LYME CHRONIQUE / SAMA / EHS - 7 ANNÉES DE GUÉRISON / RÉMISSION TOTALE
- Adam Nour
- il y a 1 jour
- 7 min de lecture
Depuis près de 7 ans, je me considère comme totalement guéri de la maladie de Lyme, tant sur le plan physique (disparition des symptômes) que psychique (libération du traumatisme associé).
Voici la liste des symptômes dont je souffrais autrefois, et qui ont aujourd’hui complètement disparu — classés par ordre d’importance :
Névralgies généralisées et quasi permanentes
Neuropathies des petites fibres
Paresthésies (engourdissements, fourmillements, picotements)
Tressautements de nerfs (spasmes nerveux / hyperexcitabilité nerveuse)
Sensations de brûlure dans le cerveau (encéphalite)
Électro-hypersensibilité (exacerbation des neuropathies et paresthésies au contact d’appareils émettant des ondes électromagnétiques)
Douleurs dentaires
Crispation incontrôlée de la mâchoire (trouble de l’articulation temporo-mandibulaire)
Migraines
Douleurs pulsatiles et intenses dans le crâne (zones frontale, pariétale, temporale et occipitale)
Pression intracrânienne (encéphalopathie)
Douleurs dorsales et cervicales
Douleurs articulaires et musculaires migratoires
Douleurs abdominales
Douleurs auriculaires
Douleurs thoraciques
Troubles du transit intestinal (selles molles chroniques)
Apparition soudaine d’allergies alimentaires (notamment aux œufs)
Tachycardies
Baisse de l’acuité visuelle
Hypersensibilité au mal des transports
Nausées
Bouffées de chaleur, sueurs et frissons inopinés
Irritabilité et anxiété
Démangeaisons en cas d’hyperthermie (liées au syndrome d’activation mastocytaire)

RÉSUMÉ DE CETTE SEPTIÈME ANNÉE DE RÉMISSION
Cette septième année de rémission a marqué un tournant décisif dans ma compréhension du reflux laryngo-pharyngé (RLP) et de ses effets délétères sur la sphère ORL. Si l'année précédente m’avait permis de mettre un nom sur ce reflux silencieux, cette nouvelle étape a permis de valider plusieurs hypothèses et d’avancer dans le traitement.
1. Diagnostic d’Helicobacter pylori
Tout a commencé avec une fibroscopie gastrique réalisée en France, qui a révélé une gastrite modérée et la présence d’Helicobacter pylori, une bactérie souvent associée aux gastrites chroniques. J’ai suivi le protocole classique d’éradication proposé par la gastro-entérologue (médicament Pylera, j'ai cependant refusé les IPP au profit d'alternatives naturelles), que j’ai accompagné d’un soutien digestif naturel afin de limiter les effets secondaires. Ce traitement a permis de réduire l’inflammation gastrique et, avec le temps, de contribuer au soulagement d’une partie des symptômes liés à mon reflux ORL.
2. Consultation avec le Dr. Vik Veer
Quelques semaines plus tard, j’ai eu la chance de consulter le Dr. Vik Veer, l’un des rares ORL spécialisés dans le RLP au Royaume-Uni. C’est ce même médecin qui, trois ans plus tôt, m’avait ouvert les yeux sur l’existence d’un biofilm ancien, puis permis de mettre un nom sur ce reflux ORL silencieux dont je souffrais. Il était important pour moi de le consulter, ne serait-ce que pour le remercier. La consultation, bien que brève, a été relativement instructive et a validé plusieurs de mes intuitions.
Le Dr. Veer a confirmé que mes symptômes chroniques pouvaient être liés à un biofilm ancien, potentiellement calcifié, présent entre le nez et la gorge. Il a précisé que ce type de biofilm, lorsqu’il atteint une densité suffisante, peut apparaître sur un scanner car il présente une consistance similaire à celle de l’os. Le Dr. Veer m’a alors expliqué que lorsqu’un tel biofilm est bien ancré, la cautérisation peut être utilisée pour le retirer. Dans les cas extrêmes, une incision chirurgicale peut s’avérer nécessaire, bien qu’il en limite l’usage à des situations très invalidantes, en raison des risques neurologiques majeurs liés à la proximité avec la colonne vertébrale.
3. Mise en place d’un protocole spécifique (et publication de mon deuxième livre)
À la suite de cette consultation qui a confirmé toutes mes interprétations, y compris que l’opération était difficilement envisageable, j’ai mis en place un protocole complet pour désenflammer ma sphère ORL, réduire l’impact du reflux, et tenter de désagréger ce biofilm tenace. Ce protocole, basé sur des années de recherches croisées entre médecine naturelle, observations cliniques, retours d’expérience et publications scientifiques, fait l’objet d’un livre entièrement dédié à la sphère ORL :Troubles ORL, le manuel complet, disponible depuis cette année.
Dans cet ouvrage de 241 pages, je détaille toutes les causes classiques (sinusite, rhinite, laryngite…) mais aussi les causes souvent ignorées comme :
le reflux laryngo-pharyngé,
les biofilms résistants,
les moisissures,
le syndrome d’activation mastocytaire, etc.
Le livre combine des explications scientifiques claires, des protocoles précis (plantes, compléments, médicaments, gestes d’hygiène de vie), et des liens directs vers les produits recommandés, pour que chacun puisse se réapproprier sa santé ORL, avec méthode.

Comment je vais aujourd’hui ?
Du côté de ma sphère ORL, les choses évoluent dans le bon sens. Ma congestion nasale, les mucosités persistantes et l’inflammation chronique ont nettement diminué. Cela reste un point de vigilance qui m’oblige à prendre soin quotidiennement de mon système nerveux, dont l’équilibre conditionne en grande partie la stabilité de mes symptômes. Mais cet effort en vaut la peine : je ressens une réelle amélioration, et chaque progrès confirme que je suis sur la bonne voie.
Quant à Lyme, au SAMA, et à l'EHS, je suis toujours en rémission complète.
GUÉRISON OU RÉMISSION ?
Selon la définition du Larousse, la guérison désigne la « disparition totale des symptômes d'une maladie ou des conséquences d'une blessure, avec retour à l'état de santé antérieur ».
En ce qui me concerne, toutes mes sérologies sont négatives et je ne présente plus aucun symptôme clinique depuis près de 7 ans. La charge infectieuse globale a été considérablement réduite : les bactéries ont été dés-enkystées, éliminées, et les co-infections virales, fongiques, bactériennes et parasitaires ont été traitées en profondeur. L’inflammation systémique ainsi que la charge toxique ont été drastiquement abaissées et stabilisées. Mes carences nutritionnelles ont été comblées. Les facteurs aggravants identifiés – notamment dentaires – ont été traités.
Quant à mon système nerveux, il a été libéré de l’influence des pathogènes, apaisé, nourri et reconstruit.

Un retour à la pleine santé :
Mon équilibre intérieur est solide. Mon esprit est apaisé, libéré de la mémoire traumatique de la maladie. Je n’ai plus peur de marcher en forêt, ni d’être mordu par une tique. Je prends naturellement les précautions nécessaires, mais je ne suis plus hanté par la peur. Je ne ressens ni rancune envers l’insecte vecteur, ni amertume vis-à-vis du corps médical qui ne m’a ni entendu ni aidé.
L’homéostasie est rétablie. Je dors profondément, je fais du sport régulièrement, je ne ressens plus aucun symptôme. Je suis à nouveau pleinement autonome, épanoui, en capacité de voyager, de faire la fête, de vivre des relations sociales riches — des choses qui m’étaient impensables auparavant. Je me sens plus fort qu’avant la maladie, avec une meilleure immunité, une grande capacité d’adaptation et une énergie retrouvée.
Une guérison fonctionnelle, réaliste et durable :
Les faits cliniques (absence de symptômes) et les données biologiques (sérologies négatives) convergent vers une guérison asymptomatique durable.
Bien sûr, nul ne peut affirmer avec certitude qu’il ne reste aucune trace de borrélies, sous forme enkystée ou protégée dans un biofilm. Mais même si une infime quantité subsistait, elle ne génère plus de réaction inflammatoire, ni de perturbation immunitaire. Après près de 10 années de traitement (5 ans en continu, 5 ans par cures saisonnières), le terrain est devenu hostile à toute réactivation. Dans cette hypothèse, on pourrait parler d’un état de porteur sain, ce qui, en pratique, revient à une guérison.
Nous vivons tous avec des pathogènes : virus herpétiques, streptocoques, rétrovirus, candida, chlamydia, mycoplasmes... Pourtant, la majorité des individus ne tombent pas malades. Pourquoi ? Parce que leur terrain est fort, leur système immunitaire sait les contrôler. Ces personnes sont dites porteurs sains : l’agent pathogène est présent, mais inactif, intégré, maîtrisé.
C’est la même logique qui s’applique à la maladie de Lyme.
La différence entre une personne asymptomatique et une autre souffrant de fatigue chronique après une mononucléose ? Entre une personne tolérant bien le candida et une autre submergée par une candidose chronique ? Le terrain. Toujours le terrain.
Et c’est sur ce terrain que j’ai agi, en profondeur et dans la durée.
Une victoire ancrée dans le réel :
Malgré quelques événements immunologiquement stressants au cours de ces 7 dernières années, je n’ai jamais rechuté. Mon état de santé reste stable, robuste — et même meilleur que ce qu’il n’a jamais été avant la maladie.
Pourquoi cette stabilité ? Parce que j’ai mis en place un travail de fond global, sur tous les plans. Le chemin fut long, difficile, souvent solitaire, parfois désespérant — mais j’ai fini par en sortir victorieux.
Aujourd’hui, je continue d’appliquer cette hygiène de vie, non par peur d’une rechute, mais par choix, par conviction. Ce parcours est devenu mon mode de vie. Et les bénéfices cumulés sont la preuve vivante de la résilience du corps humain, et de l’extraordinaire puissance de la médecine naturelle lorsqu’elle est bien menée.

BREF RÉSUMÉ DE CE QUE J’AI FAIT POUR GUÉRIR DE LYME
1. Plantes médicinales antiseptiques à large spectre (antibactériennes, antivirales, antifongiques, antiparasitaires et briseurs de biofilms), sous forme de préparation traditionnelle (teinture, décoction, poudre, etc), tous les jours durant 3 ans pour baisser lentement mais sûrement ma charge microbienne globale, en évitant les effets délétères et le spectre d’action limité des médicaments chimiques.
2. Plantes médicinales anti inflammatoires, toniques et trophorestauratrices du système nerveux pour calmer l’inflammation au niveau de mes nerfs, et réparer la gaine de myéline endommagée par l'infection.
3. Travail de tonification de ma sphère gastro-intestinal : relance de l'acide chlorhydrique et autres liquides digestifs, réparation de la muqueuse intestinale, ré ensemencement de ma flore intestinale, nettoyage des intestins.
4. Alimentation naturelle, hypotoxique, saine et variée, sans jamais tomber dans le dogmatisme ou la complexité du régime restrictif.
5. Habitat sain, exempt d’ondes électromagnétiques, de moisissures, de métaux lourds et de toxiques en tout genre (produits ménagers et cosmétiques naturels, purificateur d’eau, purificateur d’air).
6. Techniques de détoxification quasi quotidiennes : plantes drainantes et alteratives, sauna infrarouge, bains dérivatifs, bains chauds au sel d’epsom, oil pulling, brossage à sec, prise de binders (argile, charbon activé, chlorella), prise de chélateurs naturels (coriandre, persil), glutathion…
7. Profond travail de nettoyage de ma sphère ORL qui constituait un facteur aggravant de ma maladie de lyme puisque source de pathogénicité, d’inflammation et d’immunosuppression.
8. Dépose de mon amalgame dentaire restant et opération des cavitations NICO par un dentiste holistique.
9. Journées à la mer durant près d’un an et demi pour l’apport en vitamine D, l’oxygénation du corps, la reconnexion à la nature, et les vertus reminéralisantes et apaisantes de l’eau de mer.
10. Travail sur ma sphère psycho-émotionnelle avec beaucoup d’affirmations positives, d’écriture émotionnelle, de visualisation, de lectures inspirantes et travail avec une praticienne en énergétique.
Pour les personnes intéressées, je détaille mon parcours dans mon livre "Lyme chronique, ma guérison au naturel", désormais disponible sous format papier.

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