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LYME CHRONIQUE - 3 ANNÉES DE GUÉRISON / RÉMISSION TOTALE

Depuis près de trois ans, je m’estime complètement guéri de la maladie de Lyme, aussi bien d’un point de vue physique que psychique.


Voici la liste des symptômes dont je souffrais et qui ont aujourd’hui complètement disparu :


· Névralgies généralisées et quasi permanentes

· Neuropathies

· Engourdissements

· Fourmillements

· Picotements

· Tressautements de nerfs

· Sensations de brûlures internes

· Electro-hypersensibilité aux champs magnétiques de basses fréquences

· Douleurs dentaires

· Troubles de l'articulation temporo-mandibulaire

· Migraines

· Sensations de coups de marteau dans la tête, les tempes, le front, l'arrière du crâne

· Pression intra crânienne

· Sensation de brouillard cérébral

· Douleurs dorsales

· Douleurs dans la nuque

· Douleurs articulaires

· Douleurs musculaires

· Douleurs abdominales

· Douleurs dans les oreilles

· Douleurs thoraciques

· Troubles de la fonction intestinale

· Allergies alimentaires soudaines

· Tachycardies

· Troubles de la vision

· Nausées

· Sensation générale de mal-être

· Bouffés de chaleur

· Sueurs

· Frissons

· Irritabilité

· Anxiété


GUÉRISON OU RÉMISSION ?


Si l’on s’en tient à la définition du Larousse, la guérison correspond à la « disparition totale des symptômes d'une maladie ou des conséquences d'une blessure avec retour à l'état de santé antérieur ».


En laboratoire, toutes mes sérologies sont négatives. Cliniquement, je ne présente plus aucun symptôme depuis près de trois ans.


La charge infectieuse globale a largement diminué : l’infection bactérienne a été régulièrement délogée, dés-enkystée et éliminée, et les co-infections virales, fongiques et parasitaires ont été traitées. Le niveau inflammatoire général et la charge toxique globale sont nettement diminués et maîtrisés, et mes carences nutritives ont été comblées. Mes facteurs aggravants (en l’occurrence ORL et dentaire) ont été identifiés et traités. Quant à mon système nerveux, il a été délivré des pathogènes, apaisé et nourri.


Mon esprit est apaisé, renouvelé et libéré de la mémoire traumatique de la maladie. Je ne crains pas de me balader en nature, ni d’être mordu par une tique. Bien sûr je prends toutes les mesures de prévention nécessaires pour éviter une recontamination, mais je ne suis plus traumatisé. Je n’en veux à personne, ni à cet insecte qui m’a rendu malade, ni au corps médical.


L'homéostasie générale a été rétablie. J’ai retrouvé une vie normale. Je dors 8 heures par nuit, pratique une activité physique régulière et ne souffre plus d'aucun symptôme. Je suis indépendant, épanoui et heureux. Je suis en mesure de voyager, de faire la fête avec mes amis et d’entretenir une vie sociale riche, des choses dont je rêvais il y a quelques années mais qui m’étaient impossibles. Je suis plus fort, j’ai une meilleure résistance au stress, une bien meilleure immunité et beaucoup plus d’énergie.



La théorie (sérologie) et la pratique (symptomatologie - critère dominant) semblent donc concorder vers une guérison asymptomatique effective et durable.


Il est toutefois possible qu’une infime quantité de borrelies soit toujours présente dans mon corps, sous une forme cachée (cf. biofilms) et enkystée. Cette question est sujet à débat et nul ne dispose encore des outils permettant de quantifier le taux résiduel de bactéries enkystées dans l'organisme humain. Quoi qu’il en soit, l’infection n’est plus active et ne cause plus de dommages ni de réactions autodestructrices de la part de mon système immunitaire. Si des bactéries ont survécu à désormais près de 6 années de traitements antiseptique, elles ne représentent qu’une forme dormante et inoffensive de la maladie, gardée sous contrôle par mon système immunitaire fort et équilibré, et un environnement interne défavorable à leur prolifération. Dans ce cas-là, on pourrait considérer que je suis porteur sain de la maladie. Ce qui est à mon sens synonyme de guérison.


En effet, tout le monde abrite des pathogènes : des virus de la famille de l’herpès en passant par des streptocoques, des rétrovirus, des champignons, des mycoplasmes et des chlamydias. Pourtant ces personnes ne sont pas nécessairement malades. Alors même qu’elles ont contracté ces infections et qu’elles en ont souffert par le passé, la plupart d’entre elles redeviennent asymptomatiques et retrouvent une vie tout à fait normale. Ces personnes sont dites « porteurs sains ». C’est-à-dire que l’agent pathogène est toujours présent dans leurs organismes mais qu’il n’est plus source de maladie. Il devient inoffensif. Pourquoi ? Car le système immunitaire de ces individus est fort et équilibré. Il reconnait l’agent pathogène et le contrôle. Gardé en maintenance, celui-ci se fond dans le microbiome et se met à entretenir une relation symbiotique avec son hôte.


Qu’est-ce qui différencie quelqu’un qui est porteur sain de EBV d’une personne qui développe un syndrome de fatigue chronique à la suite d’une mononucléose ? Ou quelqu’un qui arbore un candida albicans en petite quantité et sans aucun symptôme, de quelqu’un qui souffre intarissablement de candidose chronique ? La réponse est le terrain. Tout est une question de terrain. La maladie de Lyme ne fait pas exception.

C’est dans cette optique que je m’inscris et envisage ma propre guérison.


La vie n’étant jamais un long fleuve tranquil, vous pouvez imaginer que j’ai moi-même dû affronter certaines difficultés durant ces 3 années de pleine santé. Mais malgré plusieurs chocs émotionnels et physiques sur lesquels je n’ai pu avoir aucun contrôle, je n’ai jamais rechuté.


Mon état de santé est désormais solide et même meilleur qu’avant de contracter la maladie. L’unique raison à cette amélioration pérenne est que j’ai effectué un véritable travail de fond, et agit à tous les niveaux. Le chemin fut long, tortueux, éprouvant, et l’issue favorable me semblait parfois inatteignable tant je partais de loin, et tant les témoignages de guérison se faisaient rares, mais j’ai finalement réussi à en sortir victorieux. Ce chemin de guérison, cette approche holistique, tous ces efforts ont constitué un véritable investissement sur le long terme, que je continue toujours à appliquer et dont je continue à ressentir les bienfaits cumulatifs, preuve de l’incroyable résilience du corps humain et l’efficacité redoutable de la médecine naturelle.



BREF RÉSUMÉ DE CE QUE J’AI FAIT POUR RECOUVRER LA PLEINE SANTÉ



1. Plantes médicinales antiseptiques à large spectre (antibactériennes, antivirales, antifongiques, antiparasitaires et briseurs de biofilms), sous forme de préparation traditionnelle (teinture, décoction, poudre, etc), tous les jours durant 3 ans pour baisser lentement mais sûrement ma charge microbienne globale, en évitant les effets délétères et le spectre d’action limité des médicaments chimiques.


2. Plantes médicinales anti inflammatoires, toniques et trophorestauratrices du système nerveux pour calmer l’inflammation au niveau de mes nerfs, et réparer la gaine de myéline endommagée par l'infection.


3. Travail de tonification de ma sphère gastro-intestinal : relance de l'acide chlorhydrique et autres liquides digestifs, réparation de la muqueuse intestinale, ré ensemencement de ma flore intestinale, nettoyage des intestins.


4. Alimentation naturelle, hypotoxique, saine et variée, sans jamais tomber dans le dogmatisme ou la complexité du régime restrictif.


5. Habitat sain, exempt d’ondes électromagnétiques, de moisissures, de métaux lourds et de toxines en tout genre (produits ménagers et cosmétiques naturels, purificateur d’eau, purificateur d’air).


6. Techniques de détoxification quasi quotidiennes : plantes drainantes et alteratives, sauna infrarouge, bains dérivatifs, bains chauds au sel d’epsom, oil pulling, brossage à sec, prise de binders (argile, charbon activé, chlorella), prise de chélateurs naturels (coriandre, persil), glutathion…


7. Profond travail de nettoyage de ma sphère ORL qui constituait un facteur aggravant de ma maladie de lyme puisque source de pathogénicité, d’inflammation et d’immunosuppression.


8. Dépose de mon amalgame dentaire restant et opération des cavitations NICO par un dentiste holistique.


9. Journées à la mer durant près d’un an et demi pour l’apport en vitamine D, l’oxygénation du corps, la reconnexion à la nature, et les vertues reminéralisantes et apaisantes de l’eau de mer.


10. Travail sur ma sphère psycho-émotionnelle avec beaucoup d’affirmations positives, d’écriture émotionnelle, de visualisation, de lectures inspirantes et travail avec une praticienne en énergétique.


Pour les personnes intéressées, je détaille mon parcours dans mon livre "Lyme chronique, ma guérison au naturel", désormais disponible sous format papier, un format plus adapté aux personnes electrohypersensibles ou qui préfèrent tout simplement la lecture papier à la lecture digitale.


MON PROTOCOLE DE MAINTENANCE ACTUEL


PLANTES MÉDICINALES


Les produits samento et banderol issus du protocole Cowden et commercialisés par la marque Nutramedix : les deux pris en synergie ont une action prouvée in vitro sur les 3 formes de la Borreliose. Voici l'étude en question : http://www.townsendletter.com/July2010/sapi0710.html Posologie : 5 gouttes, matin et soir.


Le complexe liposomal « Lyme cocktail » du laboratoire BioPure : Il contient une synergie de plantes à action antispirochétale : Renouée du japon, Salespareille, Andographis, Propolis brésilienne verte, Cistus Incanus, Stevia, Artemisia mais aussi de la coriandre et du céanothe d’amérique. Posologie : je prends 5 gouttes, matin et soir, et observe une pause d’une semaine par mois.


Aujourd’hui, je n’ai plus besoin de prendre des plantes antivirales, et toniques du système nerveux, tel que je le faisais durant les deux premières années et demie de ma guérison, voir dans cet article.


COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES


Lauricidin : Il s’agit d’un complément alimentaire sous forme de granules contenant de la monolaurine. La monolaurine est une forme d’acide laurique, un acide gras que l’on retrouve dans l’huile de coco et qui attaque les virus et les bactéries en détruisant la couche lipidique (« lipid coating ») qui les entourent, ce qui entraine la désintégration de leur paroi cellulaire et donc leurs morts. Les bactéries et virus ont en effet une enveloppe extérieure lipidique qui leur permet de migrer et de pénétrer les cellules. Le monolaurin a la même enveloppe. Du coup, il absorbe celle des virus qui se retrouvent à nus, amorphes et morts. Il est ici préparé dans ce que l'on appelle un mono-ester d'acide laurique (donc bien plus actif biologiquement que pris sous forme originelle). PS : Il a également une action prouvée in vitro contre la borreliose et ses biofilms (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26457476).



ALIMENTATION


Je ne suis aucun régime en particulier. D’ailleurs, sauf dans certains cas précis et sur le court terme, je ne crois pas qu’il soit souhaitable de suivre un régime standard et préétabli. À l’instar des plantes médicinales, l’alimentation doit être ajustée au cas par cas en fonction de nombreux critères corroborés au propre ressenti de la personne. Seule la réponse personnelle permet de déterminer quel mode alimentaire est idéal pour soi. Bien sûr il y a des lignes directrices à suivre pour tout le monde : alimentation naturelle, brute, allégée, la plus variée possible (pour la diversité bactérienne), et idéalement locale et de saison. Des principes auxquels je ne déroge pas.


Je consomme de tout : des protéines animales et végétales (poissons, viandes, œufs, oléagineux et légumineuses - préalablement trempés - ), de grosses portions de légumes, un peu de fruits, des champignons, de bons féculents, des céréales principalement sans gluten (90% du temps), beaucoup de bonnes graisses (saturés, mono insaturés et dans une moindre mesure polyinsaturées), du sel celtique, des sucres naturels, et des produits laitiers (beurre, yaourts naturels et fromages à base lait cru, de fabrication artisanale et traditionnelle, obligatoirement issues de l’agriculture biologique, idéalement à base de ferments lactiques, toujours issues de la chèvre ou de la brebis, et parfois enrichis en ferments probiotiques).


Je crois sincèrement que le problème ne vient pas de ce que nous mangeons mais de la qualité de ce que nous mangeons, de la quantité de ce que nous mangeons, de la manière dont nous mangeons et de notre capacité digestive. C’est pourquoi j’achète principalement bio et que je m’astreins à manger en pleine conscience. J’évite les mélanges fâcheux et j’utilise des modes de cuisson douce (pour préserver les nutriments) et des huiles de cuisson non inflammatoires. Je m’autorise de temps en temps du gluten et parfois même (généralement à l'occasion d'évènements sociaux) du sucre raffiné (après 3 années d’éviction stricte). Je crois que le fait de s’imposer des règles nutritionnelles trop strictes, de vouloir tout faire parfait, crée un stress qui efface les bienfaits de cette soi-disant “alimentation parfaite”. Cela crée un rapport (souvent inconscient) malsain à la nourriture, ce qui provoque une montée d’adrénaline, une inhibition de la production de salive, une hypochlorhydrie, des stases et donc finalement un blocage de la digestion.

HYGIÈNE DE VIE


Je n’utilise aucun produit cosmétique (shampoing, gel douche, gel mains, dentifrice, déodorants) et ménager chimique, en raison des perturbateurs endocriniens et des substances cancérigènes qu’ils contiennent.


Je privilégie des produits 100% naturels et exempts de xénobiotiques.


J’évite les ustensiles de cuisine composés de métaux lourds et je veille dans la mesure du possible à mon hygiène électro magnétique. J’ai éliminé le WIFI, le téléphone fixe sans fil, le micro-onde, et je n’utilise mon téléphone portable qu’en mode haut-parleur (après avoir expérimenté la qualité très médiocre des écouteurs filaires à air).


Je bois de l’eau purifiée, reminéralisée et redynamisée (fontaine Iona). En termes de quantité, je tourne autour de 2.1 litres de liquide en raison de l’analyse de mon IMC (rapport poids/taille) et de mon âge.


Chaque printemps, je fais une cure thermale ORL de 3 semaines à Luchon car ma sensibilité de terrain se situe depuis l’adolescence à ce niveau (infections des voies aériennes supérieures et inférieures à répétition à partir de l’âge de 17 ans), ainsi qu'une cure drainante et détoxiquante des émonctoires.

Chaque hiver, je consacre un mois à ma sphère digestive. Il est important de réchauffer sa digestion durant la saison la plus froide de l’année. Je bois tous les jours du bouillon d’os pour réparer ma muqueuse intestinale, malmenée quoi qu’il en soit par les attaques du monde extérieure (une alimentation bio n’étant jamais 100% pure). Je vérifie mon taux d’acidité gastrique à l’aide de la technique du test à bicarbonate de soude et me supplémente au besoin en bétaine HCL. J’ingère quotidiennement des aliments lacto fermentés (kéfir, choucroute et kvas de betteraves) pour apporter de bonnes bactéries à mon microbiote. Je fais également une cure de 6 semaines de berbérine pour éviter tout surdéveloppement de candida albican et tout risque de SIBO (prolifération bactérienne dans le grêle), ainsi qu'une cure antiparasitaire de 28 jours.


En ce qui concerne les thérapeutes alternatifs, je visite un chiropracteur et une énergéticienne deux à trois fois par an pour ré équilibrer ma colonne vertébrale et mes circuits énergétiques.


SPHÈRE PROFESSIONNELLE


L’année 2020 fut marquée par le lancement de ma formation NaturoLyme. La formation fut un véritable succès avec plus de 50 apprenants inscrits et des retours très positifs. Cette expérience fut enrichissante car il s’agissait pour moi de m’adonner à un nouvel exercice. J’ai grandi de la création du contenu de la formation, puis des questions de mes apprenants et de nos différents échanges.


Une nouvelle session de la formation, actualisée et désormais renommée LymeCoaching, est disponible. Cette nouvelle session est ouverte au grand public. Elle s’adresse :


· Aux professionnels de santé et de bien-être (étudiants, en cours d’installation, ou déjà en exercice) qui souhaitent approfondir et perfectionner leurs connaissances sur l’accompagnement naturel de la borréliose de Lyme pour l’intégrer à leur pratique.


· Aux personnes qui souffrent elles-mêmes de Lyme chronique (ou d’un syndrome proche), et qui sont désireuses d’ajouter une approche de terrain en complément de leur suivi médical habituel.


Tout le monde peut donc s'y inscrire.



Dans cette formation, je livre sans retenue toutes mes connaissances, mes différents outils et stratégies naturopathiques, et tous mes secrets pour apprendre à accompagner naturellement et efficacement la borréliose de Lyme. Si vous êtes personnellement touché(e) par la borréliose de Lyme, cette formation a pour objectif de vous responsabiliser et de vous outiller au mieux afin que vous puissiez améliorer votre qualité de vie au quotidien, et ce à l’aide de solutions entièrement naturelles, sécuritaires, et adaptées à vos besoins. Si vous êtes professionnel de santé ou de bien-être, vous serez en mesure de mener un suivi naturopathique complet et efficace pour tout consultant atteint de lyme chronique. Pour rejoindre la formation ou obtenir plus d’informations à ce sujet, cliquez ici.

 

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Les informations issues du présent article ne constituent pas non plus une recommandation personnelle en naturopathie. Toute mise en application des informations citées dans cet article ne devra être faite qu’à la discrétion du lecteur et à ses propres risques. L’auteur décline formellement toute responsabilité, quelle qu'elle soit, dans les cas d’application de ces informations sans l'autorisation préalable d'un professionnel de santé ou du bien-être.

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