusement analysée et étudiée en fonction de diverses données (symptomatologie, anamnèse, résultats médicaux, terrain énergétique, traitements ou complémentation parallèles, traitements déjà essayés, etc.) recueillies avant et durant la séance, et ce afin de reconstituer le puzzle des déséquilibres, causes, et facteurs aggravants de chacun.
Alors oui, certaines personnes atteintes de SIMS vont effectivement bénéficier des antibiotiques à un moment T (à voir au cas par cas, en fonction du stade de l’infection, du terrain de la personne et de l’état de son système digestif), d’un régime crudivore / végétalien (à évaluer en fonction du terrain énergétique de la personne, de l’état de son métabolisme et de l’état de son système digestif), d’un traitement avec beaucoup d’antiviraux (car certaines personnes présentent en effet une charge virale importante – mais pas toutes), du jeûne (afin d’accélérer la détoxification à certains moments du protocole par exemple, et à condition que leur capacité adaptive le leur permette à ce moment-là ), etc.
C’est-à-dire que ces différentes options thérapeutiques ont un réel intérêt, dans certaines situations et pour certaines personnes, et à condition d’être intégrées à une stratégie générale considérant la globalité de la situation, et visant à offrir une solution viable, optimale et sans dommages supplémentaires. Et non pas un résultat instantané mais éphémère grâce à une « thérapie de choc » qui n’apportera rien sur le long terme, ou qui se contentera de soulager les symptômes sur le court terme tout en créant davantage de dommages sur le long terme.
Ces modalités ne devraient donc pas être présentées comme LA solution miracle SUFFISANTE à tous et pour tout le monde. La guérison du SIMS est un chemin de guérison, qui ne répond pas à un schéma ou à un délai précis et uniforme.
À présent naturopathe, je m’astreins à rester chaque jour humble, nuancé et ouvert d’esprit. Je ne prétends pas détenir la vérité absolue (qui n’existe pas), ni le statut de guérisseur (qui ne guérit pas non plus le SIMS), mais j’essaye toujours de me rapprocher de ce qu’il y a de plus juste lorsque je me retrouve face à un malade, afin de lui conseiller les outils qui me paraissent les plus adaptés à SA situation globale, l’ordre qui me semble le plus stratégique pour SON cas, le tout avec une énergie positive et motivante, une écoute attentive, de l’information étayée et nuancée, et sans jugement ni dénigrement envers leurs croyances ou les autres modalités de soin empruntés (et qui présentent d’ailleurs à mon sens toutes un intérêt et des limites). L'utilisation de modalisateurs (tels que le verbe "paraitre", l'adverbe "certainement", le complément circonstanciel "selon mon expérience", etc) et l'emploi du conditionnel, en consultation ou dans mes écrits, ne devant pas être vus comme synonymes d'approximations, de doutes ou d'incompétences mais plutôt comme le reflet d'un discernement construit et justifié (par l'expérience, la science, la logique ou la déduction) exprimé avec prudence, relativisme et en bonne intelligence.
Le seul but étant in fine de permettre au malade d’accéder à un maximum de bien-être et, pour les plus motivés et ambitieux, à la guérison ultime. Et je me réjouis de constater que les résultats sont dans la majorité des cas là.
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Les informations issues du présent article ne constituent pas non plus une recommandation personnelle en naturopathie. Toute mise en application des informations citées dans cet article ne devra être faite qu’à la discrétion du lecteur et à ses propres risques. L’auteur décline formellement toute responsabilité, quelle qu'elle soit, dans les cas d’application de ces informations sans l'autorisation préalable d'un professionnel de santé ou du bien-être.
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